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Cette violence qui nous nargue
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 03 - 2016

Une saison s'apprête à se tourner, mais elle est bien écrite par ceux qui l'ont «construite». De qui est composé cette équipe ? Par ceux qui vivent du sport, ceux qui aiment le sport et par ceux qui ne tricheraient pas. Cette même équipe au sein des clubs et des fédérations a des missions et donc des objectifs à atteindre.
Les médias, eux, continueront chaque jour à vous informer sur tout ce qui se passe dans le monde du sport. Mais les écrits ne font qu'informer. Les clubs sportifs veulent-ils réellement avoir des contenus ? Des contenus qui reflètent une qualité qui ferait plomber la qualité sur les marchés sportifs et qui dessouderait sa concurrence tant à l'échelle nationale qu'internationale. Alors, qui refuserait de faire de son club une marque ? Ou de faire participer ses supporters à la réussite. Qui refuserait de s'éloigner de la violence ? Qui refuserait d'être cité comme une référence sur les stades avant et après les matches ? Qui refuserait de combattre la violence ? Ouï, qui refuserait d'améliorer sa stratégie de communication orientée vers ses fans ? Améliorer son site, ses réseaux sociaux, renforcer son territoire d'images. Il est vrai que plusieurs clubs amateurs connaissent des difficultés sportives et financière. Mais au fond, l'idée est d'obtenir la meilleure rentabilité possible, d'avoir le meilleur rapport possible entre les moyens et les résultats. Enfin, comme le soulignait un expert lors d'une enquête, les sponsors acceptent de payer des prix équivalents à ceux d'avant la crise, mais demandent plus en contrepartie. Plus de visibilité, mais aussi plus d'opportunités de relations publiques ou de solutions permettant de doper le chiffre d'affaires. Le sponsoring n'est plus traité comme du simple achat d'espace offrant une visibilité sur des maillots ou des panneaux, mais comme une véritable plate-forme à la fois de communication - interne ou externe - et de promotion commerciale. C'est bien beau de tenter de minimiser les effets de cette violence dans nos stades qui colle, comme de la glue à notre sport. Encore faut-il, en vue de cerner ce fléau, être en mesure d'identifier ceux qui sont derrière, d'en déterminer le profil. Pour le professeur de philosophie antique à l'université de Lyon III-Jean Moulin, Jean-François Pradeau «la violence, la vulgarité et la bêtise vont de pair, on peut sans doute répondre que ce sont des caractéristiques qui collent bien au cliché. Mais on manquera comme toujours l'essentiel : dans les tribunes, il y a du savoir, de la culture, des traditions, de l'amour et de la joie. Il suffit d'y passer cinq minutes pour s'en rendre compte» et d'ajouter «il n'y a pas de culture du sport. C'est l'un des points aveugles de notre modèle éducatif, qui considère que l'éducation est une formation des âmes et qui relègue l'éducation physique à une discipline marginale, exercée par des pédagogues de second rang.» Mais chez nous, personne ne semble pouvoir ou vouloir apporter le traitement adéquat. Pas plus tard que le week-end écoulé un cas atteste de l'inconscience, de la légèreté et l'irresponsabilité des uns et des autres qui se sont faits jour. Les cancres du stade se sont livrés à des duels verbaux rivalisant autour de la palme de la bêtise... Cette dernière sortie de deux présidents de clubs (JSK et de la JSS) illustre parfaitement le climat qui règne au niveau de quelques clubs. Pour les professionnels, c'est à partir de ces faits, que s'abreuve la violence. «La violence sur les personnes, sur les biens, les expressions publiques ou privées, la violence symbolique, les injures, les incivilités, les agressions verbales ou gestuelles et l'on pourrait prolonger l'énumération, envahissent le quotidien et les médias font largement l'écho. Mais les concernés iront-ils jusqu'à prendre des sanctions exemplaires envers les auteurs ? Les présidents et entraîneurs sont pourtant censés donner l'exemple et servir de référence à leurs joueurs, mais aussi à leur image et à celle du club auxquels ils s'identifient. Cette dérive est grave, selon des professionnels qui s'offusquent de découvrir que la violence peut trouver espace chez ceux qui gèrent nos clubs sportifs !» D'autres techniciens de la balle ronde se limitent à rappeler que ces messieurs sont également censés être assujettis aux lois et règlements au même titre que les joueurs. «Ils sont donc automatiquement touchés par les sanctions en vigueur». Un autre expert en droit nous dira qu'il y a donc moyen de les mettre hors d'état de nuire ceux, parmi eux, qui empêcheraient le sport d'évoluer, voire d'être conçu comme il doit l'être avec les nobles valeurs qu'il est, de facto, appelé à véhiculer. C'est à ce niveau que tout explose. Une explosion qui dépeint ce qui secoue nos clubs. La violence est un tout. Le parasite peut frapper au sein des supporters, joueurs, encadrements, gestionnaires, une étincelle suffit pour que notre football soit jeté au fond de ses propres filets. Il est de nature à condamner ce fléau et, servir fort pour éviter à ce que nos clubs ne deviennent des écoles de formation de la violence. «Les parasites empestant le public, ceux contribuant à dénaturer le sport, à le vider de son sens en l'affectant de comportements irresponsables et barbares, ne doivent avoir droit à aucune indulgence.» Les avis s'accélèrent, se rejoignent et condamnent de pareils fats qui conforte la destruction de notre football, ce qu'il n'a jamais connu par le passé. La rue attend de la ligue une réponse qui enseignerait ces messieurs sur le comment conduire un club vers des résultats honorables mais pas vers des résultats qui déshonoreront le sport en général. Enfin, notre sport subit certes, mais restons optimistes, les choses devront s'améliorer y compris du côté de ces entraîneurs qui démissionnent.

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