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Grève au CEM 1er-Novembre 1954 d'Aïn Maâbed : qui a raison ?

Plusieurs questions restent posées sur les desseins des animateurs de l'appel à la grève. Leur seule revendication, c'est le départ de la directrice. Les arguments sont nombreux mais tous se retournent contre les porteurs de l'idée de la grève.
Certains réseaux sociaux n'y vont pas avec le dos de la cuillère et ne mettent pas de gants pour calomnier et diffamer la directrice de ce CEM. Ils évoquent la médiocrité, le laisser-aller, la négligence et les absences répétées de la responsable. Les porteurs de l'appel à la grève décrivent leur établissement comme un bateau à la dérive. Ils vont un peu loin et disent que c'est une ossature éducative dépourvue des équipements les plus rudimentaires et ils ouvrent la liste. Manque d'entretien des chaises et des bureaux des professeurs. Les vitres des fenêtres cassées, ce qui transforme les classes en réfrigérateur en cette période hivernale. La disparition des interrupteurs, ce qui oblige les élèves ou les professeurs à réunir les fils électriques pour qu'il y ait de la lumière, ce qui pourrait mener à une électrocution. Pour l'étanchéité qui est devenue vétuste et obsolète, laissant les eaux de pluie s'infiltrer par le toit gênant ainsi les séances des cours. Ils relèvent que des détritus jonchent dans tous les endroits de l'établissement. La sécurité de l'établissement est fragile, selon les porteurs de l'idée de la grève, car ajoutent-ils qu'une partie de la clôture est endommagée. C'est une possibilité pour les incursions des intrus, ce qui rend les violations possibles et faciles et que les documents officiels ne soient plus en sécurité. La liste n'étant exhaustive mais étalée. Les porteurs de l'idée de la grève soulèvent un autre problème : «Aussi, les tables et chaises dégradés sont stockées dans les allées au vue des élèves et des visiteurs de l'établissement.» Pour en revenir enfin au côté pédagogique. «Quelques élèves continuent d'étudier avec la moitié d'un tableau en bois ou carrément dégradé et avec la craie, ce qui reflète une image claire sur le degré du délaissement total de cet établissement». Et de revenir pour les séances didactiques : «Les laboratoires de sciences naturelles et de physique sont inexistants, ce qui prive les élèves de la pratique qui est obligatoire sur le règlement scolaire.» Ces insuffisances existent aussi au niveau des aides-éducateurs. Les grévistes auraient déclaré que l'amélioration de la situation de cet établissement passe par le départ de la directrice. Ils ajoutent aussi que les parents d'élèves sont outrés par cette situation et ensemble ils ont envoyé un courrier au wali et au directeur de wilaya de l'éducation nationale. Sans suite. Pour notre part, nous retenons que la défaillance, si défaillance il y a, ce sont et le personnel et les profs de ce CEM qui sont responsables de toutes les dégradations sauf pour l'étanchéité. Comment expliquer que des chaises et des bureaux des profs se dégradent? Comment expliquer que les interrupteurs disparaissent ? Comment expliquer que les vitres se brisent ? Comment expliquer l'existence des détritus ? Sinon, changeons les questionnements : est-ce que c'est la directrice qui a volé les interrupteurs? Est-ce que c'est la directrice qui a cassé les tables et les chaises ? Est-ce que c'est la directrice qui a brisé les vitres ? Nous pensons qu'il s'agit de recadrer le débat et de poser correctement les problèmes.

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