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Permettra-t-elle un partenariat gagnant-gagnant ?
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 04 - 2015

,Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera une visite en Chine du 28 avril au 1er mai à la tête d'une délégation importante. Force est de constater que le niveau actuel des relations économiques entre l'Algérie et la Chine ne correspond pas réellement aux attentes et aux opportunités offertes dans les deux pays. Aussi, cette visite permettra t-elle de renforcer la coopération stratégique entre l'Algérie qui est devenu depuis 2014 la seconde puissance économique mondiale après les Etats-Unis, objet de cette présente contribution.
1- La Chine est l'une des plus anciennes civilisations, le troisième pays le plus grand du monde après la Russie et le Canada. La Chine avec une frontière terrestre de 22.117 km est située au centre de l'Asie et possède 14 pays voisins : le Vietnam, le Laos, la Birmanie, l'Inde, le Bhoutan, le Népal, le Pakistan, l'Afghanistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, la Russie, la Mongolie, et la Corée du Nord. La Chine possède également des frontières maritimes avec la Corée du Sud, le Japon et les Philippines. La population est estimée en 2014 à 1,368 milliard d'habitants avec une densité de 143 hab/km2 avec pourtant une faible croissance démographique de 0,5% selon la banque mondiale mais avec un accroissement du niveau de vie 75 ans et un très fort taux d'alphabétisation de 95%. La Chine compte huit agglomérations de plus de dix millions d'habitants, dont la capitale Pékin, Shanghai, Canton, Shenzhen et Chongging ainsi que plus de trente villes d'au moins deux millions d'habitants. Avec 9 641 144 km2 de superficie, elle s'étend des côtes de l'océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan et au désert de Gobi et aux confins de la péninsule indochinois. Dirigée par le Pati communiste depuis 1949, l'économie de la Chine était marquée par un très fort interventionnisme de l'Etat jusq'aux années 1970, ce modèle économique dirigiste reposant des planifications dans de nombreux secteurs agricoles et industriels, ainsi qu'un relatif isolement sur la scène du commerce international. Depuis 1976, la Chine a développé un modèle fréquemment nommé «économie sociale de marché» qui combine un secteur public toujours omniprésent et un certain libéralisme économique avec une ouverture maîtrisée au secteur privé de son marché intérieur.-Mais depuis mars 2013, nous assistons à une nouvelle politique avec le renouvellement de l'équipe dirigeante, XI Jinping, ayant été nommé Secrétaire général du parti et président de la République avec de nouvelles orientations en matière économique, politique et militaire notamment la lutte contre la corruption. Le nouveau maître de la Chine, le président Xi Jinping, s'est attaqué selon sa propre expression aux «tigres» et aux «mouches» : les «tigres» qui sont les hauts responsables qui se sont tant enrichis au mépris du peuple. Quant aux «mouches», il s'agit des petits chefs qui prennent de l'argent pour attribuer un emploi, une place à l'hôpital ou à l'école. Ainsi, parmi eux, le milliardaire de l'industrie minière Liu Han ainsi que son frère et trois complices, reconnus coupables d'avoir organisé un gang mafieux ; l'ex patron de la sécurité Zhou Yongkang, le général Xu Caihou ou encore Ling Jihua, ancien bras droit du président Hu Jintao. Au total, 68 hauts responsables du Parti communiste chinois, dont le maire de Nankin, 72 000 cadres de plus bas niveau et quinze généraux ont été arrêtés en Chine. Quelque 500 fugitifs ont été rapatriés de l'étranger dans le cadre de ce que le Parti appelle sa «chasse aux renards». Selon l'homme fort de la Chine, je le cite : «Notre courage de nous débarrasser de ce poison qui ronge nos os ne fléchira pas... Nous gagnerons notre guerre féroce contre la corruption car il s'agit là d'une question de vie et de mort pour le Parti et pour la nation». 2- La Chine est le deuxième pays au monde par son produit intérieur brut PIB derrière les Etats-Unis, 11 285 milliards de dollars derrière les Etats-Unis avec 18 287 milliards de dollars mais pour une population de 360 millions d'habitants, loin devant le Japon (4 882), l'Allemagne(3 909) le Royaume-Uni(3 003) et la France (2 935 milliards de dollars). ais pour le PIB à parité du pouvoir d'achat En 2014, elle devient, selon les estimations du FMI, le premier pays au monde. Selon les données de l'organisme monétaire FMI avec 17 632 milliards de dollars contre 17 416 milliards pour les Etats-Unis. Toujours en parité de pouvoir d'achat (PPA), le FMI prévoit que la Chine atteindra 27 000 milliards de dollars en 2019, quand celui des Etats-Unis ne devrait être que de 22 000 milliards de dollars. Le secteur public continue à tenir une importante place dans la vie économique mais les entreprises privées y jouent un rôle croissant et le pays s'est fortement intégré dans le système économique mondial. Symbole de l'ouverture sur le marché mondial, la Chine est devenue membre de l'OMC en 2001 avec des entreprises concurrentielles dans de nombreux secteurs (énergie, électronique, ferroviaire, solaire, éolien par exemple). La Chine utilise ses atouts économiques pour jouer un rôle stratégique au niveau régional et mondial montrant que la diplomatie d'un pays en ce XXIe siècle est surtout fonction de sa puissance économique et non de ressources naturelles fussent –elles les hydrocarbures car éphémères. Ainsi, la Chine a renforcé son rôle dans le processus d'intégration régionale en Asie, avec une double volonté de structurer et de stabiliser son environnement. Elle s'est pleinement intégrée aux organes multilatéraux de coopération en Asie, notamment l'APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation), l'ASEAN+3 (Association des nations de l'Asie du Sud-Est + Chine, Japon et Corée du Sud). Un accord de libre-échange entre la Chine et l'ASEAN est entré en vigueur début 2010. Dans le champ politico-militaire, la Chine a initié en 2001 la création de l'OCS (Organisation de coopération de Shanghai), qui regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Dans ce cadre régional voire mondial sur le plan économique, la création de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB)», cette nouvelle banque créée en octobre à l'initiative de la Chine, Londres, Paris, Berlin et Rome annoncent leur intention de devenir membres fondateurs. Encore que pour Washington, cette nouvelle institution vise directement à concurrencer la Banque mondiale, largement vue comme un vecteur de l'influence américaine dans les pays émergents ou la Banque asiatique de développement (BAD) «pilotée» par le Japon traduisant une partie d'échecs financière à l'échelle planétaire. Cependant les derniers indicateurs économiques de 2015 sont inquiétants notamment les indices PMI manufacturiers et des services publiés, qui attestent d'un fléchissement économique et renforcent l'idée d'un coup de pouce monétaire pour empêcher un ralentissement encore plus marqué. Confrontée au ralentissement du marché immobilier mais aussi des échanges commerciaux et des investissements, la Chine s'achemine en 2015 vers une croissance de 7% soit la plus faible depuis vingt-cinq ans. La population active du pays compte 800 millions de personnes, l'agriculture occupant 33,6% de la main d'œuvre en 2012 avec 10% du PIB et l'industrie emploie environ 30,3% de la population active, avec près de 47% du PIB. Car l'objectif est de lutter contre l'inflation et le chômage. Certes, le taux d'inflation est relativement maîtrise 2,9% en 2014 selon le FMI et de 1,5% selon les autorités chinoises, la relativement basse croissance de l'économie chinoise sur l'année écoulée et la baisse des prix de l'énergie sont les principaux facteurs d'explication de cette faible inflation. Le cours du yuan accroît les tensions avec l'Europe et les Etats-Unis qui reproche à la chine une sous évaluation de sa monnaie pour dumper les exportations a été coté en avril 2015 est de 6,195 pour un dollar. Quant au taux de chômage en Chine, il faut un taux de croissance au minimum de 9/10% pour qu'il ne s'accroisse pas. Il est officiellement de 4,1%, un chiffre que bon nombre d'observateurs considèrent comme peu fiable étant donné qu'il n'a pas beaucoup varié ces dernières années, y compris en période de ralentissement prononcé. Une étude du Wall Street Journal montre que le taux de chômage réel en Chine est le double du niveau officiel annoncé, soit 8%. Aussi le gouvernement chinois s'il venait à augmenter, serait contraint de ralentir le rythme des réformes et d'intervenir en injectant de nouveau de l'argent dans l'économie, comme il l'a fait en 2008 avec un plan de relance de 4 000 milliards de yuans (495 milliards d'euros).

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