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Mise sur pied d'une commission nationale des aires protégées
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 01 - 2017

En 1830, la surface globale des forêts avoisinait selon des statistiques quelque 21 % du territoire national, désormais ce chiffre a régressé de 10 %. Situation des plus dramatiques, dès lors où ces pertes faramineuses ne sont pas du fait d'une gestion raisonnable des ressources naturelles, mais d'une exploitation quasi sauvage, qui ont concouru à ce bouleversement.
La forêt en a été tellement pillée de ses richesses, saccagée de nuit par les bourreaux de la tronçonneuse, sans aucune norme ni retenues, que le peu qui lui restait a été achevé par des incendies ravageurs. Ces écosystèmes forestiers qui en sont un poumon et réserves naturelles à même d'assurer un développement durable sont d'autant plus adaptés au tourisme, sports, villégiature, qu'aux curiosités scientifiques. Si l'idée des parcs nationaux remonte à la période allant de 1923 à 1929, où une dizaine ont été créés, aujourd'hui, on compte 18 aires protégées représentant 23,80 % du territoire national, dont 12 parcs nationaux, 4 réserves naturelles et 4 réserves cynégétiques. Nombreuses autres aires pourraient s'ajouter à ce grand patrimoine et y être classées, à l'exemple des massifs forestiers de l'Akfadou, des Babors, dont le second est en voie de validation de l'étude (réunion prévue à cet effet à la fin du mois de janvier et regroupera les trois wilayas de Béjaïa, Jijel et Sétif. C'est dans cette optique qu'a été instituée «la commission nationale des aires protégées» qui supplée par la commission de wilaya aura la charge de proposer et de classer ces espaces. Le décret 16-259 du 10 octobre 2016 fixe la composante de cette structure, ses modalités d'organisations et son fonctionnement. Elle comprend 10 ministères, une agence nationale, un centre national, un commissariat national et deux membres d'association, tout comme elle peut faire appel à toute personne susceptible de l'éclairer en cas de besoins. La présidence de la CN échoit au ministre chargé de l'Environnement, la présidence de la CW est assurée par le wali. Ces structures appuyées par un mouvement associatif auront désormais à prendre en charge ce dossier des aires protégées et de lever toutes les équivoques sur les questions qui les entourent, d'en proposer à l'étude, pouvoir en créer, en classer, mettre terme à des zones qui appellent à classement à travers leur validation, ou régulariser ces zones classées et non créées... Le meilleur dans tout cela est de les doter d'entreprises à même de les gérer et les rendre autant attractives que lucratives. Réhabilitation de l'Akfadou en vue Créée en 1925 en tant que parc national en même temps que 10 autres parcs l'Akfadou a perdu ce statut et n'a pas été repris en classement en 1983. A l'époque, ce massif forestier avait une superficie de 2.115 ha, désormais c'est tout un massif qui s'étend sur 16.054 ha, inséré entre deux wilayas et intégrant 10 communes, qui est proposé au classement. Grand complexe de forêts caducifoliées, on y trouve des essences dominantes telles que de nombreuses espèces de chêne (zeen, afares, liège, vert), le peuplier, l'érable... Parmi les qualités introduites, on citera le châtaigner, le sapin de Numidie, le cèdre de l'Atlas. Il se distingue également par quatre zones humides à travers des lacs remarquable dont le lac noir (10 ha à 1.262 m), d'une beauté renommée, des sites historiques et des ruines romaines. Si pour l'heure, il est la convoitise que de quelques randonneurs, il pourrait susciter une curiosité dépassant nos frontières et y être un site de rendez-vous sportifs et touristiques à forts rentes. Toute cette richesse floristique et lacustre, constitue un milieu de prédilection pour plusieurs espèces d'animaux menacés qui y trouvent refuge et alimentation. Une pression continuelle s'exerce sur cette forêt de la part des nombreuses communes et villages avoisinants qui ne l'épargnent en rien dans son exploitation sauvage qui concourent de ses ressources, voire de leurs extinctions. Qui se souvient des dépôts de lièges, de l'unité à bouchon ou de la fabrique de pipes... autant de manufactures dont se targuait dès 1936 la seule commune de Yakouren, qui avec son bois sacré, véritable mirador entre le Djurdjura et Gouraya, constituait un eldorado pour de nombreux travailleurs des eaux et forêts. C'était les moments fastes pour cette forêt qui fournissait à l'époque des balais cantonniers, des traverses en bois pour chemins de fer et une multitude d'autres plantes aromatiques, médicinales et d'embellissement. L'Akfadou, M'zalla, Tamgout, Béni Ghobri avec leur taux de boisement qui avoisine 28% de leur superficie, ces forêts sont à même d'en produire autant aujourd'hui, ça ne tient qu'à leur réhabilitation et classement en parc naturel.

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