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«Une nouvelle page s'ouvre», selon Emmanuel Macron
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 05 - 2017

Une «nouvelle page s'ouvre» pour la France, celle «de l'espoir et de la confiance retrouvés», a déclaré Emmanuel Macron, élu dimanche président de la République française.
«Une nouvelle page de notre longue histoire s'ouvre ce soir. Je veux que ce soit celle de l'espoir et de la confiance retrouvés», a affirmé M. Macron. M. Macron, qui a eu un échange téléphonique «bref» et «cordial» avec son adversaire de second tour Marine Le Pen, peu avant l'annonce de sa victoire dimanche, l'a largement emporté face à la candidate du Front national (extrême droite) lors d'un second tour marqué par une forte abstention.
«J'ai appelé M. Macron pour le féliciter de son élection et parce que j'ai à coeur l'intérêt supérieur du pays, je lui ai souhaité de réussir, face aux immenses défis auxquels la France est confrontée», a déclaré son adversaire depuis son quartier général. Le fondateur du mouvement «En Marche !» va devenir le plus jeune président français en obtenant entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations des instituts de sondage dimanche soir.
Marine Le Pen se pose en première opposante du président élu
Marine Le Pen a affirmé dimanche que son parti était devenu en France «la première force d'opposition» lors de l'élection présidentielle, se targuant d'un résultat «historique» après ce scrutin remporté par le centriste Emmanuel Macron.
A peine les premières estimations des résultats annoncées - environ 65 % pour Emmanuel Macron, 35% pour l'extrême droite, selon des estimations- , la patronne du parti Front National (FN) a annoncé qu'elle «sera à la tête du combat pour les législatives» des 11 et 18 juin. «Le premier tour a entériné une décomposition majeure de la vie politique française, par l'élimination des partis anciens.
Ce second tour organise une recomposition politique de grande ampleur autour du clivage entre les patriotes et les mondialistes», a-t-elle dit, adoptant un visage neutre et un ton assuré. Au même instant, son bras droit, Florian Philippot, grand architecte de la stratégie de «dédiabolisation» du parti et de la conquête du vote ouvrier, annonçait une «transformation profonde» du FN qui veut devenir une «nouvelle force politique», avec un autre nom. La nièce de la candidate, Marion Maréchal-Le Pen a elle évoqué «une part de déception» et appelé à une «réflexion» sur la stratégie du parti.
Quinze ans après l'échec de son père, Jean-Marie, Marine Le Pen, 48 ans, s'était présentée pendant toute la campagne comme la «candidate du peuple» contre la «mondialisation» et les élites, forte de la vague populiste qui a conduit les Britanniques à voter pour le Brexit et les Américains à élire Donald Trump. Dans l'espoir de convaincre les nombreux indécis, elle avait durci son discours sur l'immigration à la veille du premier tour le 23 avril et multiplié les attaques contre son rival. Leur duel télévisé, il y a quelques jours, d'une brutalité inédite, a marqué l'apogée de ses attaques.
Sa prestation n'a pas convaincu et a été suivie d'une baisse la concernant dans les sondages. Son score inédit au scrutin présidentiel témoigne de la poussée nationaliste en Europe. Ses partisans estiment qu'il montre qu'elle est en partie parvenue à faire du FN, hostile à l'UE et à l'immigration, un parti "comme les autres".
Cette avocate de formation s'efforce depuis plusieurs années de normaliser sa formation politique créée en 1972, afin de lisser une image longtemps sulfureuse entretenue par les saillies antisémites et xénophobes de son père. Depuis son accession à la tête du FN en 2011, à la suite de son père avec lequel elle est désormais brouillée, Mme Le Pen a écarté les cadres les plus marqués: militants antisémites, nostalgiques de l'Algérie française - voire de la collaboration avec l'Allemagne nazie - ou catholiques intégristes.
Cette stratégie a payé, le Front National progressant constamment à chaque élection. Pour conquérir l'Elysée, celle qui se décrit comme une «femme de caractère parfois abrupt», s'était aussi efforcée d'adoucir sa propre image, à coups d'anecdotes personnelles, d'affiches sur «La France apaisée» ou de photos avec ses chats. Mais elle a conservé un discours musclé sur l'immigration, la sécurité, la souveraineté de la France, l'Europe.
Ces thèmes ont trouvé un écho chez de nombreux Français confrontés au chômage et à la peur du déclassement, notamment dans les zones rurales et les périphéries urbaines.
Dans ses réunions publiques, ses paroles, écoutées par des partisans de tous âges et de tous milieux sociaux, sont traditionnellement ponctuées par un slogan scandé à gorge déployée : «On est chez nous !». Un «cri de xénophobie», selon ses détracteurs. «Un cri d'amour» pour la France, rétorque-t-elle. Soupçonnée d'avoir fait bénéficier des collaborateurs d'emplois fictifs au Parlement européen, elle a refusé lors de la campagne électorale de répondre à une convocation des juges, dénonçant une «cabale politique». La justice française a demandé au Parlement européen de lever son immunité.


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