Pas moins de 423 élèves officiers de la Gendarmerie nationale ont prêté serment hier à la Cour de justice d'Alger. Ils seront promus officiellement au grade de lieutenant le 5 juillet prochain. L'évènement organisé en prévision de la prochaine sortie de nouvelles promotions de l'école supérieure de la gendarmerie des Issers (Boumerdès), s'est déroulé en présence de hauts cadres de la gendarmerie notamment ceux chargés du recrutement et de la formation ainsi que de hauts responsables du secteur de la justice. En somme, ce sont 423 élèves officiers dont 52 femmes qui sont concernés par cette cérémonie précédant celles prévues le mois de juin dans les différentes écoles de la gendarmerie à l'occasion de la sortie officielle de nouvelles promotions d'officiers et de sous-officiers. En effet, c'est au terme de l'année de formation 2014-2015 que la Cour d'Alger a abrité l'évènement d'une procédure obligatoire pour tout élève officier de la gendarmerie, avant sa nomination officielle et son orientation aux différentes missions à assurer sur le terrain. Selon les explications fournies par le service de communication du haut commandement, la cérémonie du 30 mai a concerné 423 stagiaires dont 52 femmes de l'école supérieure de la Gendarmerie nationale des 47e et 48e promotions de la formation fondamentale. En effet, les nouveaux promus détenteurs de diplômes universitaires, ayant passé avec succès leur examen de fin de stage devant une commission mixte composée de magistrats et d'officiers de la Gendarmerie nationale, seront nommés au grade de lieutenant à compter du 5 juillet 2015. Il s'agit, souligne-t-on, de futurs officiers qui seront destinés au renforcement et à l'encadrement des unités opérationnelles de la Gendarmerie nationale à travers tout le territoire national. «Les élèves officiers, qui ont prêté serment conformément au décret 108/73/SG/S du 6/06/1973, portant réorganisation de la Gendarmerie nationale, notamment son article 20, ont ainsi accompli les formalités légales exigées et obtenu la qualité d'officier de police judiciaire», a expliqué le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, chef du service de la communication au commandement central. Il a, de même, tenu à signaler que le serment constitue non seulement une reconnaissance légale au gendarme pour exercer ses missions et ses attributions en qualité d'officier de police judiciaire, mais un contrat solennel par lequel il s'engage à être fidèle aux principes de la révolution de Novembre 1954, de les garantir en toutes circonstances, d'obéir à ses chefs et de ne faire usage de la force que pour le maintien de l'ordre, l'exécution des lois et la sauvegarde du pays. «Ainsi le serment est un acte de foi, un engagement d'honneur et le fondement de l'éthique du gendarme», a conclu l'officier supérieur.