L'audience préliminaire du procès de l'ex chef d'unité aérienne de la Sûreté nationale s'est ouverte hier dimanche à la Cour d'Alger. Selon le mémoire judiciaire présenté par la défense, l'auteur présumé de l'assassinat du directeur de la DGSN a reconnu avoir tiré sur Ali Tounsi, indiquant qu'il avait agi en légitime défense, sous la colère et dit avoir regretté son geste. Toujours et selon le mémoire de la défense, Chouaïb Oultache a déclaré qu'il s'est rendu au siège de la direction générale pour annuler une réunion de travail programmée auparavant. Pour la suite, Chouiab Oultache a déclaré dans le mémoire présenté par la défense d'avoir agi en légitime défense, indiquant que M. Ali Tounsi l'aurait attaqué avec un objet tranchant. Toujours selon le récit de M. Oultache, Ali Tounsi l'aurait accusé de traitre et d'avoir dilapidé des fonds de l'Etat. «J'ai été blessé par ces accusations», a déclaré Oultache dans le mémoire judiciaire. Signalons que quelques minutes avant l'ouverture de l'audience, la salle de la Cour d'Alger à affiché complet. Plusieurs représentants de médias et reporters de presse ont assisté au procès. La défense de l'accusé est assurée par Mohamed Tayeb Belaarif, Mohamed Amine Sidhoum et Nora Ghaffar. Le président du Tribunal a procédé en premier lieu à l'appel de l'accusé, des témoins et s'est enquis de la présence des avocats. Chouaib Oultache, devra répondre des chefs d'inculpation dont «homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, tentative de meurtre et détention d'une arme à feu sans autorisation préalable des autorités compétentes», selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2016. Ali Tounsi a été assassiné le 25 février 2010 lors d'une réunion au siège de la Direction générale de la sûreté nationale à Alger. Selon le ministère de l'Intérieur, la mort de Tounsi «est survenue lors d'une séance de travail durant laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service». Oultache Chouaib avait été précédemment condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans une autre affaire de détournement de deniers publics en relation avec le meurtre de Ali Tounsi. Le tribunal criminel d'Alger a accepté dimanche d'entendre 7 témoins sur une liste de 12 présentés par la défense dans le procès de l'ex chef l'unité aérienne de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Chouaib Oultache accusé de l'assassinat de l'ancien DGSN Ali Tounsi. La liste des témoins présentée par la défense comporte des experts et employés de la DGSN. En début de procès, le président du Tribunal a procédé à l'appel de l'accusé, des témoins et s'est enquis de la présence des avocats Selon le rôle complémentaire de la session criminelle 2016, Chouaib Oultache devra répondre des chefs d'inculpation dont «homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, tentative de meurtre et détention d'une arme à feu sans autorisation préalable des autorités compétentes». Ali Tounsi a été assassiné le 25 février 2010 lors d'une réunion au siège de la Direction générale de la sûreté nationale à Alger. Selon le ministère de l'Intérieur, la mort de Tounsi «est survenue lors d'une séance de travail durant laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service». Oultache Chouaib avait été précédemment condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans une autre affaire de détournement de deniers publics en relation avec le meurtre d'Ali Tounsi.