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Souveraineté économique, dites-vous ?
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 04 - 2016

La souveraineté d'un pays se mesure à sa capacité d'indépendance économique. L'Algérie a longtemps dormi sur ses lauriers pétrolifères, au point où le calcul de ses budgets de fonctionnement et sa balance des paiements se faisaient en fonction de critères sociaux qui ont poussé l'Etat et sa population à vivre au-dessus de leurs moyens.
La facilité avec laquelle les richesses de notre sous-sol étaient exploitées et commercialisées, dans des marchés longtemps suspendus à la demande sans cesse croissante d'une industrie de consommation, a avec le temps anesthésié les autres secteurs productifs de richesses, au point où les exportations hors hydrocarbures sont restées durant une éternité insignifiante par rapport à la vente des hydrocarbures et ses dérivés. L'entrée massive des pétrodollars dans les caisses algériennes ont fini le temps aidant à faire déprécier notre monnaie nationale dont la substance en termes de compétitivité-prix hors pétrole a contribué à éroder sérieusement le dinar tout en bloquant les exportations hors hydrocarbures. Plusieurs secteurs macroéconomiques pouvant faire rentrer des devises ont été pénalisés par un seul secteur, celui des hydrocarbures, citons à titre d'exemples l'industrie manufacturière qui a été désindustrialisée dès le milieu des années quatre vingt, l'agriculture, et le tourisme. En termes plus clairs, notre pays a développé un système économique superficiel, donc toxique. Un pays, quel qu'il soit pour être souverain, devrait en priorité veiller à l'essor des secteurs économiques concurrentiels à l'international. La souveraineté économique est capitale de nos jours face aux prédateurs néocolonialistes et impérialistes. L'Algérie vient après la résilience aux chocs extérieurs inférés par la chute brutale des prix du pétrole, de rectifier sa politique en reconstituant les mécanismes d'un modèle économique propre aux pays qui ne disposent pas de richesses fossiles ; dans ce cadre, nous apprenons que notre agriculture exporte et va même conquérir les marchés asiatiques pour y incruster la saveur exceptionnelle de nos produits. L'industrie manufacturière reprend doucement du tonus en attendant que le tourisme se débarrasse de ses tabous improductifs. Demain 17 avril, l'emprunt obligataire sera ouvert aux particuliers et aux entreprises. L'argent récolté servira, selon les autorités, à financer la croissance économique. Cette opération financière sera un véritable test pour jauger «le patriotisme» des fortunés algériens qui laissent leur argent somnoler, par peur, sinon par méconnaissance, de cette réalité imposant que le capital est de nos jours la seule richesse durable en économie bien sûr.

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