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La population en souffrance à cause de l'incompétence des hommes
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 12 - 2016

Effectivement, la situation actuelle de la localité de Bordj-Ménaïel est désolante et même choquante. El ce, à cause de l'incompétence des hommes qui occupent le devant de la scéne. C'est là un constat amer qui n'honore en aucun cas les habitants de cette charmante et paisible ville.
La ville du «quinze et demi» agonise depuis plusieurs années à cause des promesses, des mensonges de certains gens malhonnêtes qui lors des élections promettent monts et merveilles à leurs électeurs mais une fois installés que ce soit comme maires ou élus, ils tournent leurs vestes pour s'occuper de leurs propres affaires, ils n'ont jamais pu changer quoique ce soit et n'ont pu permettre à Bordj-Ménaïel de se développer et de promouvoir des activités industrielles, commerciales, touristiques, culturelles et sportives en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population ménaïlie qui ne cesse de subir les conséquences désastreuses. Tout le monde reconnaît que cette agglomération était réputée hospitalière de par la gentillesse de ses habitants, une ville ouverte à tout le monde et où chacun venait se ressourcer et trouver son équilibre moral, chaque visiteur était ébloui par l'attitude admirable de tant d'amabilité de ses habitants. Pour ceux qui ne le savent pas, la localité de Bordj-Ménaïel plus connue par la cité des coquelicots avait apprivoisé deux grands noms de la révolution algérienne, le colonel Amar Ouamrane et aussi l'un des grands négociateurs des Accords d'Evian le stratége colonel Krim Belkacem et possède une grande et riche histoire à tous les niveaux, que ce soit culturel, sportif, social, économique avec un passé glorieux rempli d'évènements de grande envergure durant la guerre de libération nationale. Pourquoi cette situation d'abandon ? La réponse est simple : c'est la faute à la génération 1980 à ce jour qui n'a pas pu remplacer les anciens qui ne sont plus de ce monde qui, eux, étaient une source de référence positive à tous les niveaux. Ils sont partis ceux qui étaient réputés défendre la localité par la transparence, la bonne parole, l'hospitalité, l'aide aux plus démunis. La génération actuelle se caractérise par un appétit vorace qu'elle satisfait en concourant à la perte de valeurs essentielles de toute société qui veut avancer (sens de la famille, entraide, valeur du travail, honnêteté, probité et sens de l'honneur), tout cela s'est perdu au fil du temps, laissant place à la loi de la jungle, c'est-à-dire la loi du plus fort et du plus riche. Bordj-Ménaïel a perdu son âme (Rouh) quelque part en cours de route dans une course effrénée qui a enfanté des groupes d'intérêts, les gens sont devenus plus matérialistes que jamais, leurs discussions n'honorent en aucun cas les personnages. Ils sont partis les « Zouamas», les personnes honnêtes et infaillibles qui pleurnichaient leur ville, ceux qui ont toujours défendu avec puissance de force et d'autorité la ville des Coquelicots, de vrais hommes qui adoraient orchestrer les situations car ils étaient très entreprenants, actifs et dynamiques qui ont toujours mené des combats pour les causes justes, ils étaient et resteront la fierté de la ville pour l'éternité, eux qui reposent au cimetière de lalla Aïcha ou de Sidi Smid et qui ont pour noms : les Bouhamadouche (Zmimi) Ouriachi Ali, Djouab Ali (Kabrane) Badis Ahmed, Bournissa Omar (Moussa Omar) Amrous Ali (Hamou Nassaïd) Amrani Ahcène et Mohamed (Moh bel Hadj) Bourahla Laïd, Bouharrou Saïd, Hamidouche Mouloud (El-Abbassi) Abdenour Hacène (pharmacien) Mansouri Abdelmadjid, Ouriachi Slimane, Hamrioui Hocine, Benmechta Ahmed, Naïli Amar, Amara Ahmed (directeur de CEM et maire) Mazouzi l'Hadj, Bentarzi Moh Saïd, Ghalem (Si Mahmoud) Ouradi (Koum Ahdache) les frères Azazna» plus connus par dar cheikh e dachra» Miloudi Saïd, Bouchareb (Embarek Ben Aïssa) Guenoun (Ali Moh Omar) Tachert (les Babaazizane), les familles Toumi, les Tadjer, les Agraniou, les Lafer, les Amazouz, et des centaines d'autres qui étaient des hommes au vrai sens du terme, qui avaient vécu avec des valeurs et des principes fondamentaux basés sur le respect, l'amour d'autrui, du pays et surtout de la religion musulmane. Ils ne sont plus de ce monde certes, mais malgré cela, ils demeurent l'image de marque de la ville de Bordj-Ménaïel. Que l'on nous excuse si on a omis de citer d'autres noms car une chose est sûre, tous ceux qui ont cotoyé ces personnages les décrivent comme d'honnêtes citoyens, des sages et des érudits, avec des qualités d'intelligence qui leur ont permis de s'acquitter à merveille de leurs rôles de responsables de famille, d'avoir su gérer convenablement leurs foyers en bons pères de famille. La population de Bordj-Ménaïel leur reconnaît le leg d'un bien très précieux, à savoir la bonne éducation, le savoir-faire, l'Islam et le respect d'autrui. C'étaient des personnes qui agissaient collectivement et ce, pour le bien de la société, ce qui n'est plus le cas actuellement, car il y a un manque d'hommes. Les élections approchent et Bordj-Mènaïel a besoin de changement. Pour cela il faudra des hommes intègres et disponibles censés les représenter dignement et honorablement et ramener le changement pour la localité de Bordj-Ménaïel.

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