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L'âme éternelle de Béjaïa l'ancestrale
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 01 - 2017

Par un passé qui reste gravé pour la postérité, cette place séculaire était toute l'âme de la ville de Béjaïa. A la fois lieu commerçant, mais aussi carrefour pour de simples rencontres, et de grandes célébrations, un lieu voué au savoir, à la foi et piété. La mosquée imposante qui y trône depuis des siècles, à ses côtés sa medersa. Haut lieu grandiose, cher, portant un nom autant adulé et glorifié... Sidi-Soufi.
A l'image d'une citadelle, sa vaste cour dallée, compte une lignée de plataniers plusieurs fois centenaires, trois lignes de vieilles boutiques, aux devantures ornées par des arcades de style arabo- mauresque. Une de ses éventaires est appuyée au flanc de la gardienne de ville, lalla Gouraya, tandis que l'autre façade donne sur la mer. Une grande bleue, qu'on peut admirer à satiété de la partie latérale de la mosquée, qui fait office de balcon et lieu de détentes en temps caniculaire. Deux longs escaliers mènent en contrebas vers les vestiges du mur de la cité antique Bab el Fouqa, l'autre renvoie vers un lieu non moins célèbre : le marché phillipe, récemment rénové. Si ce marché désormais couvert, constitue un point de chute, notamment le soir, avec l'attente des chalutiers, il déborde pour autant vers tout le périphérique, jusqu'à la porte principale de cet édifice culturel et cultuel. Enfin, en sa partie ouest est une autre voie vers les vieux quartiers de Bab Ellouz, et les bâtiments. L'endroit qui s'animait il y a si peu en permanence, était le symbole d'un parfait carrefour amical et familier et un centre, qui contait et décantait les joies et peines des citadins, où s'animaient leurs fêtes et se relataient leurs défaites sportives... c'est un lieu de tous les rendez- vous et arrêt de tous les déplacements, et celui des rassemblements aux retours. Les senteurs enivrantes de ses cafés préparés traditionnellement sur braise, bouillis en dosettes de cuivre, ne pouvait laisser insensibles, les veilleurs ramadhanesque ou ceux de qâadates du châabi d'une époque à forte teneur nostalgique, Bien que ressuscités de temps à autres, ne se ressemblent guère. Désormais, les commerces qui l'animaient, et les vieux métiers qui s'y pratiquaient avec enthousiasme, il n'en reste aucun, leurs portes en sont closes et leurs murs par « vieillissement » s'effritent et se lézardent, seuls quelques cafetiers et coiffeurs résistent encore et relâchent pour leurs part, par perte de profit ou d'âge avancé. A l'image de la vieille ville, cette merveille se vide et perd de sa ferveur progressivement, elle ne s'emplit que les vendredis à la faveur de la prière, sinon pour le reste de la semaine, l'affluence, est des plus faible. Même si nombreux férus des lieux, émargent par fidélité sans faille, opérant des retours au bercail qu'ils ont eux même quitté et déménagé ailleurs, ce qui donne certes, l'impression d'une présence, mais n'emplit pas les lieux comme ce fût d'antan. Si les quartiers immédiats qui sont dans un état de délabrement avéré, menaçant ruine, cet endroit majestueux, reste dans un état de conservation parfaite, avec un entretien régulier et quelques restaurations qui s'impose de suite, elles ne peuvent que lui être bénéfiques et l'embellir davantage, qu'il ne l'est déjà. A quelques mètres de là, la porte des étendards est sérieusement fissurée et mérite qu'on y regarde en sa direction.

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