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Une attitude à l'ère préhistorique
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 07 - 2018

Ce qui s'est passé derniérement à Zemmouri El Bahri est inacceptable, intolérable : on se croirait à l'ère préhistorique. Comment se fait-il qu'un expert foncier désigné par voie de justice pour délimiter un bien privé squatté par un intrus a failli dégénérer et prendre une tournure très grave. L'intrus en question qui était en possession d'une convocation émanant de l'expert et transmise par voie d'huissier de justice en bonne et due forme est venu en force avec un groupe de jeunes provocateurs.
«Mais dans quel monde vivons-nous ? Nous sommes en 2018, nous ne vivons pas dans une jungle et où la loi du plus fort est la plus pratiquée ou celle de tague ala mene tague. Nous sommes propriétaire d'un terrain familial légué par notre feu père, ancien détenu et moudjahid de la première heure, un terrain qui a été spolié par le sieur B. R. avec la complicité d'un ex-P/APC en l'occurrence un certain A. A. , qui en 2010 a délivré une autorisation pour la pose d'un kiosque dans un terrain privé, malheureusement cette personne hors-la-loi s'est adonné à la construction en béton armé en remplacement du kiosque. Tout le monde est au courant de ce problème : la Gendarmerie nationale, le président d'APC avec le service technique qui avait établi trois mises en demeure avec l'établissement d'un arrêté de démolition pour construction illicite», affirme un des héritiers.
Dans le jargon dialectal arabe bien de chez nous, beaucoup d'anecdotes ont été laissées par nos ancêtres pour nous rappeler que dans la vie « ma yabqua fi loued ghir ahdjarou», qui veut dire que dans un oued qui tend à disparaître. Il ne restera que les cailloux, aussi il faut dire que si la wilaya de Boumerdès offre une image désolante. Elle est le reflet et la photocopie de la plupart de toutes les autres wilayas de notre Algérie profonde constituée de 48 petits Etats gérés par un magistrat nommé par décret par le président de la République, en l'occurrence Abdelaziz Bouteflika. Le wali est le premier responsable étatique, garant des lois de la République, car un pays sans loi est un pays sans foi où l'anarchie règne et devient maître de la situation.
La loi doit être au-dessus de tous car dans un pays qui se respecte, la loi est le fondement de toute une vie sociale : la preuve aucune société ne peut s'étaler, ni prospérer, ni surtout durer si elle n'est basée sur un ensemble de règles qui précisent et régissent les relations entre les individus qui la composent qui fixent les limites du comportement de chacun dans l'intérêt supérieure de la collectivité et qui conditionnent la réussite des objectifs que l'on s'est fixés. La loi est le fidèle reflet de la nature véritable de la société qui la prescrit de son idéologie et des buts qu'elle se propose, une société de domination édictée des lois dominatrices, une société de justice des lois équitables.
L'Etat algérien doit être un Etat démocratique et populaire au service exclusif du peuple. Alors que se passe-t-il dans notre pays l'Algérie ? Pourquoi le peuple n'a-t-il pas confiance en ses gouvernants ? Où se situe la grande faille ? Pourquoi applique-t-on la politique de deux poids deux mesures ? Qui sont-ils ces walis, ces responsables étatiques, ces élus qui n'accordent aucune audience aux citoyens pour écouter leurs doléances ? La raison, c'est que dans notre pays, on respecte plus rien et c'est bien pourquoi à l'évidence l'application de la loi à des niveaux divers est l'affaire de tous, quelque chose cloche quelque part ! A Boumerdès, il est quasiment difficile de régulariser un quelconque document administratif pour la simple raison que la bureaucratie est toujours reine, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer et les blocages demeurent à tous les niveaux que ce soit dans la direction générale de la réglementation de l'administration, la direction du Centre national du registre du commerce, la Direction de la jeunesse et des sports, la Direction des impôots, la Direction du cabinet du wali, la daïra au niveau de chaque commune, la Direction des Domaines, la Conservation foncière et autres secteurs étatiques.
Les responsables étatiques ainsi que les citoyens sont concernés et même engagés pour défendre les lois de la République qui tire leurs substances de leurs propres rangs et œuvre pour la réalisation de leurs aspirations. C'est l'unique voie pour parvenir à nos fins et asseoir solidement l'avenir du pays. Les lois existent mais elles ne sont pas appliquées convenablement, il y a beaucoup des deux poids ,deux mesures, d'injustice sociale. Les décisions sont applicables pour certains mais pas pour les autres car la loi du tague ala mene tague l'emporte sur la réalité, la hogra, la corruption, le piston, le favoritisme, la
benâmisme sont les letmotivs de tout un chacun, et là est la gravité.
De quel droit un P/APC délivre-t-il des autorisations pour la construction de kiosques ? Comment la direction de la conservation foncière n'arrive-t-elle pas à rendre à César ce qui appartient à César, c'est-à-dire restituer un terrain appartenant à un particulier malgré la présentation de documents authentiques ? Que faut-il faire lorsque des citoyens sont harcelés par une entreprise qui fait du racket leur demandant de s'acquitter d'une somme colossale alors que ces derniers disposent d'actes de propriétés (facture portant mention quote part). Dans notre pays, il faut remettre les pendules à l'heure, l'Etat algérien possède une triple signification : sociologie, organisationnelle et juridique.
La wilaya de Boumerdès est très en retard dans le domaine socio-économique, socio-culturel, socio-commercial, socio-sportif, socio-touristique, et par ce fait un grand nettoyage se doit d'être effectué pour le bien de la population et des 32 communes.


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