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Des instituteurs retraités de Bordj-Ménaiel dans l'oubli total
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 08 - 2017

L'enseignement est sans aucun doute le plus beau métier du monde, et c'est loin d'être une affirmation gratuite. Cette assertion se fonde sur un certain nombre de constats : en plus d'être noble et prestigieux, l'enseignement confère à ceux qui l'exercent stabilité et constance.
De toute évidence, le fondement de la société est la transmission du savoir, transmission de la culture d'une génération à l'autre, chacun de nous garde en lui des souvenirs inoubliables de son cheikh et le rôle déterminant et irremplaçable de l'enseignant dans cette transmission qui n'est plus à démontrer, Que serait la société sans l'éducation ? Que serait l'éducation sans les enseignants ? Enseigner, c'est finalement rendre les hommes plus humains. Y a-t-il plus beau métier ? L'humain est la matière première car être enseignant est un privilège, ceci d'autant que la matière première dont nous parlons sont les enfants, généralement à un age le plus malléable, bonne ou mauvaise, l'influence d'un enseignant peut s'imprimer pour la vie. Qu'ils soient ingénieurs, médecins, politiciens, journalistes, techniciens, économistes, policiers, gendarme, un homme d'Etat, ils doivent tous quelque chose à l'enseignant : qui de nous n'a pas gardé le souvenir d'un prof, d'un maître d'école, d'un instituteur et au rôle déterminant pour son avenir. L'enseignant forge les destins, il perrenise la culture, le savoir, en réalité, l'enseignant c'est apprendre à apprendre, aider à devenir, c'est guider les hommes vers l'espérance, délivrer la société de pérénise de l'ignorance : enseigner c'est déraciner la barbarie, éradiquer la violence, c'est en même temps, former, informer et transformer. Cela parait étrange mais c'est bel et bien vrai, les enseignants moulent le futur chaque jour dans leur classe, l'enseignant passe plus de temps avec les enfants que le font leurs parents. D'ailleurs, on les ignore complètement et c'est très grave, certains d'entre eux ont vieilli, d'autres ont pris de l'âge mais une chose est certaine, la chose qui leur fait mal est l'ingratitude de ceux qui hier étaient des élèves et occupent actuellement des postes très importants dans la vie sociale. Il s'agit de L'Hadj Ali Lahmar, Ibazizène, Derriche Omar, Cheikh Messaoud, de Monsieur Bendiffalah, Djellout m'Hamed, de Djellouli Saïd, Agraniou Mohamed (Missoum), Yahia Tonkin, d'anciens enseignants instituteurs qui ont beaucoup donné à l'éducation tout en soulignant leur sacrifice pour le savoir, leur humanisme et leur nationalisme sachant que la plupart d'entre eux ont exercé tout au début du déclenchement de la guerre de Libération nationale, des instituteurs éducateurs très respectueux au point où les élèves ne pouvaient emprunter le même chemin qu'eux, éducation oblige. Il est bien loin le temps où les élèves considéraient l'instituteur comme un père de famille. N'a-t-on pas « Ana kada el moualimou ane yakouna rassoula», ce qui veut dire que l'instituteur aurait pu être un prophète étant donné que c'est un personnage dévoué à son métier, il inculque le savoir, les connaissances, la morale, l'éducation et surtout le respect. L'enseignement, c'est un métier passionnant et exigeant qui est celui de participer à la construction de la société en transmettant son savoir et en valorisant les compétences des élèves. «Je me rappellerais toujours de mon maître d'école qui m'avait dit un jour, écoute mon fils, tu es doué pour l'écriture, je suis sûr que tu deviendra plus tard sois journaliste, sois auteur, il avait raison», affirme un citoyen tout en ajoutant que dans son jeune âge, il avait failli ne pas continuer les études. D'ailleurs, il m'avait dit : «Tu n'es pas un âne à deux oreilles, tu as des qualités, il faut réviser et lire beaucoup.» D'ailleurs selon cet habitant, il pense que son maître d'école a été la source d'inspiration de sa réussite. La preuve des enseignants à l'image des Ahmed Amara, des Amellal , des Aiche, des frères Ibazizène, des Khoumeri, des Benkhamssa, et des centaines d'autres ne courent plus les rues sans oublier les enseignants français coopérants tels que Fortunato, Zimmerman, Serret, Arrigui , Mallouet, Blazi, Blatte, des enseignants qui ont laissé leurs empreintes, la plupart ne sont plus de ce monde mais rendons hommage à ceux qui restent tels que Ali lahmar, Omar Derridj, Cheikh Messaoud.

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