Les échanges commerciaux entre le Canada et l'Algérie ont atteint les 2,4 milliards de dollars canadien en 2017, les deux pays visent à renforcer le partenariat économique, notamment dans le domaine du commerce, des transferts technologiques, pour cela les investisseurs algériens sont invités au Canada et vice-versa pour les investisseurs canadiens invités en Algérie, a déclaré hier à Alger, l'ambassadrice du Canada en Algérie, Patricia McCullagh. En marge de la tenue des travaux de la Conférence algéro-canadienne sur le partenariat et l'exportation, hier à l'hôtel l'Aurassi à Alger, l'ambassadrice a plaidé «pour un partenariat gagnant-gagnant entre les entreprises des deux pays», mettant en avant «le rôle de la diaspora algérienne qui représente plus de 200.000 personnes. C'est une force qui unit les deux pays et stimule les relations bilatérales». Pour sa part, le président du Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad a déclaré que son institution «est disponible à accueillir et à accompagner toutes les entreprises canadiennes qui souhaitent investir en Algérie.» Les entreprises canadiennes, a-t-il souligné «peuvent compter sur l'appui des entreprises algériennes qui ont une connaissance parfaite du marché national et de la réglementation et qui ont de grandes ambitions aussi bien en Algérie que sur le continent africain.» Pour sa part, Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, a indiqué que le «FCE souhaite construire avec les entreprises canadiennes des partenariats avantageux, mutuellement bénéfiques pour développer les capacités productives des entreprises algériennes, réaliser un niveau suffisant de diversification de notre économie et développer une industrie forte, compétitive, intégrée à l'économie mondiale et orientée aussi vers l'exportation.» Cette rencontre, a souligné le même responsable «constitue une opportunité pour des échanges fructueux dont nous tirerons, sans aucun doute, des enseignements précieux, que nous espérons utile au développement des relations de nos pays.» La valeur des échanges commerciaux entre l'Algérie et le Canada, a indiqué Benabdeslem «ont enregistré une légère hausse passant de 1,7 milliard de dollars US en 2014 à 1,8 milliard de dollars US en 2016». Dans ce cadre, il a témoigné que le FCE souhaite «que les rencontres comme celles d'aujourd'hui se multiplient afin d'inverser la tendance et faire en sorte que nous puissions explorer les opportunités de partenariat solides et durables entre les entreprises algériennes et canadiennes dans différents secteurs.» Par ailleurs, il a estimé que «l'Algérie est en effet aujourd'hui un vaste chantier en profonde mutation», rappelant que «l'Etat a consenti des efforts en investissement considérables dans l'infrastructure, une condition essentielle pour notre décollage économique». En outre, le vice-président du FCE a noté que «le cadre juridique a fait l'objet de transformations en profondeur, que ce soit en matière d'investissement, d'accès au foncier et au financement, de droit des affaires, de fiscalité, d'ouverture extérieure, etc». Actuellement, a-t-il fait savoir, «il y a un dynamisme de grande intensité qui caractérise notre économie et qui connait un processus continu de reconfiguration de l'activité des structures».
