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L'éloge de la perte, premier roman de Lynda-Nawel Tebbani
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 04 - 2017

Dans «L'éloge de la perte», la romancière Lynda-Nawel Tebbani relate, dans un récit singulier empreint de poésie, rythmé par la musique andalouse et l'ambiance des villes de Paris, Alger et de Constantine, une histoire d'amour complexe en explorant le désir, la douleur de l'attente ou encore l'espoir.
Dans ce premier ouvrage de 138 pages, publié aux éditions «Média plus», la romancière opte pour un style d'écriture particulier qui ne s'encombre ni de faits, ni du récit, où la musique et les lieux représentent des éléments clé au même titre que les émotions et leur variation. Lynda-Nawel Tebbani raconte une histoire d'amour quasiment impossible entre Zayna, jeune femme d'origine algérienne vivant en France, et son amant algérien, responsable d'une grande institution que l'auteur ne nomme pas. Le couple se rencontre par hasard, à Paris, et leur histoire d'amour se noue autour de la passion pour le malouf. L'histoire se poursuit à Constantine où Zayna approfondit ses connaissances du malouf et de la poésie, découvre la ville des ponts suspendus, objet de fascination de son amant, en même temps que la douleur de la séparation et l'intensité de ses sentiments pour cet homme, inaccessible de par sa vie de famille et ses responsabilités professionnelles. Très vite le récit de cette histoire d'amour, construit sur un mode cyclique et n'obéissant à aucun ordre chronologique, est relégué au second plan pour laisser place à un texte, à la limite du contemplatif et proche du monologue sur la séparation avec l'être aimé. L'attente et la souffrance, causées par la séparation y sont minutieusement décrites par l'auteur dans de nombreux passages entrecoupés de vers de poésie -chantée dans le malouf- souvent transcrits en caractères arabes et traduits vers le français. La passion que Zayna voue à son amant se confond ainsi avec son amour pour cette ville qu'elle découvre et où elle choisira d'y vivre pendant quelques années. Lynda-Nawel Tebbani décrit Constantine comme une ville «majestueuse, blessée toujours meurtrie par ses conquérants et ses amants». Une ville qui se confond également avec le personnage de la jeune femme dont la «jovialité (...) cache la plaie mimétique d'un (...) otage de ses blessures». A la manière d'auteurs classiques de la littérature algérienne, l'auteur dilue ses personnages qui finissent par se confondre avec des lieux et les émotions qu'ils suscitent, comme dans l'évocation d'Alger «ville soumise par les conquêtes qui soumet ses hommes et ses amants». Usant du récit comme prétexte pour aborder les thèmes de l'amour et de la perte de l'être aimé, «L'éloge de la perte» se distingue par la convocation d'autres arts dans la littérature, la musique en l'occurrence, en introduisant les rythmes et le chant ainsi que la poésie. Enseignante et docteur en littérature, Lynda-Nawel Tebbani, est chercheure associée au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). L'universitaire qui compte à son actif plusieurs thèses sur le nouveau roman algérien, s'intéresse dans ses travaux de recherche à «l'Algérianité littéraire».

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