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Une lueur d'espoir avec l'annonce d'un nouveau gouvernement
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 02 - 2016

Les Libyens sont impatients d'avoir un nouveau gouvernement capable d'assurer le règlement de la crise dans un pays divisé et menacé par l'expansion de groupes terroristes notamment l'Etat islamique (EI,Daech), cinq ans après les évènements qui ont conduit à la chute du dirigeant Maamar El-Gueddafi.
Il y a cinq ans, jour pour jour, une contestation populaire sans précédent a commencé en Libye et a chassé du pouvoir, quelques mois plus tard, le dirigeant El-Gueddafi, après 42 ans à la tête de cet Etat. L'ex-leader a été tué, dans la foulée de ces troubles, le 20 octobre de la même année à Syrte (est) . Depuis, la situation en Libye ne cesse de se dégrader sur les plans politique, sécuritaire, économique et humanitaire. Aujourd'hui, le pays est fragmenté avec deux gouvernements rivaux: le premier à Tobrouk (est), reconnu par la communauté internationale et le deuxième à Tripoli soutenu par des milices.
Dans l'attente de l'approbation du gouvernement d'union nationale
Tous les regards sont tournés vers le Parlement reconnu internationalement qui s'apprête à voter sur le nouveau cabinet d'union, annoncé dimanche dernier par le Conseil présidentiel libyen, après de longues et difficiles tractations. L'annonce de ce gouvernement est une "opportunité unique" qu'il faut saisir, pour sortir le pays du chaos dans lequel il se trouve depuis la chute d'El-Gueddafi, selon l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, qui s'efforce de trouver un règlement politique à la crise libyenne, soutenu par la communauté internationale notamment les pays voisins dont l'Algérie.
Le vote sur ce nouveau cabinet, prévu par un accord interibyen conclu le 17 décembre 2015 sous l'égide de l'ONU, a été maintes fois reporté, les parlementaires voulant "connaître le programme et discuter des CV des ministres", selon les justifications données par un des députés, Khalifa al-Deghari. Prévu cette semaine, le vote sur cette nouvelle équipe gouvernementale aura lieu finalement mardi prochain, a annoncé le Parlement libyen reconnu :
Le futur gouvernement sera composé de 18 membres, dont cinq ministres d'Etat et trois femmes, en regroupant les représentants de tous les groupes politiques à travers du pays. Le Conseil présidentiel est composé de neuf membres de factions rivales libyennes et dirigé par Fayez al-Sarraj, appelé à devenir le Premier ministre selon l'accord du 17 décembre.
Efforts inlassables des pays voisins
Depuis le début de la crise libyenne en 2011, les pays du voisinage à leur tête l'Algérie, n'ont épargné aucun effort pour soutenir les Libyens dans la recherche d'une solution politique au conflit qui déchire leur pays. Ainsi, une réunion des pays voisins de la Libye devrait avoir lieu prochainement à Tunis pour coordonner les efforts sur le dossier libyen.
Les pays voisins n'ont pas cessé de souligner la nécessité d'un règlement de la crise libyenne à travers l'installation "au plus vite" d'un gouvernement d'union nationale qui siègera à Tripoli et aura de larges prérogatives pour remettre de l'ordre dans ce pays.
Au cours de leur 7ème réunion ministérielle ordinaire tenue début décembre à Alger, les pays voisins de la Libye (Algérie, Egypte, Soudan, Niger, Tchad et Tunisie), en plus de l'Union africaine, de la Ligue arabe et de l'Union européenne. ont souligné que l'"avènement d'un gouvernement d'entente nationale doit bénéficier de l'aide et du soutien de la communauté internationale pour faire face aux multiples défis politiques, sécuritaires et économiques qui se posent à la Libye".
Le futur gouvernement face à de lourdes tâches
De nombreux défis attendent le futur gouvernement libyen alors que la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par l'absence d'un pouvoir central dans ce pays. Sur le plan sécuritaire, le futur gouvernement devra faire face à l'expansion de Daech qui contrôle désormais la ville portuaire de Syrte et ses environs, profitant ainsi du chaos et du vide politique en Libye.
Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a averti récemment que "tout vide politique serait dangereux". Le gouvernement libyen, une fois installé, devra aussi tenter de freiner le départ de milliers de migrants des côtes libyennes vers l'Europe. L'énorme défi pour le futur gouvernement libyen est de relancer l'économie du pays: si la Libye dispose des réserves pétrolières les plus importantes d'Afrique, estimées à 48 milliards de barils, sa production, environ 1,6 million b/j en 2011, a chuté d'un tiers depuis.
Daech qui n'a cessé de renforcer sa présence ces derniers mois en Libye où il compte environ 3.000 éléments, selon des estimations, a lancé des attaques visant le "croissant pétrolier" situé dans le nord du pays. Une situation humanitaire dramatique attend le nouveau gouvernement libyen: plus de 2,4 millions de personnes ont besoin d'aide en Libye, selon l'ONU qui dit avoir besoin de 165,6 millions de dollars en 2016 faute de quoi la crise humanitaire s'"aggrave".
Pour Syed Jaffar Hussain, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la Libye, les grands dégâts infligés à l'infrastructure dans la majeure partie de la Libye ont eu un impact sur la vie des gens. Il a estimé à 1,3 million le nombre de Libyens qui souffrent de malnutrition en raison de "la détérioration du pouvoir d'achat".
De plus, le système libyen de santé a été fortement endommagé par la "guerre continue en Libye", selon des chiffres officiels, au moins 60% à 70% des hôpitaux sont fermés ou ne peuvent pas fonctionner correctement.


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