La fête universelle de la mère, coïncidant avec le dernier dimanche du mois de mai est une reconnaissance de la communauté internationale au rôle irréductible et irréfutable de la mère dans toute société. Au niveau d'Aïn Témouchent, cette fête est passée inaperçue en l'absence de mouvement associatif capable de traduire sur le terrain les efforts consentis par l'état pour la promotion des droits de la femme en général et des enfant. Elle s'est limitée facultativement en milieu réduit comme en établissement mère enfant. Par contre, la condition de la mère n'est aussi reluisante comme en déclamant certains milieux . Les mères célibataires et les mères divorcées sont les victimes. Une mère célibataire C. S. de la commune de Ameria a dévoilé le tabou : «La mère célibataire reste mal vue par la société et dans les administrations. Je vis dans une triste pièce avec mes enfants sans aucune ressource financière même pas les 3 000 da de l'AFS. Je n'ai même pas bénéficié du couffin de ramadhan. Voici la vérité amère.» Une autre mère, M. R., quinquagénaire et divorcée avec enfants dans son état social souffrante dans la localité de Chabat El Ham a déclaré qu'elle a été victime d'une conspiration caractérisée par certains responsables locaux. Démunie et sans ressource, elle passe sa cinquième année sous une tente dressée au sein de la cité dans l' insouciance des pouvoirs publics. Des larmes ruisselant sur le visage, elle a martelé : «La hogra a atteint un point critique à tel point que l'APC n'a pas daigné m' offrir le couffin de ramadhan que l'Etat décerne en ce mois de piété aux familles nécessiteuses et démunies. Suis-je victime car divorcée ? »
