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L'oubli d'un corps étranger dans le corps d'un patient, une faute par négligence du chirurgien
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 11 - 2017

Le médecin-chef du service de Médecine légale, du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nédir Mohamed de Tizi Ouzou, le Professeur Brahim Boulassel, a estimé que l'oubli d'un corps étranger dans le corps d'un patient après un acte chirurgical est, juridiquement, considéré comme une faute par négligence, un défaut d'attention du chirurgien.
«L'oubli de corps étranger, une compresse ou un champ tissé, est à l'origine de déclarations en responsabilité professionnelle dont le nombre ne semble réduit, ni par l'existence de procédures et protocoles de plus en plus rigoureux au bloc opératoire, ni par l'émergence de la chirurgie mini-invasive sous cœlioscopie », a-t-il indiqué. S'exprimant lors des XXIIIèmes journées médico-chirurgicales de cet établissement hospitalier, l'intervenant a observé que cet incident (oubli d'un corps étranger, ndlr) peut être évité en prenant certaines précautions. Citant le compte, avant l'intervention, des compresses par l'instrumentiste puis, vérifié par le résident et l'assistant, la récupération, une à une, des compresses souillées par l'instrumentiste et la conservation, jusqu'à la fin de l'intervention, des emballages et des compresses souillées, pour confirmer le compte final. A la fin de l'intervention chirurgicale, a poursuivi le Pr Boulassel, l'instrumentiste récupère tous les champs et compresses, les déplie un à un et vérifie que le nombre correspond au chiffre initial annoncé. Comme il établit un compte intermédiaire, après, notamment, un temps opératoire particulièrement sanglant, lors d'un changement, imprévu, de procédure opératoire ou au cours d'un changement d'équipe. «Le compte se fait à haute voix pour impliquer toute l'équipe chirurgicale», a encore indiqué ce spécialiste. Dans sa communication intitulée «la responsabilité professionnelle de l'équipe chirurgicale lors d'un oubli d'une compresse», l'intervenant a relevé que cet oubli de corps étranger dans le corps d'un patient après un acte chirurgical est, certes, marginal, mais bien réel. «L'analyse, au service de Médecine légale, d'une dizaine de dossiers en responsabilité médicale, nous a permis d'identifier les dysfonctionnements à l'origine de cet oubli regrettable et d'expliquer les erreurs les plus fréquentes», a-t-il dit. Bien que, a-t-il observé, le décompte des compresses était, dans tous les cas, indiqué «bon» par le chirurgien. S'agissant, principalement, d'une intervention réalisée dans un contexte d'urgence, la survenue d'une hémorragie, complication ou de tout autre événement imprévu au cours de l'acte chirurgical, de l'obésité du malade, ou d'un changement en cours d'intervention, de personnel. «Aujourd'hui, les chirurgiens, pressés par le temps, leurs obligations avec la charge de travail, comptent, de plus en plus, sur toute l'équipe, même paramédicale», a encore observé le Pr Boulassel. D'où, a-t-il poursuivi, l'importance de bien définir les responsabilités au sein de cette équipe, théoriquement bien soudée, et de comprendre les mécanismes qui ont conduit, malgré les précautions prises, à l'oubli malheureux. «Le corps étranger (compresse, éponge, etc.) laissée lors d'une intervention chirurgicale, ou la réaction inflammatoire provoquée par la présence d'un matériel étranger dans le corps humain, est source de nombreux problèmes médico-légaux», a encore observé ce spécialiste. Cet oubli d'un corps étranger dans le corps d'un patient est, a ajouté ce spécialiste, une complication non-voulue et prévisible de la chirurgie, nécessitant la mise en œuvre de tous les moyens possibles pour la prévenir. «Les conséquences peuvent être graves pour la santé du patient, en terme de coûts de santé, de procédures judiciaires», a-t-il observé encore.

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