L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé dimanche «des actes brutaux systématiques» de la part de l'armée birmane à l'encontre de la minorité des Rohingyas, appelant à une enquête indépendante sous l'égide des Nations unies. Dans un communiqué publié à l'issue d'un sommet à Astana, au Kazakhstan, les 57 pays membres de l'OCI expriment leur «grave préoccupation concernant les récents actes brutaux systématiques de la part des forces armées contre la communauté musulmane des Rohingyas en Birmanie, ce qui constitue une violation grave et grossière du droit international». L'OCI appelle Rangoun à accepter une mission de l'ONU pour «mener une enquête complète et indépendante sur les cas établis de violations du droit international concernant les droits de l'homme et amener les coupables devant la justice». L'OCI est actuellement présidée par la Turquie dont le chef de l'Etat Recep Tayyp Erdogan avait qualifié les violences actuelles de «génocide». D'après les derniers chiffres des Nations unies, près de 300.000 personnes, la plupart des musulmans rohingyas, se sont réfugiées au Bangladesh pour fuir les violences. Vague de violences contre les musulmans rohingyas: condamnation et témoignages accablants La vague de violences visant les citoyens birmans de confession musulmane continuait dimanche de susciter la condamnation parmi la communauté internationale, qui dénonce des «actes brutaux systématiques» de la part de l'armée birmane à l'encontre des Rohingyas, alors que des médias, sur la base de témoignages de rescapés affirment que les victimes tombent encore dans les tueries menées par l'armée birmane. L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé «des actes brutaux systématiques» de la part de l'armée birmane à l'encontre de la minorité musulmane des Rohingyas, appelant à une enquête indépendante sous l'égide des Nations unies. Dans un communiqué les 57 pays membres de l'OCI réunis à Astana, au Kazakhstan, ont exprimé leur grave préoccupation concernant les récents actes brutaux systématiques de la part des forces armées contre la communauté musulmane des Rohingyas, ce qui constitue «une violation grave et grossière du droit international». Face au drame inédit, des manifestations et sit-in sont organisés quotidiennement dans plusieurs capitales, parfois malgré leur interdiction, pour protester contre les crimes pratiqués contre les Rohingyas. Près de 300 000 personnes, selon les Nations unies, la plupart des musulmans rohingyas, se sont réfugiées au Bangladesh pour fuir la campagne de répression déclenchée en Birmanie contre les musulmans. L'Algérie avait exprimé sa «grande préoccupation» face aux violences, rapportées par de nombreuses sources médiatiques et diplomatiques, perpétrées à l'encontre des citoyens birmans de confession musulmane, appelant le gouvernement birman à la «protection en urgence» de ses citoyens Rohingyas.