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Des œufs pourris suite aux grandes chaleurs
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 08 - 2015

Les œufs sont cédés au prix de revient soit à trois dinars la pièce. Sur les étals des marchés, formels et informels, la plaque de 30 œufs est proposée à 150 DA, alors que dans les superettes qui respectent la chaine de froid, la même plaque est fixée à 200 DA. Les aviculteurs sont dans la tourmente depuis le début de la vague de chaleur.
C'est aussi à cause ou grâce au comportement rationnel des consommateurs durant le mois du Ramadhan. Les citoyens n'ont pas fait des excès dans leurs achats. C'est pour cette raison que des centaines de milliers de poulets sont restés en stand-by. Les citoyens évitent de consommer des gâteaux faits à base d'œufs. La médiatisation de l'intoxication de plus de cent personnes a été le coup de grâce aux producteurs d'œufs. Ce n'est que dernièrement que le prix du poulet reprend de la valeur. Bien que cela reste épars. Au niveau des villes côtières, le prix a même dépassé la barre des 320 DA. La demande est très importante par rapport à l'offre. Le prix du poulet rôti avoisine parfois les 1 000 DA, alors qu'au niveau de beaucoup de villes de l'intérieur le même poulet est proposé entre 350 et 500 DA. Au sud du pays, il faut 500 DA pour acquérir un poulet congelé. Où est le problème ? A la lecture de cette information vous êtes en droit de vous poser la question : où est le problème? La réponse est simple : d'abord, il y a le poids du poulet qui est un peu au-dessus de celui du poussin. Donc, c'est un demi-poulet à la place du poulet habituel. Vous direz que c'est l'aviculteur qui est bénéficiaire. Eh bien, non, détrompez-vous ! L'aviculteur s'il s'en sort en équilibre est un champion et il s'estime heureux. Il cède au collecteur le poulet au prix de 140/150 DA qui le revend au propriétaire de l'abattoir entre 180 et 190 DA. Ce n'est qu'à partir de cette étape que les prix se régulent. A ce niveau, les choses sont claires : la règle fait que sur chaque poulet abattu une somme de 50 DA est ajouté au prix d'achat de chaque kilogramme. C'est un deal entre les intervenants. Les grossistes distributeurs qui accordent le crédit par livraison imposent un prix avec un bénéfice entre 15 et 20 DA sur chaque kilogramme vendu. Ils informent leurs clients (les bouchers) du prix de vente dont la marge ne doit pas dépasser les 20 DA. Ainsi, pour un poulet d'un kilogramme au départ, le collecteur livreur prend 40 DA, l'abattoir prend 50 DA, le livreur 15 DA et le boucher encaisse 20 DA, soit un prix au détail de 265 DA le kilogramme. C'est le prix moyen à l'année. Le seul intervenant qui n'a réalisé que peu de bénéfice c'est l'aviculteur. Il lui arrive d'engranger d'importantes sommes. L'un dans l'autre, l'aviculteur vivote un peu au-dessus du seuil de la pauvreté. Des prix volatiles et un marché non encore stable L'Algérie est le seul pays où les prix sont volatiles. Ils peuvent changer une à deux fois par jour. Si ce n'est pas tous les jours. Contrairement à beaucoup d'autres pays où les prix ne changent au maximum qu'une fois par semaine, sinon une fois par mois. La plage différentielle ne dépasse guère les quelques centimes en augmentation comme en perte. Ainsi, tous les intervenants dans ces pays sont gagnants. Ils ont de la visibilité et peuvent faire des prévisions. Nos aviculteurs vivent au jour le jour et naviguent à vue. Pour exemple, dans certains pays avancés et même dans d'autres qui ne le sont pas, il y a plusieurs types de poulets, de poulettes et de coqs qui sont proposés aux consommateurs. Au Brésil, cela fait plus de cinq ans que le prix du poulet n'a pas changé. Le kilogramme de poulet est cédé à 50 DA équivalent, il est stable et au même niveau depuis presque une demi-décade.

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