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Signature d'un accord de paix et de réconciliation à Alger
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 03 - 2015

L'accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale a été signé hier à Alger, par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali.
L'Algérie en tant que chef de file, avait présidé cette rencontre où a été paraphé le document par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés dans la plateforme d'Alger et par l'équipe de la médiation conduite par l'Algérie. La cérémonie de signature s'est déroulée en présence de représentants des gouvernements américain et français. Outre les représentants du gouvernement du Mali, six mouvements politico-militaires du nord ont pris part aux pourparlers de paix au Mali, à savoir, le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident). L'équipe de médiation dont l'Algérie est le chef de file comprenait la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'Union africaine (UA), les Nations unies, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. «Une bonne base pour une paix durable» «L'accord (....) bien qu'il ne réponde pas à toutes les demandes et ne satisfasse pas toutes les parties, est basé sur un équilibre et constitue une bonne base pour une paix durable et la réconciliation», a précisé Moncef Mongi, chef de la Minusma, une des organisations internationales, engagées dans le dialogue intermalien inclusif. Le responsable de la Minusma a expliqué que la réussite de cet accord dépendrait donc de la capacité des parties à transcender les barrières idéologiques, culturelles et politiques et à servir une cause commune, celle de la paix, facteur de stabilité, de progrès et de développement. De son côté, le haut représentant de l'Union européenne pour le Sahel et le Mali, Michel Riverend, a qualifié l'accord de réaliste, pragmatique pour le rétablissement de la paix et la stabilité au Mali et dans la région. «La communauté internationale, notamment l'UE a accompagné le Mali et continuera à l'accompagner jusqu'au retour à la paix et à la stabilité», a-t-il souligné. Pour sa part, le représentant de l'OCI, Mohamed Comparoré, a appelé les parties maliennes pour prendre des mesures nécessaires pour l'application effective de l'accord sur le terrain. «J'appelle les parties maliennes à faire preuve de bonne foi, de sincérité pour le rétablissement de la paix et la stabilité au Mali», a-t-il souligné. Quant au représentant de l'UA pour le Sahel et le Mali, Pierre Buyoya, il a salué cette phase cruciale du processus d'Alger en dépit des négociations difficiles et délicates. «L'UA mettra toute son expertise pour accompagner les Maliens pour faciliter la mise en œuvre de cet accord en vue du rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali», a-t-il déclaré. Pour sa part, le représentant de la Cédéao, Chiaka Abdoutouli a salué l'engagement du gouvernement et du peuple algérien pour leur engagement en vue du rétablissement de la paix au Mali, soulignant la gratitude de cette organisation continentale en faveur du président dans tous ses efforts pour la paix en Afrique. «Cet accord, qui est venu suite à un accouchement douloureux, permettra de rétablir la paix, la stabilité et le développement au Mali», a-t-il soutenu. Une nouvelle gouvernance politique au Mali «L'accord de paix finalisé et paraphé par les parties au dialogue concrétise le ferme engagement pour mettre fin à la crise au Mali par le dialogue et de sceller la réconciliation nationale dans le plein respect de l'intégrité territoriale, de l'unité nationale, et du caractère laïc et de la forme républicaine du Mali», a souligné la médiation. La même source a précisé que la prise en charge effective et adéquate des revendications légitimes des populations du Nord est un «un souci fondamental à cet égard», mentionnant également que les questions institutionnelles ont polarisé les discussions entre les parties au cours des négociations. Il est également mentionné dans la Déclaration que l'accord consacre «une nouvelle gouvernance politique» basée sur la libre administration permettant aux populations de «mieux participer à la gestion de leurs affaires au plan local et de mieux être représenter au plan national». «Au-delà de la stabilisation du Mali, la conclusion de cet accord contribuera assurément à la consolidation de l'effort que mène la communauté internationale pour éradiquer le fléau du terrorisme et ses connexions dans la région du Sahel», a affirmé la médiation internationale. Le document consacre également une place à l'accompagnement international, qui constitue «un atout et un gage majeurs pour le succès de la mise en œuvre de l'accord», ajoutant que l'accord obtenu n'a pas la prétention de résoudre à la fois et dans l'immédiat tous les problèmes posés par une crise cyclique, profonde et multiforme. La France salue l'initiative algérienne Bernard Emié, l'ambassadeur de France en Algérie, présent lors de la réception organisée par l'Algérie, a salué «l'engagement, la ténacité et l'efficacité de la médiation algérienne qui n'a pas ménagé ses efforts et qui a su, dès le début, gagner la confiance de tous les Maliens et fédérer les amis du Mali pour nous conduire là où nous sommes aujourd'hui». Il a tenu à préciser que cet accord «marque aussi, après le coup d'arrêt porté aux entreprises des terroristes par l'opération Serval décidée par le président de la République française François Hollande, après le retour à des autorités légitimes et démocratiquement élues, après la remise en route de l'économie malienne avec l'appui des partenaires du Mali, le plein retour à la normale, suite au coup d'Etat d'avril 2012, mais aussi le début d'une ère nouvelle». De Paris, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a aussi salué cette démarche. Dans un communiqué, il a précisé que l'accord finalisé hier à Alger «est une excellente nouvelle». Il a souligné que c'est «un texte équilibré et bénéfique pour le pays et la région» en rendant hommage à l'Algérie pour sa médiation efficace. «Je salue la décision du président et du gouvernement malien de le parapher et appelle tous les groupes du nord à le faire sans délai», ajoutant qu'«Il s'agit maintenant d'assurer la réussite de l'accord avec l'appui de la communauté internationale. La France sera, bien entendu, aux côtés des parties pour apporter son plein appui», a-t-il déclaré après la signature dimanche matin à Alger de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

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