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Rivalité politique ou confrontation idéologique ?
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 01 - 2016

Depuis l'accord trouvé entre la communauté internationale et le régime iranien à propos de son dossier nucléaire et la levée substantielle des sanctions internationales, l'Arabie saoudite a senti le danger mortel des Mollahs qui n'hésiteront plus à intensifier leurs activités dans la région du Moyen-Orient en général et à l'intérieur du royaume en particulier. Le royaume s'est retrouvé presque acculé et seul pour faire face à l'ogre iranien et lâché par un soutien politique de l'administration Obama qui apparemment joue sur cette crainte saoudienne pour lui soutirer le maximum d'argent au profit du complexe militaro industriel américain qui est enraciné dans les orientations stratégiques globales des Etats- Unis d'Amérique et aussi pour des calculs purement stratégiques de la Maison-Blanche.
les inquiétudes saoudienes ont raison de l'être vu les fissures et les mésententes qui entourent déjà ses relations avec ses voisins du Golfe au premier lieu, donc l'Arabie saoudite ne compte plus que sur son initiative pour la création d'une coalition islamique pour lutter contre le terrorisme qui est en faite une sorte de front sunnite contre la menace chiite mais apparemment le peu de pays que peut drainer cette initiative ne peut être d'aucune issue parce que le danger viendra simplement par une possible implosion à l'intérieur du royaume , l'exécution du dignitaire chiite par les autorités saoudiennes peut être aperçu comme le début de la fin si les autorités saoudiennes n'arrivent pas à trouver une solution adéquate qui est en premier lieu les reformes profondes nécessaires pour éliminer l'exclusion et les disparités sociales , et aussi tous les maux qui gangrènent la société saoudienne à l'exemple du laxisme et la corruption et bien d'autres faiblesses qui caractérise la gouvernance de cette monarchie. Relation Etats Unis-Arabie Saoudite : du partenariat ou du protectorat ? l'Arabie saoudite a bâti son influence politique et économique sur deux facteurs essentiels : L'Arabie saoudite est avant tout le berceau de l'Islam sunnite qui lui a permis d'asseoir une certaine influence religieuse sur le monde musulman et le deuxième facteur c'est qu'elle recèle les premières réserves mondiales du pétrole qui est source du bon fonctionnement des économies de beaucoup de pays , au premier degré l'économie des Etats-Unis d'Amérique. le 14 février 1945, le président Roosevelt et Abdelaziz Ibn Saoud signèrent le Pacte de l'Uss Quincy qui définit d'une façon claire les relations qui lient les deux pays , les Etats-Unis se voyaient assurés un accès privilégié au pétrole du royaume saoudien et la sécurité énergétique pour leur économie et en échange les Américains offrent une protection militaire et un appui politique donc ces deux pays sont interdépendants, l'un a besoin de l'autre et vice versa. Néanmoins cette interdépendance recèle des lacunes en défaveur de l'Arabie saoudite et s'est répercutée d'une façon négative sur ses orientations politiques et lui restreint son champs d'action qui touche des causes qui sont si chères au monde arabo-musulman dont la royaume est l'une de ses composantes, à l'exemple du conflit Israélo-arabes qui empoisonne le Moyen-Orient depuis plus d'un demi-siècle et qui est source de toutes les turbulences qu'a connue la région depuis la création d'un foyer national juif en Palestine avec une bénédiction et un appui sans faille et permanant des Américains. Donc cette ambigüité de la politique extérieure du royaume lui fait perdre une certaine crédibilité y compris dans son espace vital , et est devenu malgré lui un outil de pression au service des Américains et un point d'appui dans toutes les manœuvres américaines dans la région. Au même temps, le royaume saoudien n'a jamais su profiter de cette relation privilégiée avec la première puissance mondiale; économiquement et militairement , principalement parce que le royaume est resté figé sur un mode de gouvernance dépassé , qui ne répond plus aux attentes et les aspirations du peuple dans ses diverses composantes ,donc son économie est structurellement dépendante des hydrocarbures , et son marché intérieur est totalement dépendant de l'importation ,avec une industrie hors hydrocarbures quasi inexistante , et militairement ses piètres performances contre les rebelles houthis au Yémen avec son lot de dégâts collatéraux énormes en vies humaines et infrastructurelles en dit long sur ses capacités à s'affranchir de la protection américaine et dire qu'elle finance l'industrie d'armements américaine par des achats massifs et répétitifs et le plus souvent inutiles. En janvier 2015 le Roi Salman Ibn Abdelaziz Al Saud succède au trône , et en avril de la même année il annonce des changements dans les postes de responsabilités au sein de son royaume, en écartant ceux nommés ultérieurement par son prédécesseur, au profit des membres de son clan des postes clé du pouvoir ont été attribués à ses proches qui manquent cruellement d'expérience dans une conjoncture très particulière pour le royaume , à l'exemple de celui du ministre de la Défense qui est très jeune et inexpérimenté, ces changements fait au détriment de ceux qui étaient proches du défunt Roi Abdullah augurent au premier lieu une approche sécuritaire très particulière de l'actuel Roi , on sait que son prédécesseur a prôné une politique d'entente et d'ouverture avec la composante chiite dans le royaume, donc ce changement radical de la politique intérieure de l'Arabie saoudite nous renseigne sur le degré de méfiance qu'accorde l'actuel Roi à certains cercles du pouvoir dans le royaume en s'entourant de ses proches dans tous les postes strategiques. Pour le nouveau Roi de l'Arabie saoudite , l'Iran est l'ennemi numéro Un , et il sait qu'elle fera tout pour le déstabiliser , une guerre ouverte et directe entre les deux pays étant exclue par la simple logique que le royaume est sous protection américaine , mais les coups bas et les manœuvres de déstabilisation vont s'intensifier à l'intérieur du royaume ce qui explique clairement le durcissement de la politique intérieure de l'Arabie juste après l'accession au trône du Roi Salman , par crainte et par précaution. Cette approche sécuritaire du nouveau Roi ne fait pas l'unanimité au sein de l'élite saoudienne , avec des nouvelle réglementations qui limitent les activités politiques et l'activisme sociale et la multiplication des arrestations d'ailleurs rien qu'en septembre 2015 les forces de sécurité saoudiennes ont procédé à l'arrestation de 1 500 Saoudiens et plus de 300 étrangers pour suspicion de connections avec Daech. Il faut dire que le Roi se méfie de tout , et voit le danger partout, surtout un danger qui vient de l'intérieur de son royaume , ce qui explique sa méthode rigoureuse et ferme pour éliminer les facteurs de nuisance qui peuvent toucher au premier lieu la famille royale , et en deuxième lieu la sécurité et la stabilité de son pays. Officiellement, l'administration Obama s'est engagée avec le gouvernement actuel saoudien pour un partenariat stratégique qui touche principalement la sécurité régionale et la stabilité économique, et en contrepartie le gouvernement saoudien devra procéder à quelques reformes qui touchent principalement la politique et les droits de l'Homme , en principe les officiels américains sont tenus de ne pas critiquer la politique interne de l'Arabie saoudite dans leur discours donc les reformes promises restent du domaine d'engagement diplomatique privée. Les relations bilatérales sont solides et diversifiées , et touchent presque tous les secteurs économique et social , y compris l'éducation. L'Arabie saoudite tient à sa coopération très étroite avec les Américains pour bâtir une économie forte , et un système éducatif fiable qui répond aux besoins de son économie qui est actuellement totalement dépendante des hydrocarbures , le défit est de taille pour une population jeune ,mais les restreints budgétaires liés surtout à la baisse des cours de baril et aussi des dépenses militaires faramineuses qui progressent crescendo peuvent compromettre toutes ces aspirations. (A suivre)

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