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Il faut agir sur les causes profondes des déplacements massifs de populations
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 07 - 2015

Suite à l'accord des dirigeants de l'Union européenne pour transférer 40 000 personnes ayant besoin de protection internationale et pour réinstaller 20 000 réfugiés, le HCR a appelé à une action accrue pour faire cesser la crise mondiale ayant forcé un nombre record de personnes à fuir leurs maisons.
« C'est une étape importante pour trouver des réponses à cette crise mais, de toute évidence, davantage doit être fait, y compris traiter les causes profondes », a déclaré le porte-parole du HCR Adrian Edwards lors d'un point de presse vendredi à Genève. « Il est essentiel que les Etats travaillent conjointement pour trouver des réponses et que l'Europe fasse preuve d'initiative politique et de clairvoyance pour relever les défis en matière de protection internationale pour des milliers de réfugiés », a-t-il ajouté. Durant des entretiens de fin de soirée jeudi à Bruxelles, les dirigeants européens ont convenu de transférer 40 000 arrivants en Grèce et en Italie ayant besoin d'une protection internationale vers d'autres Etats de l'UE d'ici deux ans. Selon le HCR, la participation de tous les Etats membres sera la clé de la réussite de cette initiative. Par ailleurs, l'agence pour les réfugiés a réitéré sa volonté de collaborer avec les Etats membres et les institutions de l'UE sur ces mesures de soutien – ainsi que d'autres – au bénéfice des personnes ayant un besoin en matière de protection internationale. «Ces mesures devront être étendues afin de répondre aux besoins actuels, et le fait que des arrivées par la mer se déroulent en nombre accru désormais en Grèce. Cette initiative peut aider à atténuer la pression sur l'Italie et la Grèce, mais elle doit également être accompagnée d'un meilleur fonctionnement du système de Dublin », a ajouté Adrian Edwards. Le système de Dublin vise à déterminer rapidement l'Etat membre de l'UE qui est responsable [pour une demande d'asile] et prévoit le transfert d'un demandeur d'asile vers cet Etat membre. Habituellement, l'Etat membre responsable est l'Etat dans lequel le demandeur d'asile est entré dans l'UE. Concernant la proposition spécifique pour toute l'UE sur la réinstallation de 20 000 réfugiés, le HCR a exhorté les Etats de l'UE à prendre des engagements concrets au-delà des quotas de réinstallation existants. « Nous appelons également les Etats membres à proposer d'autres alternatives juridiques pour les personnes ayant un besoin en matière de protection internationale – y compris une mise en œuvre plus efficace, opportune et cohérente des procédures de regroupement familial, comme proposé dans l'Agenda européen de la Commission sur les migrations », a déclaré Adrian Edwards.Il a ajouté qu'il faut créer des alternatives réalistes et d'importante capacité pour les personnes en quête de sécurité. Ce serait également le moyen de soutenir les efforts internationaux pour lutter contre la traite d'êtres humains. Le HCR reconnait depuis longtemps l'importance des programmes de retour pour les personnes n'ayant aucun besoin en matière de protection internationale afin de préserver l'intégrité des systèmes d'asile et, à cet égard, l'agence pour les réfugiés fait remarquer que ces politiques devraient être mises en œuvre en conformité avec les droits fondamentaux et le principe de non-refoulement. « Grâce à une assistance plus ciblée, y compris le renforcement des initiatives de développement, la résilience et l'autosuffisance des réfugiés et des populations déplacées internes, les personnes déracinées pourraient retrouver l'espoir et vivre dans la dignité », a ajouté Adrian Edwards. De plus, le HCR a souligné que des opérations majeures d'aide humanitaire, comme la Syrie et la République centrafricaine, sont gravement sous-financées. Le rapport du HCR sur les Tendances mondiales : World at War, publié à la fin du mois de mai, (disponible en version anglaise à l'url : http://unhcr.org/556725e69.html) a montré que les déplacements de populations à travers le monde avaient atteint un niveau jamais encore enregistré. Selon le rapport, le nombre de personnes déracinées à la fin 2014 du fait de la guerre, des conflits et de la persécution avait atteint un pic de 59,5 millions comparativement à 51,2 millions un an plus tôt et de 37,5 millions il y a une décennie. Le HCR appelle à sauver des vies Les passagers d'un bateau surchargé, dont certains ont probablement besoin d'une protection internationale, sont secourus en mer Méditerranée par la marine italienne. La vie de ces personnes était menacée dans leur tentative de rejoindre l'Europe depuis l'Afrique du Nord. GENEVE, 10 décembre (HCR) – Le HCR a alerté, mercredi, sur le fait que la communauté internationale perdait de vue la priorité de sauver des vies dans le climat de confusion qui règne entre les pays côtiers et les blocs régionaux sur la réponse à apporter au nombre croissant de personnes s'engageant dans de dangereuses traversées des mers en quête d'asile ou pour migrer. Dans le cadre des préparatifs en cours pour l'ouverture, ce jour à Genève, du Dialogue 2014 du Haut Commissaire – forum informel de discussion sur les politiques dont la priorité de cette année est la « Protection en mer » -, le Haut Commissaire pour les réfugiés António Guterres a déclaré que certains gouvernements se focalisaient davantage sur le maintien des étrangers hors de leurs frontières que sur le respect de l'asile. « C'est une erreur, et précisément la mauvaise réaction à avoir dans une période où un nombre record de personnes fuient la guerre », a affirmé António Guterres. « Tous les pays ont des préoccupations de sécurité et de gestion de l'immigration, mais les politiques doivent être conçues de manière à ne pas conduire à ce que les vies humaines deviennent des dommages collatéraux ». La nature clandestine de ces traversées en mer rend difficiles les comparaisons fiables avec les années précédentes mais, selon les données disponibles, l'année 2014 connaitrait un niveau record. Selon les estimations des autorités côtières et les informations relatives aux interdictions confirmées et issues d'autres dispositifs de veille, au moins 348 000 personnes dans le monde ont entrepris ces dangereux périples depuis début janvier. La migration constitue historiquement la principale motivation mais en 2014 le nombre de demandeurs d'asile impliqués a augmenté. L'Europe, confrontée à des conflits au sud (Libye), à l'est (Ukraine) et au sud-est (Syrie/Iraq) connait actuellement le plus grand nombre d'arrivées par la mer. Bien que toutes les personnes ne nécessitent pas l'asile, plus de 207 000 d'entre elles ont traversé la Méditerranée depuis début janvier – presque trois fois plus que le précédent pic connu, soit environ 70 000 en 2011 lorsque la guerre civile libyenne battait son plein. Pour la première fois, en 2014, les personnes originaires de pays producteurs de réfugiés (principalement la Syrie et l'Erythrée) sont devenues une composante essentielle de ce flux tragique, à hauteur de 50% du total. En plus de la Méditerranée, au moins trois autres itinéraires maritimes importants sont actuellement utilisés par les migrants et par les personnes fuyant les conflits ou la persécution : dans la région de la Corne de l'Afrique, 82 680 personnes ont franchi le golfe d'Aden et la mer Rouge entre le 1er janvier et la fin novembre en provenance principalement d'Ethiopie et de Somalie et à destination du Yémen ou de l'Arabie saoudite et des pays du Golfe persique. En Asie du sud-est, on estime à 54 000 le nombre de personnes ayant jusqu'à présent entrepris des traversées maritimes en 2014, la plupart en provenance du Bangladesh ou du Myanmar et à destination de la Thaïlande ou de la Malaisie. Dans les Caraïbes, au moins 4 775 personnes auraient emprunté des bateaux entre le 1er janvier et le 1er décembre de cette année, pour fuir la pauvreté ou en quête d'asile. Nombreux sont ceux qui meurent ou qui sont victimes du crime international organisé en chemin. Dans le monde entier, le HCR a été informé de 4 272 décès cette année. Parmi ces morts, quelque 3 419 ont eu lieu en Méditerranée – ce qui rend cet itinéraire le plus meurtrier de tous. En Asie du sud-est, on estime à 540 le nombre de personnes décédées en tentant de traverser le golfe de Bengale. En Mer rouge et dans le golfe d'Aden, au moins 242 personnes ont perdu la vie au 8 décembre, tandis que dans les Caraïbes le nombre de morts ou de disparitions signalées s'élevait à 71 début décembre. Pendant ce temps, les réseaux de passeurs prospèrent et opèrent en toute impunité dans des zones d'instabilité et de conflit, profitant de cargaisons d'êtres humains poussés par le désespoir. António Guterres a déclaré qu'en se focalisant sur des éléments isolés d'un problème multidimensionnel et transnational par nature – impliquant souvent des itinéraires traversant de multiples frontières et s'étendant sur des milliers de kilomètres – les gouvernements se retrouvaient dans l'incapacité de contenir le flux ou d'empêcher les morts en route. « Vous ne pouvez pas utiliser des moyens de dissuasion pour empêcher une personne de fuir pour sauver sa vie, sauf en augmentant les dangers », a affirmé António Guterres. « Il faut s'attaquer aux vraies causes profondes, c'est-à-dire examiner les raisons pour lesquelles les personnes fuient, ce qui les empêche de chercher asile par des moyens plus sûrs, et ce qui peut être fait pour sévir contre les réseaux criminels qui prospèrent dans ce contexte, tout en protégeant les victimes. Cela signifie également disposer de systèmes adéquats pour gérer les arrivées et distinguer les vrais réfugiés de ceux qui ne le sont pas ». Cette année, le Dialogue du Haut Commissaire commence mercredi et se poursuit toute la journée du jeudi. Y participent des représentants des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des garde-frontières, des universitaires, et des chefs et représentants d'organisations internationales partenaires comme l'OIM, l'ONUDC, le HCDH et l'OMI.

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