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Trump a-t-il suggéré d'abattre Hillary Clinton ?
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 08 - 2016

Lors d'une réunion en Caroline du Nord, Donald Trump a invoqué le second amendement pour arrêter Hillary Clinton dans la course à la présidence américaine. La déclaration a suscité une vague d'indignation.
Le second amendement pour neutraliser Hillary Clinton. Voilà la solution qu'a trouvée Donald Trump. Dans la nuit du lundi à mardi, le milliardaire a laissé entendre, lors d'un meeting en Caroline du Nord, que seuls les défenseurs du port d'arme étaient à même de stopper son adversaire démocrate, ou les juges qu'elle pourrait nommer à la Cour suprême. La déclaration a provoqué, sans surprise, une vague d'indignation et de condamnation. Les propos du candidat à la Maison Blanche ont en effet été interprétés par de nombreux médias et observateurs comme un appel à user de la violence pour stopper Hillary Clinton dans sa course à l'investiture. «En gros, Hillary veut abolir le second amendement [qui garantit le droit de posséder des armes, NDLR]», a déclaré Donald Trump. «Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les gars. Quoique... avec le second amendement... peut-être qu'il y a une solution, je ne sais pas», a-t-il ajouté, laissant sa phrase en suspens. «Une banalisation de la violence» Une absence de conclusion qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Le sénateur démocrate du Connecticut, dans le nord-est des Etats-Unis s'est dit «dégoûté». En 2012, la région avait été marquée par le meurtre de 26 personnes, dont 20 enfants dans une école de Newton. «Ce n'est pas un jeu, des gens instables armés de puissantes armes à feu et une haine irrationnelle pour Hillary vous écoutent, @realDonaldTrump», a écrit Chris Murphy. L'ancien directeur de la CIA, Michael Hayden, s'est aussi exprimé sur la question. Ce sympathisant républicain a qualifié ces propos «d'extrêmement saisissants», qui «suggèrent soit une référence de très mauvais goût à un assassinat politique et une tentative d'humour, soit un incroyable manque de sensibilité». D'autres personnalités, comme le producteur Rob Reiner et l'ancien joueur d'échec Garry Kasparov, ont également réagi. «J'ai bien entendu ? Donald Trump vient-il de suggérer d'abattre une candidate à la présidence pour protéger le second amendement ? C'est de la folie !» «Trump blague sur le fait que quelqu'un puisse tirer sur Hillary : c'est malsain et dangereux. C'est comme cela que les déséquilibrés sont incités au meurtre. C'est une banalisation de la violence.» Le directeur de l'équipe de campagne d'Hillary Clinton, Robby Mook, a accusé Donald Trump d'utiliser un «langage dangereux». «Une personne qui cherche à devenir président des Etats-Unis ne devrait pas lancer un appel à la violence sous quelle que forme que ce soit», a-t-il souligné. «Des propos dangereux» Face au déferlement de critiques, le camp de Donald Trump a publié un communiqué qui fustige les «médias malhonnêtes». D'après le document, le milliardaire voulait simplement dire que le groupe très soudé de défenseurs du port d'armes empêcherait Hillary Clinton d'être élue en votant massivement pour leur favori. «Cela s'appelle le pouvoir d'unifier. Les supporters du second amendement sont très dynamiques et sont complètement unis, ce qui leur confère un grand pouvoir politique», a écrit Jason Miller, principal conseiller en communication du milliardaire. De fait, la NRA n'a pas manqué d'appeler sur Twitter les partisans du second amendement à ne pas voter pour Hillary Clinton. «Fait : le deuxième amendement est au cœur du scrutin en novembre. Tous ses défenseurs doivent s'unir pour battre Hillary Clinton. #JamaisHillary», a écrit le lobby des armes sur le réseau social. Seule la Cour suprême aurait la possibilité de modifier l'amendement garantissant le port d'armes. Or, l'un des neufs postes est vacant depuis la mort mi-février du juge ultra-conservateur Antonin Scalia. La Cour est donc aujourd'hui divisée entre quatre progressistes et quatre conservateurs. Un équilibre qui devrait probablement être rompu par le successeur de Barack Obama, à qui il reviendra de nommer le nouveau juge remplaçant Antonin Scalia.

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