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Contre-vérité historique (II)
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 01 - 2016

Une catégorie importante était l'indice d'«hostilité» (à l'égard du projet sioniste, évidemment), fonction du degré de participation du village à la révolte de 1936.
Il y avait une liste de tous ceux qui s'étaient engagés dans la révolte et des familles qui avaient perdu un de leurs membres dans les combats contre les Britanniques. Quant à ceux dont on disait qu'ils avaient tué des juifs, ils faisaient l'objet d'une attention particulière.
Ces derniers éléments d'information ont été en 1948 le moteur des pires atrocités dans les villages, dont des exécutions collectives et des tortures.» (Ilan Pappé). Tous ces renseignements ont pu être recueillis grâce à un réseau de collaborateurs locaux dirigés par des juifs «arabisants».
L'espionnage systématique s'est trouvé grandement facilité par la traditionnelle hospitalité arabe et le manque total de méfiance de la population palestinienne. Le nettoyage ethnique commença, de manière un peu désorganisée, dès les premiers jours de décembre 1947, quelques jours à peine après le vote de l'ONU et trois mois avant l'adoption du plan Daleth.
Quant aux méthodes utilisées par les sionistes à cette époque, le livre d'Ilan Pappé montre qu'elles étaient déjà ce qu'elles le sont aujourd'hui : cynisme, mensonges permanents, propagande éhontée, inversions orwelliennes, invocation incessante du «danger d'une seconde Shoah», crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Un exemple entre cent : comme au Liban et à Ghaza soixante ans plus tard, les tueurs de l'armée juive aimaient ordonner aux civils palestiniens de se rassembler à tel ou tel endroit, et dès que les malheureux obéissaient, on leur tirait dessus ou on les bombardait.
Dès le départ, l'armée, «la plus morale de tous les temps», s'est distinguée par sa brutalité, son sadisme et sa cupidité : pillages et destructions systématiques, viols, exactions en tous genres, assassinats. De la première à la dernière page, le livre d'Ilan Pappé regorge d'exemples concrets plus horrifiants les uns que les autres.
Cela dit, la propagande israélienne a renoncé en grande partie à affirmer que l'exode palestinien de 1948 était volontaire. Les cercles officiels concèdent implicitement que la population arabe s'est enfuie à la suite de l'action israélienne – soit directement, comme à Lydda et à Ramallah, soit indirectement, en conséquence de la panique qui s'empara des populations arabes à travers toute la Palestine (panique d'être massacrées comme à Deir Yassin).
Cependant, même si la vérité historique a été rétablie avec réticence, la direction israélienne a toujours refusé de reconnaître sa responsabilité morale et politique vis-à-vis du problème des réfugiés qu'elle, ou ses prédécesseurs, a sciemment provoqué.
(Suite et fin)


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