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Le port d'arme blanche est devenu un mode de vie typiquement algérien
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 08 - 2017

Spectaculaire est la recrudescence des agressions à l'arme blanche et la nouvelle vague de crimes divers, qui, notamment, se sont multipliés ces derniers temps au chef-lieu de wilaya et dans les villes voisines comme à Batna, Sétif, Guelma et Constantine.
Or, il semblerait que le port de couteau est devenu coutumier chez plusieurs délinquants inconscients des faits. Ce phénomène se développe d'une manière incontrôlable voire critique désirant de devenir des hors-la-loi, des milliers de jeunes ignorent le pouvoir de la justice et les supplices des sanctions pénales infligées par la loi.
En decembre 2016, un agent de sécurité d'une société chinoise chargée de réaliser des logements dans la commune de oued Aneb a été agressé grièvement par de dangereux malfaiteurs armés de couteaux qui tentaient de s'infiltrer à l'intérieur pour commettre un vol. Devant cet état de fait pas moins de 10 agressions ont été enregistrées en l'espace de 72 heures.
Les statistiques chiffrées pour la période des mois d'août à octobre indiquent que 90 personnes victimes de violences ont été évacuées en extrême urgence vers le CHU Ibn Rochd de la ville. C'est un chiffre vraiment effrayant souligne une source hospitalière. Parmi ces victimes certains sujets présentaient des plaies au thorax. La quasi majorité qui reste avait des blessures à l'abdomen et au niveau des autres membres, précise-t-on.
Dans ce cadre il convient de signaler que la recrudescence choquante de la criminalité ne cesse de se propager sous des formes les plus diverses. Ainsi l'usage des armes blanches entraîne dans la plupart des cas aux agressions violentes voire meurtre. De toute évidence, l'accroissement du crime est dû particulièrement au chômage en premier lieu, suivi des mauvaises influences comme vol, la délinquance et le banditisme.
L'on révèle à ce thème qu'un nombre beaucoup plus important des agressions à l'arme blanche fut enregistré durant les derniers mois de l'année 2012. Or, selon les statistiques hospitalières 219 personnes grièvement atteintes sur différentes parties du corps ont été dirigées vers les urgences medico chirurgicales de cette structure de santé publique. Parmi ces victimes, deux personnes furent décédées des suites de leurs blessures.
Ces chiffres angoissant pour ne pas dire catastrophique surgissant dans la loi de la jungle font très peur réellement. Selon toute vraisemblance des médecins au niveau de l'hôpital Ibn Rochd ont reconnu que cette vague de violence est liée à plusieurs causes notamment à des règlements de compte, des bagarres en état d'ivresse, vengeance, trafic de drogue vols et autres ... entre autres en particulier aux bandes rivales.
A plus forte raison, comme pour les agresseurs ou les agressés, la tranche d'âge dans la majorité des cas ne dépasse pas les 35 ans, indique-t-on. Une autre source judicaire impute ce phénomène de recrudescence de la violence pour ne pas dire la prolifération des couteaux beaucoup plus à la délinquance et principalement au manque de suivi des repris de justice notoires parfais auteurs d'homicide volontaire sous l'effet de psychotropes.
A titre d'exemple si la police arrête au hasard un jeune délinquant après une minutieuse fouille, elle va à 100 % découvrir un cran d'arrêt sur lui, l'arme favorite des agresseurs et des voleurs. Toujours selon ces sources, ce fléau est davantage fréquent dans les milieux défavorisés telles que la cité de Sidi Amar, El Bouni; Sidi Salem, Pont Blanc, Chaiba, 11-Décembre 60, La cité 8-Mai 45, La place d'Armes, à Chapuis et Boukhadra où la violence se conjugue au quotidien.
L'on révèle que le plus grand nombre d'agressions sont perpétrées par des délinquants et drogués dans la nuit où les accrochages entre eux font le décor nocturne des cités populaires. Un calvaire que vit la coquette atteinte par ce fléau même dans le centre-ville, nous dit un citoyen.
Or, le mois d'août 2012 a été le théâtre aussi de quelques scènes de violence comme ce fut le cas d'un jeune policier exerçant au commissariat de Boukhadra à El Bouni qui a été gravement blessé lors d'une opération d'arrestation d'un bandit notoire, informe-t-on. En essayant de le neutraliser, le voyou a fait usage de son arme blanche pour se libérer des griffes du policier, ce dernier blessé à la gorge fut évacué en urgence vers l'hôpital Ibn Rochd pour subir une opération chirurgicale, a-t-on souligné.
L'agresseur s'est refugié après son acte dans un bloc de logements dans le voisinage au moment où des jeunes du quartier sont intervenus pour le tirer d'affaire en s'attaquant aux policiers à l'aide des pierres. Finalement l'auteur de cette agression avait réussi à s'enfuir des lieux et reste activement recherché par la police, a-t-on appris.
61% des Algériens ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils se trouvent à l'extérieur de leurs maisons, une chose est sûre pour éradiquer le phénomène du crime, il faut être plus sévère dans l'application de la loi algérienne.


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