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L'entreprise en cessation de paiement
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 03 - 2016

Rien ne va plus au complexe sidérurgique d'El-Hadjar ArcelorMittal Algérie où,faute de décideurs et de moyens financiers, la société encore sous contrat de partenariat avec le groupe leader mondial de l'acier est en situation de cessation de paiement envers ses 5 000 salariés et ses prestataires de services.
Alors que le Conseil des participations de l'Etat (CPE) tergiverse quant à entériner la décision de rupture du contrat de partenariat, le groupe Industrie et métallurgie (Imetal) ne trouve pas chaussure à son pied. Il n'a toujours pas désigné un directeur général pour gérer la nouvelle entité industrielle. Depuis l'annonce en octobre 2015 par le ministre de l'Industrie, Abdesselam Bouchouareb, de la récupération de la totalité des actifs du capital social ArcelorMittal Algérie, l'entreprise accumule les déficits budgétaires. Aujourd'hui, le montant de ses créances est tellement important qu'il compromet même son existence. De sources proches du dossier affirment que la gestion des ressources humaines et autres activités secondaires plombent sa trésorerie. S'y ajoutent la consommation énergétique (redevances eau/électricité), les prestataires de sécurité, des agents de contrôle du patrimoine, des techniciens de surface, des sociétés de nettoyage, des agents de maintenance... «Le véritable problème d'ArcelorMittal Algérie n'incombe pas directement à la direction générale en roue libre depuis octobre 2015. Il relève du ministère de l'Industrie dans l'incapacité de débloquer la situation», tient à préciser un cadre. Sur un tout autre registre, parler de redémarrage de la production en mai 2015, alors que rien n'est fait pour préparer cette échéance, relève de la démagogie. En l'état actuel des choses, il est quasiment impossible de restructurer l'entreprise et d'élaborer un business plan. Le faux bond du CPE quant à entériner la rupture du partenariat confirme que la recapitalisation décidée en octobre 2015 par le gouvernement, a été faite à la va-vite. La sonnette d'alarme a été tirée ces derniers jours par le déplacement à Alger de trois cadres. Ils s'étaient fixé pour mission d'alerter les responsables du groupe Imetal du chaos financier que vit l'entreprise. Celle-ci est incapable d'honorer ses échéances vis-à-vis de ses créanciers. La décision prise par le Conseil des participations de l'Etat (COC) de remettre à plus tard sa décision d'entériner la rupture du contrat de partenariat avec le groupe franco-indien ArcelorMittal n'est pas faite pour clarifier la situation. Et si le règlement des salaires de mars est sérieusement hypothéqué, l'absence d'un décideur a freiné toutes les autres activités liées à la production sidérurgique. A l'exemple de celles des filiales ArcelorMittal Alfapipe et ArcelorMittal Mines Tébessa logées à la même enseigne que la maison mère ArcelorMittal Algérie. Ce sigle synonyme de partenariat est toujours en vigueur à 51% des actifs du capital social au profit du gouvernement algérien et à 49% au groupe ArcelorMittal leader mondial de l'acier. Ce que confirme le silence dans lequel s'est confiné le groupe Imetal. Du moins son premier responsable qui a refusé de se prononcer sur la défaillance du CPE. Le même refus a caractérisé les autres questions telles que celles sur : le nouveau sigle et l'appellation de la nouvelle entité industrielle complexe sidérurgique El-Hadjar ainsi que le nom de son nouveau DG. Rien aussi sur la date prévue pour la mise en marche des installations de production après la réhabilitation et sur la capacité de production prévue durant la première phase de démarrage. Jamais, depuis l'indépendance, la sidérurgie nationale représentée à ce jour par le complexe d'El-Hadjar n'a atteint un tel niveau de déchéance. La crise s'était accentuée au lendemain de la cession de la majorité des actifs du capital social à ArcelorMittal leader mondial de l'acier en septembre 2001. Depuis la remontée de la pente ne s'est jamais produite. Bien au contraire, il y a eu une baisse constante de la production pour de 800 000 baisser à 300.000 en 2015. Plusieurs années de protection commerciale, sur divers produits phares comme le rond-à-béton n'auront, semble-t-il, pas été suffisantes pour aboutir au relèvement structurel de la compétitivité industrielle. Bien que rien ne transparaisse encore en termes de désignation du manager général de la nouvelle entité sidérurgique, il est dit que le reste de l'année 2016, sera de transition et d'accélération de la mise en œuvre du plan de renforcement de la compétitivité. Selon nos sources, cette stratégie serait fondée sur deux axes majeurs: une nouvelle politique de gestion de la production et une amélioration de celle financière.

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