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L'expansion djihadiste semble irrésistible
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 03 - 2016

150 morts en trois mois, des quartiers contrôlés par Al-Qaïda, des attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI): Aden, deuxième ville du Yémen, vit au rythme de la violence des jihadistes qui défient le gouvernement et la coalition arabe venue l'aider, selon des experts.
Pour la première fois depuis un an, des avions et des hélicoptères de cette coalition interviennent depuis ce week-end contre des cibles jihadistes dans la cité portuaire du sud. Mais des analystes doutent que l'opération soit décisive et que l'expansion du jihadisme soit stoppée.
Les détracteurs de la coalition et du gouvernement yéménite, qui ont repris le contrôle de cinq provinces du sud l'été dernier, dénoncent le laxisme et la responsabilité des autorités qui ont collaboré avec des combattants islamistes et ont même parfois fourni des armes aux jihadistes. "Il n'y a pas d'alliance, mais une cohabitation de facto", note un expert militaire occidental.
L'autorité de l'Etat s'est effondrée lorsque des rebelles chiites Houthis, accusés de liens avec l'Iran, sont entrés dans la capitale Sanaa en septembre 2014. Six mois plus tard, en mars 2015, une coalition arabo-sunnite de dix pays intervenait militairement en soutien au gouvernement, mais celui-ci n'est pas parvenu à rétablir l'autorité dans les provinces "libérées". Au contraire, les rangs jihadistes n'ont cessé de grossir avec une compétition croissante entre Al-Qaïda et l'EI.
Et, à part les Emiratis, la coalition ne semble pas pressée de combattre ces islamistes, indique une source sécuritaire yéménite. "Aqpa (Al-Qaïda dans la Péninsule arabique) et l'EI sont sans doute les principaux bénéficiaires de la guerre" au Yémen, souligne l'International Crisis Group (ICG) dans un récent rapport. Les deux groupes sunnites, "idéologiquement ennemis" des Houthis et qui traitent d'"apostat" le gouvernement yéménite, "ont déployé leurs combattants dans les territoires laissés vacants par les deux protagonistes", ajoute l'ICG.
Armes aux djihadistes
"Des armes et des ressources destinées aux anti-Houthis ont fini entre les mains d'Aqpa et de l'EI, une tendance qui devrait se poursuivre si les Houthis battent encore en retraite", avertit l'ICG. Face aux Houthis et à leurs alliés --des unités militaires restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh--, les forces gouvernementales, affaiblies et marginalisées, se sont appuyées sur la "Résistance populaire", un corps hétéroclite de miliciens.
Ces miliciens se recrutent parmi des islamistes salafistes, des séparatistes sudistes et des jihadistes, explique Zeid al-Sallami, spécialiste des groupes islamistes. Après la reconquête du sud, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a décidé d'intégrer ces combattants dans l'armée et la police en leur assurant une formation. Mais le processus a été fragilisé par "un manque de moyens financiers et l'absence d'un mécanisme clair pour sa mise en oeuvre", indique Ali al-Ahmadi, ex-responsable de la "Résistance populaire".
"Frustrés, de nombreux résistants ont fini par rallier Al-Qaïda et Daech (acronyme en arabe de l'EI)", ajoute cet islamiste, précisant que ce mouvement a notamment profité à "Al-Qaïda qui, pour avoir participé à la Résistance, était plus proche de nos jeunes combattants".


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