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Appels à la libération des détenus du Hirak, dénonciation de la répression
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 11 - 2017

Plusieurs militants des droits de l'Homme et des ONG ont appelé les autorités marocaines à libérer toutes les personnes «arbitrairement détenues», dénonçant «la voie de la répression» engagée par Rabat suite au mouvement de contestation «Hirak» dans la région du Rif, et ce à l'occasion de la reprise mardi du procès du leader de ce mouvement, Nasser Zefzafi.
Le procès de Nasser Zefzafi, a brièvement repris mardi devant la justice à Casablanca (ouest) avant d'être à nouveau ajourné, rapporte la presse locale, indiquant que la prochaine audience de ce procès a été fixée au 7 novembre prochain. La Cour d'appel de Casablanca est chargée de juger en première instance 54 prévenus: un groupe de 32 militants --dont Nasser Zefzafi--, un autre groupe de 21 prévenus et un journaliste, Hamid El Mahdaoui, directeur du site d'information «Badil».
Ce nombre est largement dépassé selon la presse marocaine qui rapporte 400 arrestations au moins. Les prévenus sont poursuivis pour différents motifs, le plus graves étant «l'atteinte à la sécurité de l'Etat». Les présumés responsables sont passibles de la peine de mort, selon la même source. Dans ce contexte, plusieurs militants des droits de l'Homme ont organisé mardi aux abords du tribunal un sit-in pour réclamer la libération des détenus de ce mouvement de contestation «Hirak» né à Al-Hoceïma (nord) après la mort tragique de Mouhcine Fikri.
Ce vendeur de poissons a été broyé par une benne à ordures alors qu'il cherchait à récupérer sa marchandise confisquée par la police fin octobre 2016. Ces défenseurs des droits de l'Homme somment les autorités judiciaires marocaines à «abandonner» les charges retenues contre les contestataires, dénonçant par la même occasion «la réaction sécuritaire des autorités qui se sont engagées sur la voie de la répression».
Parmi les détenus, certains observent depuis plus d'un mois une grève de la faim et leur état de santé suscite de vives inquiétudes chez les associations de défense des droits de l'Homme. A l'occasion du premier anniversaire du mouvement Hirak, plusieurs partis politiques et associations marocaines ont appelé à l'organisation d'actions de soutien à travers le pays, en solidarité avec les contestataires du «Hirak», tout en dénonçant «les crimes commis contre des enfants du Rif lors de leurs manifestations contre la souffrance et leur marginalisation».
«Une année après le début du mouvement de protestation rien n'a changé au Rif», pense l'ancienne députée du parti de la Justice et du développement, Souad Chikhi. Selon elle, le «Hirak» est un soulèvement populaire contre «la marginalisation économique, politique et historique» de la région, que les autorités marocaines ont refusé de prendre en charge notamment en matière d'emploi, de santé, d'éducation.
L'ancienne élue, a exigé devant la presse, avant toute chose «l'ouverture d'une enquête sur la mort de Mohcine Fikri ainsi que d'autres victimes civiles durant les manifestations du 20 février» outre l'annulation de tous les chefs d'inculpation retenus contre les contestataires du Rif.
Le procès de Nasser Zefzafi s'ouvre lundi, appels à la libération des détenus politiques
Le procès du leader du mouvement «hirak» qui mène la contestation populaire au Rif marocain, Nasser Zefzafi, débute lundi à Casablanca, sur fond d'appels des organisations des droits de l'Homme et d'ONG internationales à la libération par les autorités marocaines de tous les "prisonniers politiques" et à la fin de la répression féroce menée par le pouvoir à Rabat contre sa propre population.
Emprisonné depuis la fin mai pour avoir interrompu le prêche d'un imam dans sa ville d'Al-Hoceïma dans le nord du Maroc, Zefzafi doit passer en milieu de matinée devant les juges de la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca, selon des médias.
Le chef du «hirak» (la mouvance, nom donné localement à la grogne sociale), fait face à de lourdes charges, notamment «atteinte à la sécurité intérieure». Pour rappel, la mort atroce d'un poissonnier dans un camion-benne au mois d'octobre dernier à Al-Hoceima alors qu'il voulait sauver sa marchandise saisie de la destruction, avait mis le feu aux poudres dans une région marginalisée, manquant de tout.
Depuis cet évènement tragique, Zefzafi, un chômeur de 39 ans, menait la le mouvement revendicatif soci-économique. Ainsi, la ville d'Al-Hoceïma et la localité voisine d'Imzouren ont connu depuis plusieurs mois des manifestations pacifiques, rassemblant parfois des milliers de personnes, pour réclamer le développement d'une région exclue des programmes de développement.
Appels à la libération des détenus «torturés et maltraités» Le procès de Nasser Zefzafi intervient alors que les protestataires- même s'ils ont mis fin à leurs manifestations début juillet, ils ont multiplié leurs appels à la mise en liberté immédiate des «prisonniers politiques», torturés et maltraités, et à la fin de la politique de répression marocaine à l'encontre de la population. Dans la foulée de l'arrestation de Zefzafi, la totalité des leaders et figures connues du «hirak» ont été interpellés.
Les heurts se sont également multipliés, les policiers tentant tous les soirs d'empêcher ou de disperser les rassemblements de soutien aux prisonniers du «hirak». Au total, 176 personnes, selon un dernier bilan officiel, ont été placées en détention préventive. Pas moins de 120 personnes sont en cours de jugement, passibles de sévères condamnations allant jusqu'à 20 mois de prison.


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