C'est lors de la journée de regroupement des journalistes pour l'environnement et le développement durable, que M. Abdelkader Ouali, ministre des Ressources en eau et de l'Environnement s'est longuement exprimé sur la protection de l'environnement, et son impact sur la vie des citoyens. A ce titre, le responsable du secteur, s'est dit très inquiet «quant à l'avenir de notre pays en matiére environnemental, et ce pour assurer aux nouvelles générations un avenir serin». Ainsi il a mis l'accent sur «les difficultés inhérentes à la création de conditions de vulgarisation et de sensibilisation pour protéger notre environnement, tout en accordant une priorité à la lutte contre toutes les formes de nuisances qui tendent a polluer notre vie». Par ailleurs, le ministre a reconnu qu'il existe une forme de laxisme à tous les niveaux, «ce qui induit à une mauvaise interprétation de la qualité de vie». Sur le même registre, Abdelkader Ouali a insisté sur la nécessité de créer une charte locale de l'environnement, et ce au niveau de chaque wilaya pour impliquer, dit-il, les citoyens à mieux respecter les espaces de vie. «La protection de l'environnement fait partie de nos attributions, en notre qualité de citoyens responsables». La Nouvelle République a posé au ministre deux questions, l'une relative à la suppression du sachet en plastique noir, et l'autre question concerne la création d'une police de l'environnement. Le responsable du secteur a commencé à répondre par la seconde question «Il nous est impossible de créer un précédent en verbalisant les citoyens pour des raisons environnementales; notre but c'est l'application d'une pédagogie par une meilleure sensibilisation». S'agissant du sachet en plastique, qui, rappelons-le, a fait l'objet d'une loi qui interdit sa production depuis plus de 15 ans le ministre indique : «En effet le sachet noir a été interdit, mais il ne faut pas qu'il y est un amalgame des industriels honnêtes qui fabriquent ce genre de sachet en respectant les cahiers de charges, et d'autres qui ne le font pas». «Mon département s'est engagé à lutter contre toutes les formes de spéculations, et principalement le sachet noir qui dénature notre environnement, et porte atteinte à la faune et à la flore; quelles soient terrestres ou marines.» Pour revenir au sujet de cette rencontre, placée sous le thème «Programme de renforcement des capacités des journalistes dans le domaine de l'environnement et du développement durable», les organisateurs considèrent que les médias constituent un instrument éducatif puissant dans le domaine de l'environnement. Les journalistes, de ce fait, ont une responsabilité essentielle en matière d'information et d'éducation du grand public sur les questions environnementales. Néanmoins, la présentation de ces questions environnementales pose parfois des problèmes journalistiques particuliers. Ainsi dans le cadre de la formation continue, le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, à travers le CNFE, propose, pour l'année 2017, un programme de renforcement des capacités des journalistes, et ce pour fournir aux citoyens les connaissances de base qui permettraient d'orienter ses choix à la prise de conscience, et de la responsabilité individuelle et collective en matiére de gestion de l'environnement.