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«J'ai ressenti une grande responsabilité en incarnant ce personnage»
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 05 - 2015

Dans un entretien accordé à La Nouvelle République, l'acteur principal du film « Lotfi » est revenu de cette expérience très enrichissante, confiant au passage, la difficulté et la responsabilité d'incarner cette figure marquante de l'histoire révolutionnaire de l'Algérie. Lisons.
La NR : Avant toute chose, parlez-nous de vos débuts dans le cinéma ? Youcef Sehairi : J'ai entamé ma carrière professionnelle en tant que comédien dans le feuilleton «Aïssat Idir» du réalisateur jordanien Kamel Laham en 2008 et j'ai également été distribué dans le feuilleton « Dhakirat el-Djassad » du Syrien Najdat Ismail Anzour, adapté du roman de l'écrivaine algérienne Ahlam Mostaghanemi. Par la suite, j'ai pris part aux deux films du réalisateur Amar Sifodil, «Les jours de cendre» et «Le sang des loups». Ce dernier n'est pas encore sorti en salles, ceci, en plus de certains films comme : le film sur le colonel Lotfi d'Ahmed Rachedi et le film «On n'était pas des héros» de Gueniffi en 2014... J'ai participé, également dans le feuilleton télévisé «Asrar el Madi» de Bachir Sellami. Toutefois, j'ai fait mes premiers pas dans le 4e art avec l'association du théâtre de Laghouat. Pourquoi ce passage des feuilletons dramatiques aux films révolutionnaires ? Peut- être que c'est dû à mon intérêt pour les films révolutionnaires mais cela ça ne m'empêche pas de me glisser dans la peau de toutes sortes d'autres personnages de fiction, comme par exemple des rôles dans des films d'actions. Vous avez interprété le rôle du Colonel Lotfi d'Ahmed Rachedi. N'est-ce pas une lourde responsabilité pour un jeune acteur comme vous ? Au début, j'avais des réticences à jouer ce rôle, je trouvais cela difficile du fait qu'il n'y ait pas de documentation historique assez étoffée sur ce personnage. J'ai éprouvé une grande responsabilité à incarner un personnage aussi important que le colonel Lotfi. Je me suis donc rapproché de ses compagnons, notamment le moudjahid surnommé «Lemkami» mais aussi de ses trois sœurs, Khadidja, Nadra et Fadhela, qui m'ont raconté son parcours militaire et m'ont décrit ses aspects physique, psychologique et comportemental. J'ai également bénéficié de l'aide de mon réalisateur Ahmed Rachedi qui m'a permis d'éclairer ma lanterne sur plusieurs points relatifs à cette icône de la guerre de libération nationale. En définitive, cette expérience s'est avérée enrichissante à tous points de vue. Pourquoi le choix s'est-il justement porté sur vous ? C'est pour ma ressemblance avec le colonel Lotfi, d'ailleurs tout le monde disait que je lui ressemble et j'en étais très content. J'ai pu, par ailleurs, intégrer sa gestuelle en apprenant plus de ses proches sur la manière dont il s'asseyait, comment il parlait, comment il se tenait debout etc. Donc tout cela m'a poussé à m'impliquer davantage dans mon personnage pour donner la plus proche image possible de lui. Vous avez certainement rencontré des difficultés à vous mettre dans la peau de ce héros. Pouvons-nous les connaître ? Au début oui, j'ai eu des difficultés en particulier concernant le manque de documentation fiable sur mon personnage car je voulais à tout prix donner une image juste. Aujourd'hui, je me dis que si j'ai pu interpréter 30% de ce personnage, dans ce cas-là, je suis content et satisfait de mon travail. Certains ont vivement critiqué les scénarii des films retraçant le parcours de personnalités ayant marqué la révolution algérienne. Quel est-il exactement votre avis ? Oui, on a le droit d'émettre des avis sur ces films mais à condition de formuler des critiques objectives. Il ne s'agit pas de critiquer pour le simple plaisir de le faire mais d'apporter des preuves historiques basées sur des archives réelles afin de contredire la démarche de tel ou tel réalisateur. Pour ma part, je considère que ces films comme un éclairage sur une partie de notre histoire dévoilée aux générations post-indépendance mais c'est aux chercheurs et spécialistes du domaine de se charger du côté purement historique. Selon vous, est- ce qu'il est nécessaire, aujourd'hui, de produire des films révolutionnaires en Algérie ? La réalisation et la diffusion des idées révolutionnaires à travers le cinéma est une bonne chose parce que cela fera connaître les grands auteurs de la révolution nationale à nos jeunes. Il est aussi important d'élaborer, également des stratégies de rentabilité des œuvres cinématographiques car le cinéma algérien souffre, aujourd'hui d'un déficit de production et de diffusion. Dans votre carrière professionnelle, quel rôle a présenté le plus de difficultés pour vous ? Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu un rôle facile et je ne me contente jamais des résultats obtenus. Je veux toujours aller de l'avant (rires). Des projets en vue ? Actuellement, je suis en tournage à Constantine sur un film intitulé «Les sept remparts de la citadelle» d'Ahmed Rachedi. Comme je vais participer, aussi à un nouveau projet cinématographique avec le réalisateur Bachir Deraïs.

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