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Une plainte contre Damas déposée à Paris pour «crimes ­contre l'humanité»
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 10 - 2016

La justice française pourrait enquêter sur la disparition, en 2013, de Mazen Dabbagh et son fils Patrick, tous deux Franco-Syriens, dans une prison du régime.
Pour la première fois, lundi 24 octobre, une plainte contre X pour «disparitions forcées, torture et crimes ­contre l'humanité» concernant le cas inédit de deux victimes françaises présumées disparues dans les geôles du régime de Bachar Al-Assad, devait être déposée auprès du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Portée par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), cette plainte concernant le conflit syrien est la première à avoir des chances d'aller plus loin que les enquêtes actuellement en panne au pôle génocide du TGI. Le plaignant, Obeida Dabbagh, est un Franco-Syrien de 64 ans, ingénieur de métier, vivant en France. Depuis 2013, il est à la recherche d'un de ses frères et d'un neveu, disparus tous deux à Damas. Son neveu était âgé de 20 ans et étudiait à la faculté de lettres quand il a été interpellé le 3 novembre 2013 à minuit, à son domicile, par des personnes déclarant appartenir aux services syriens de renseignement. Ces derniers ont indiqué vouloir l'emmener pour l'interroger, sans autre précision. Le père du jeune homme, qui était le conseiller principal d'éducation de l'école française de Damas, a été arrêté le lendemain, en pleine nuit également, par une dizaine d'hommes armés, lui indiquant qu'il avait «mal éduqué» son fils. Jamais impliqués dans des mouvements de contestation Le père, Mazen Dabbagh, âgé de 57 ans, et son fils Patrick ont tous les deux été emmenés en novembre 2013, à Mezzeh, où se trouve le centre de détention des services de renseignement de l'armée de l'air syrienne. Un endroit unanimement décrit comme l'un des pires centres de torture du régime. Mazen Dabbagh et son fils Patrick n'avaient jamais été impliqués dans des mouvements de contestation, ­selon la FIDH et la LDH. Si la plainte de leur oncle et frère Obeida Dabbagh a des chances de prospérer aujourd'hui, c'est parce que Mazen et Patrick ont la double nationalité franco-syrienne. Une nationalité française obtenue grâce à la mère de Mazen, une Française mariée à un Syrien. Ce critère est indispensable pour que la justice française soit compétente dans ce dossier dont les faits ont eu lieu à l'étranger. Le 7 juillet, une autre plainte avec constitution de partie civile contre X, pour «disparition forcée, torture et homicide», a été déposée auprès du TGI de Paris. Il s'agit de celle d'un pédiatre franco-syrien de 57 ans dont le frère a disparu, fin 2014, dans la prison de Sednaya, près de Damas. Mais le frère de cet homme n'ayant pas la nationalité française, la plainte est suspendue à une décision de la Cour de cassation.

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