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Une ville qui s'enfonce dans le pourrissement!
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

A quoi est due cette clochardisation de la localité de Bordj-Menaïel? Pourquoi cette marginalisation de la part des autorités ? Pourquoi la situation tend vers le pourrissement et dont les habitants de cette paisible coquette et charmante agglomération crient à qui veut bien les entendre leur misère noire et un quotidien amer qui n'honore nullement l'histoire de la ville de Ain-Bouharrou et des coquelicots, du fort Turc et autres vestiges, des sites indissociables de l'histoire de la ville car à Bordj-Menaïel les commodités de base y font défaut et pour cela les habitants crient leur désarroi face à la détérioration qui affecte leur patelin et ne savent plus à quel saint se vouer, pour mettre fin à ce calvaire qui n'a que trop durer.
L'ambiance n'est plus la même qu'autrefois, il faisait bon de vivre à l'époque de nos aieux, de nos péres qui savaient prendre la part des choses : Ils étaient analphabétes, pas totalement instruits mais ils étaient intelligents les Amar Naili, Hocine Hamrioui, Djouab Ali, Badis Ahmed, Hamidouche si mouloud, Safri Amar, Bourahla Laid, Bournissa Moussa Omar, Bouharrou Said, Amrous Moh Seghir, Amrous Ali, Amrani Mohamed, Amrani Ahcéne, Mazouzi l'hadj, Kerbouche Ahmed Said,Tadjer Ahmed, Tadjer Omar,Tadjer Aissa, Kaidi Said,Benmechta Ahmed, Benmansour Ahmed, Ouriachi Ali, Mokhfi Moh Méziane, Baouche Allel, Akroum Ahmed,Tachert Baba Azizene, Bouhamadouche plus connu par Zmimi, Khaber Amar Salah, Goumiri l'hadj, Khalem si Mahmoud, Sabeur plus connu par Mezdou, Achour Moh N'Ali, Bendia dar si Rabigh,Toumi si Said, Azazna dar cheikh edechra, Khider Moh Said, Baouali l'hadj toutah , Miloudi Said, Bendia plus connu par Chernanou, Mekiri ( Boulayoune) Hamadache Said...Ils sont partis certes mais c'étaient des gens honnêtes avec un grand « H ». Par les temps qui courent, beaucoup vous diront que les gens honnêtes n'existent plus, est ce vrai ! Entre jadis et le temps présent il y a un grand fossé étant donné que les gens sont devenus plus matérialistes, plus accrocs à l'argent qu'autre chose, d'abord c'est quoi l'honneteté ? C'est un titre qui se mérite dans nos valeurs morales et islamiques : le prophéte Mohamed (Qssl) n'était-il pas considéré comme el amine, essedik, essamouh, el charif. Autrefois les gens se respectaient entre eux, c'étaient des personnes honnêtes porteurs de beaucoup de sens et de vertus. Les citoyens honnêtes de notre temps se font très rares, mais ils existent tout de même, malheureusement ils se comptent sur le bout des doigts et si ils n'existaient pas ça serait la faillite totale des valeurs morales. Dans la wilaya de Boumerdès et plus spécialement dans la région de Zemmouri, où il est enterré Sidi-Ahmed Bel Abbès, était un wali vénéré et respecté qui savait prédire l'avenir. Dans son temps, les gens avaient remarqué qu'il passait son temps à acheter des moutons qu'il égorgeait par la suite, il leur enlevait la viande qu'il offrait aux pauvres et éprouvait du plaisir à noyer dans la riviére la tête et le reste de la peau. Nous savons tous que la tête descent dans l'eau et le reste stagne sur la surface ce qui voulait dire pour Sidi Ahmed Bel Abbès qu'il arriverait un jour où nous assisterons à un changement radical dans notre systéme de vie, c'est-à-dire à la disparition des gens honnêtes et à la recrudescence des personnes de mauvaise foi.» L'eau d'égout montera sur l'eau pure ». Il n'y a pas si longtemps, Bordj-Menaïel était un havre de paix où le civisme et les bonnes manières étaient de rigueur, aujourd'hui, elle est devenue méconnaissable à cause de l'incompétence des hommes qui sont censés la représenter et qui n'ont jamais répondus aux aspirations de la population qui demeure toujours la principale victime, ils viennent aux cafés pour crier à qui veut l'entendre leurs richesses, leurs biens sans se soucier des problémes qui touche la communauté. Que faudra-t-il faire alors dans pareilles situations, les citoyens honnêtes se font rares mais ils existent tout de même, il faut justement réagir, reveiller les consciences et ne pas être passif sur les problémes qui ne cessent d'envenimer l'atmosphére. Où sont passés les cafés d'antan? Nos cafés maures ne sont plus ce qu'ils étaient jadis, des lieux de rencontres conviviales qui ne désemplissaient pas. Que sont devenus le «Petit Montagnard» de Papa Mohamed Naili, un café qui avait accueilli des personnalites politiques (Nahnah, Ghozali et autres) des personnalités sportives (Khalef Mahieddinne, Hannachi Mohamed Cherif, Belloumi Lakhdar, Harraigue, Yahi de l'US Chaouia, Attoui Ali de USM Annaba,) des personnalités culturelles à l'image de Alain Delon et j'en passe), qu'est devenu le café du rond point de Ahmed el kini, lieu de rendez-vous en plein centre-ville, café où l'on servait le meilleur des cafés, il n'existe plus maintenant mais le lieu a toujours gardé son appellation, Il y'a eu egalement le prestigieux café de feu Hamrioui Hocine où l'on peut siroter du thé avec de la cacahuéte et qui demeure toujours en activité grâce au courage de son fils Abdelmalek a tenu à sauvegarder ce creneau (pour ceux qui ne le savent pas Hamrioui Hocine que l'on surnomment Dar el Mhend est décédé lors du tremblement de terre du 21 mai 2OO3 et dont la bâtisse a été effondrée ainsi que le café). Autre café très important «le café d'Alger où se reunissait les tbablas. Le café Chabane réputé pour le negoce, celui de Mazouzi , lieu de rendez-vous pour les visiteurs, le café el Behdja de Ali Ouriachi sans oublier le café des chasseurs des Saidi qui aujourd'hui est un bien appartenant à Amara, chacun avait sa préférence, le cafetier ami des clients pouvait participer à la conversation entamée autour d'une tasse de café fumant dont les effluves arrivent jusque sur le trottoir, aussi il y'a lieu de noter que le café des Goumiri était le plus bruyant pour ses parties de dominos qui se déroulaient au fond de la salle et qui contribuaient à égayer un tant soi peu les lieux, d'ailleurs on organisait souvent des concours de damma, on s'en accommodait lorque on voyait les Hamadache Said, Amrous Said, Abdelhak Madjid, les clients faisaient cercle autour des concurrents qui se taquinaient créant une ambiance bon enfant. Tous ces cafés étaient la fierté du tout Bordj-Menaiel, gérés par des gens honnêtes. C'étaient des hommes au sens propre du mot qui étaient très riches intérieurement, qui avaient vécus avec l'ére de la bougie et du quinquet, ils s'asseyaient sur l'ahssira et une meida comme table à côté d'eux. C'étaient des personnes qui se respectaient entre eux et qui adoraient leur ville,pas comme maintenant où la bêtise des hommes incapables d'assurer la bonne éducation à leurs enfants d'où la question qui se pose : Comment se fait-il que les parents tolèrent que leurs enfants puissent se montrer en tricot de peau, avec un pantacourt et une coupe de cheveux indescente ? Où allons nous ! là est le manque d'éducation, alors basta, basta, basta.

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