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Une paix durable ou une pause armée
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 07 - 2017

Dans les nouvelles guerres, ce sont les populations civiles qui en subissent les affres. Réfugiées en masses, handicapées en masses, assassinées en masses, affamées en masses. Les guerres commencent par les bombardements des populations, des immeubles d'habitations et les usines qui donnent de l'emploi aux pauvres.
Ceux qui à partir du ciel bombardent sont les grandes puissances occidentales, bien démocrates, bien développées, industrialisées, riches, nucléaires. Les bombardées sont les populations pauvres, car les riches sont déjà partis, avant que cela ne commence. Avant, les grandes puissances disaient : «Laissez nous vous détruire, puis, nous vous reconstruirons». Maintenant, c'est un autre logiciel. «Détruisez votre pays, nous le reconstruirons». Colluche disait que pour avoir le plus de chance de survivre dans une guerre, il faudrait s'engager dans l'armée. Dans ce nouveau type de guerre qu'ont livré ensemble les puissances occidentales aux pays arabes et aux pays musulmans non arabes, les militaires occidentaux ne rencontrent plus les militaires des pays ciblés. En haut, ce sont les forces aériennes occidentales qui occupent l'espace, en bas, les forces indigènes qui s'entretuent. Les forces indigènes sont composées d'un côté des forces gouvernementales et alliées (cas syrien), de l'autre côté, les insurgés alliés aux forces de la Qaida et d'une autre organisation sans foi ni loi née déjà bien équipée, trop bien organisée. On dirait qu'il y a un accord. Les biens nés bombardent d'en haut, les mal nés s'entretuent au sol. On crée une opposition, on lui fournit des armes et on reconnaît le gouvernement provisoire parallèle à celui qui est en place. Y a-t-il des critères pour justifier les bombardements, pour opérer des interventions militaires ? Les Européens y ont réfléchi. Il faudrait d'abord une légitimité. Celle-ci est exprimée par le Conseil de sécurité, sinon, on s'en passe. Des fois, il suffit qu'une des parties au conflit crie au secours, que l'intervention en est légitimée de facto. Sinon, il faut créer une opposition et lui demander de solliciter une intervention militaire. Pourquoi alors s'interdire de consulter les populations qui vont recevoir les bombes sur la tête ? Si pareille démarche n'est pas prévue comme obligation, qu'au moins l'éthique morale devrait le recommander. Si le premier critère n'est pas satisfait, il y a un autre pour le remplacer. La légalité. Or, celle-ci interdit les ingérences. Ce principe est dépassé par le droit d'ingérence humanitaire. Les frontières ne protègent pas les « tyrans». Ça marche à tous les coups. On pense ensuite au critère d'«opportunité politique». La situation nouvellement créée, serait elle meilleure ? Elle ne le sera jamais. Preuve ? Irak, Lybie, Syrie.

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