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Le président de l'APC de Béni Rached, suspendu, entame une grève de la faim
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 12 - 2014

Le président de l'APC de Béni Rached (commune située à 30 km au nord-est de Chlef et à 500 mètres d'altitude) a entamé ce dimanche une grève de la faim illimitée devant le siège de l'APC.
Une réaction motivée par sa suspension provisoire de l'assemblée par le wali de Chlef en date du 23 septembre dernier. La décision de suspension a été prise par le premier magistrat de la wilaya suite à la poursuite judiciaire dont le maire (suspendu) est une de ses parties. Les fonctions du maire ont été attribuées à un élu de l'Assemblée populaire communale conformément au code communal en vigueur. Le maire a donc recouru à la grève de la faim pour dénoncer la décision du wali qu'il considère comme « arbitraire » de le suspendre de ses fonctions. Il accuse par ailleurs l'administration de la wilaya d'« abus d'autorité ». La genèse de l'affaire remonte précisément à la date du 9 septembre dernier quand le tribunal près la cour de Chlef s'est prononcé en statuant sur la condamnation du président de l'APC de Béni Rached à un an de prison ferme, assortie du paiement de 20 millions de centimes au Trésor public et 20 autres millions de centimes de dommages et intérêts à rembourser jusqu'au dernier centime à la victime dénommée K.A., dans une affaire de chèques sans provision. De plus, les investigations et l'enquête ont révélé que le maire de Béni-Rached dénommé A.Y., a bien remis deux chèques à sa victime, le premier d'un montant de 20 millions de centimes et le second de 160 millions de centimes. Quand K.A., (la victime) s'est présenté au caissier de la banque pour encaisser les chèques, il fut surpris de constater que le compte bancaire du maire de Béni-Rached était sans provision. Une plainte a été déposée à l'encontre du maire de ladite commune, lequel a été condamné par la justice à un an de prison ferme. De nombreux citoyens ont exprimé leur franc soutien à l'élu. « La suspension de mes fonctions est injuste. Je n'ai commis aucune faute grave pour être sanctionné de la sorte.», affirme le maire gréviste. Les membres du bureau de wilaya de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) qui ont rendu visite au maire gréviste témoignent de son malheur dans un communiqué rendu public. Le maire motive sa grève par l'injustice dont il est victime : «Je suis victime d'une affaire tissée et montée par certains lobbies dont le but est de m'écarter par tous les moyens. Cette « affaire » est dépourvue de fondement juridique, voire commercial valable. Quant à cette infraction pour émission d'un chèque sans provision, elle n'a aucun fondement dans la réalité. » Il faut noter que l'APC de Beni Rached a connu auparavant un conflit entre le maire et des élus de l'assemblée. Selon ses dires, il a toujours interpellé les pouvoirs publics pour l'ouverture d'une enquête sur le dossier qu'il qualifie de «préfabriqué». Ainsi, M. M'hamed Yahiaoui revendique l'ouverture d'une enquête approfondie pour dévoiler les vraies circonstances et « séparer le bon grain de l'ivraie ». Une enquête qui permettra également d'identifier les personnes derrière cette affaire et qui visent le blocage de la gestion de la commune et du développement local. Il remet en cause la non-application de la loi sur d'autres élus de la wilaya de Chlef alors que des jugements finaux ont été prononcés à leur encontre. Le bureau de LADDH a désormais chargé un avocat en la personne de maître Aboubaker Essedik Houlmi de plaider en faveur du maire gréviste. Par ailleurs, le wali de Chlef, M. Aboubakr Essedik, qui a suspendu de ses fonctions, à titre conservatoire, le maire de Béni-Rached à la suite de sa condamnation par le tribunal de Chlef pour « émission de chèque sans provision» n'a fait qu'appliquer l'article 43 du code communal stipulant : « L'élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à l'honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente. En cas de jugement définitif l'innocentant, l'élu reprend automatiquement et immédiatement l'exercice de son activité électorale. » En réponse à la question d'un journaliste sur la suspension, lors de la dernière rencontre presse-wali, ce dernier a justifié le recours audit article par le statut qu'occupe un président d'APC : «Un maire est considéré comme l'officier de la police judiciaire. Est-il concevable qu'un officier émette un chèque sans provision ? » se justifie M. Aboubaker Essedik Boucetta.

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