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Lutte antiterroriste et règlement des conflits
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 03 - 2017

Dans un entretien accordé à la Chaîne 3 de la Radio nationale, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, a longuement évoqué la ligne doctrinale de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, comme il a fait état aussi de la présence de combattants étrangers. Le ministre a également parlé de la démarche algérienne de déradicalisation qui est devenue un modèle que les pays à forte communauté musulmane ont adopté.
Il fait remarquer que l'Algérie a élaboré une brochure sur la déradicalisation à partir de son expérience et celle-ci a été présentée aux Nations Unies qui en ont fait leur document. Cette démarche, rappelle-t-il, comprend l'intervention sur le système éducatif, la réhabilitation de l'Islam traditionnel, le rôle des mosquées, la formation des imams, la place de la société civile, etc... Il a insisté aussi sur l'axe de la démocratie et annoncé que l'Algérie prépare une brochure sur cet aspect. «L'exclusion et l'exclusive sont portées par le discours religieux, et le seul moyen de contrer ce discours extrémiste est la démocratie. Pour l'Algérie s'agit d'une stratégie». L'Algérie a retrouvé sa stabilité et ses repères Il a fait constater que l'Algérie a retrouvé sa stabilité et ses repères et que le terrorisme a été vaincu. «Les éléments résiduels du terrorisme sont combattus par l'Armée et les services de sécurité qui restent vigilants, et ce grâce aussi à la mobilisation citoyenne». Et d'admettre que «la menace demeure, du fait que l'Algérie est entourée de zones de turbulences», mais, ajoute-t-il, «l'Armée et les services de sécurité agissent pour assurer la sécurité aux frontières et dans le pays». La diplomatie également apporte sa contribution en aidant à amener des solutions aux conflits majeurs qui secouent la région, au Mali et en Libye. Il a souligné également que l'«Algérie ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des autres Etats, et s'agissant du cas de la Libye, notre pays n'a pas d'intérêts particuliers, ni économiques, ni autres à faire valoir, encore moins d'armes et de conseillers militaires dans ce pays». D'où la crédibilité dont jouit l'Algérie auprès de toutes les parties en conflit en Libye. Fin mars, réunion à Alger des pays voisins de la Libye Dans le dossier libyen, l'Algérie est contre la multiplication des initiatives, parce qu'elle éloigne la solution, a déclaré Abdelkader Messahel qui insiste à nouveau sur le fait que la solution politique en Libye est l'affaire des Libyens et qu'elle est fondée sur le dialogue inter-libyen, à partir de l'accord politique qui existe et qui constitue le socle de ce dialogue dont sont exclus les groupes terroristes listés par l'ONU. Dès que le Secrétaire général de l'ONU aura désigné son nouveau représentant spécial en Libye, ou conforté celui déjà en poste, à savoir Martin Kobler, la réunion des pays voisins de la Libye pourra se tenir en Algérie, a précisé le ministre qui a ajouté que cela pourrait se faire vers fin du mois de mars. A propos des interférences qui peuvent intervenir dans la recherche de la solution à la crise libyenne, Abdelkader Messahel rappelle que la résolution 22-59 des Nations unies constitue la référence et qu'elle privilégie la solution politique. Il a souligné aussi le rôle central de l'ONU dans cette affaire. Et d'insister sur le rejet de la solution militaire qui conduit au chaos. «Il faut faire valoir la non-intervention dans les affaires intérieures des autres Etats et l'action pour la solution politique. C'est la ligne doctrinale de l'Algérie», insiste-t-il. La même démarche est adoptée concernant le Mali et la Syrie. Il a fait constater que cette démarche est maintenant de plus en plus partagée par les autres pays comme le prouvent les résolutions de l'ONU qui parlent de solution politique en Libye, au Mali et en Syrie. L'Etat se redéploie au nord du Mali Sur la situation au Mali, le ministre a estimé que la réapparition des instances de l'Etat dans certaines régions constitue une avancée. Avec la mise en place d'autorités intermédiaires (Conseils régionaux intérimaires) à Kidal, Gao, Ménaka, Tombouctou et Taoudeni et le déploiement de brigades mixtes, c'est l'Etat qui se redéploie au nord du Mali, indique le ministre qui fait observer que la mise sur pied des patrouilles mixtes n'est qu'une étape vers la constitution d'une armée nationale. Pour Messahel, il est important que l'Etat réapparaisse dans certaines zones, car, explique-t-il, «en l'absence d'institutions étatiques le terrorisme, le grand trafic et le crime organisé peuvent se développer». Enfin, à propos de l'intégration économique au niveau du Maghreb, le ministre a fait savoir que le Maroc constitue le premier partenaire commercial de l'Algérie dans la région, mais, pour autant, précise-t-il, «l'ouverture des frontières entre les deux pays n'est pas à l'ordre du jour».

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