Plusieurs mercenaires de la coalition saoudo-US ont été tués et blessés, ce vendredi, suite à une offensive de l'armée yéménite et des forces populaires d'Ansarullah dans la province de Taez. ,Une source militaire citée par le site d'information yéménite AlMasirah a précisé que les forces yéménites ont attaqué les positions militaires des mercenaires dans le district de Maafer, à l'ouest de Taez. Plusieurs mercenaires ont été tués et blessés et leurs équipements militaires endommagés ou saisis, a-t-on indiqué de même source. Toujours à Taez, les forces yéménites ont détruit un véhicule militaire des mercenaires à l'est de Mokha. Jeudi, 6 mercenaires de la coalition ont également été tués par les tirs des forces yéménites à Taez. Les familles des blessés protestent en Inde Par ailleurs, les familles des blessés de la coalition, soignées depuis 50 jours dans des hôpitaux en Inde, ont protesté contre le gouvernement du président démissionnaire Abed Rabbo Mansour Hadi qui n'a pas payé leurs frais médicaux, a révélé le site yéménite AlWasat. Abed Rabbo Mansour Hadi et son gouvernement présentent à la coalition de fausses déclarations sur le recrutement des centaines de milliers de soldats. Ces derniers accusent Hadi de piller leurs allocations, a-t-on indiqué de même source. Cellule démantelée à Sanaa. Sur un autre plan, les forces de sécurité yéménites ont démantelé plusieurs cellules terroristes recrutées par la coalition, a annoncé jeudi une source militaire yéménite citée par l'agence Sabaa. Et de préciser: les éléments de cette cellule étaient chargés de couper la route principale reliant les provinces de Sanaa et de Hodeida. Et puis au-delà des frontières, les snipers yéménites ont tué trois soldats saoudiens à Jizane (sud de l'Arabie). « Le Qatar a été contraint de rejoindre la coalition contre le Yémen » Le ministre qatari de la défense Khaled Ben Mohamad Atiyah a révélé que son pays a été contraint de faire part à la coalition arabe mise sur pied par l'Arabie saoudite pour une guerre contre le Yémen. Lors d'un entretien accordé à la télévision turque anglophone TRT, il a assuré que son pays était hostile à l'idée d'une coalition arabe contre le Yémen. « Le Qatar s'est trouvé contraint de rejoindre la Coalition arabe contre le Yémen de la part de l'Arabie saoudite et d'autres pays arabes. Dès le début, le Qatar avait sa propre vision pour traiter la question yéménite », a-t-il indiqué, rapporte la télévision libanaise al-Mayadeen. Le Qatar se trouve en conflit avec l'Arabie saoudite, les Emirats arabes Unis, le Bahreïn et l'Egypte qui l'on accusé de soutenir le terrorisme, désignant le Hamas et les Frères musulmans, et d'entretenir des liens avec l'Iran. Depuis, ces quatre pays lui ont imposé un embargo terrestre, aérien et maritime depuis le 5 juin dernier. « Les mesures prises par les Etats de l'embargo contre le Qatar s'apparentent à une tentative de coup d'état », a-t-il pesté. Menaçant que son pays pourrait recourir au Tribunal pénal international pour réclamer des compensations pour les pertes subies en raison de l'embargo. Interrogé sur une éventuelle fermeture de la base militaire turque érigée dans son pays, et qui constitue l'une des revendications des quatre pays, le ministre qatari a répondu par la négative.