Le ministre des Travaux publics et des Transports était jeudi dernier à Annaba. Aussitôt mis face à la réalité du terrain, il a exprimé sa satisfaction face aux efforts consentis par le collectif de l'Entreprise Portuaire de Annaba (EPAN). Telle est en tout cas, l'impression qu'il avait laissée à son départ du port de Annaba. Durant sa visite, il était accompagné du wali, Mohamed Salamani, et des autorités civiles et militaires. Il faut préciser que cette infrastructure a, de tout temps, eu son importance pour le développement économique de la région. D'ailleurs, le PDG de l'EPAN en avait parlé en connaissance de cause : «Elle aura un impact certain non seulement sur la vie de la cité, mais de toute la région de l'extrême nord-est du pays puisqu'elle facilitera l'accueil des voyageurs de toute cette région. Elle sera également ouverte sur la ville et renforcera ainsi le secteur du tourisme dans la quatrième ville du pays. Les travaux de renforcement du sol, des fondations, du bétonnage, de la pose de la charpente métallique sont réalisés à 100%» a-t-il souligné. Mais cela n'a pas été facile au vu des contraintes. Il s'agit là des nouveaux objectifs à atteindre pour les différentes directions du pays dans le cadre de la mise en route du portail de gestion sur la mer. Il est appelé, entre-autres, à former 60 services destinés aux entreprises et opérateurs dans les transports de différentes catégories. D'où l'enveloppe financière sur fonds propre d'un montant de 3,5 milliards de DA. Elle a été engagée par le ministère. Ce dernier a déjà montré son impatience face aux lourdeurs qui ont caractérisé plusieurs projets. Il a, par contre, exprimé sa satisfaction de voir celui du port de Annaba en voie d'achèvement qu'on dit être prometteur au plan économique et social. D'où l'insistance du ministre et des responsables locaux à le voir s'achever à la fin Avril 2019 prochain. L'entourage du ministre précise que pareille infrastructure aura un impact positif certain non seulement sur la vie de l'ex Hippone, mais de toute la région de l'extrême Nord-est du pays puisqu'elle facilitera l'accueil des voyageurs de toute cette région. Elle sera également ouverte sur la ville et renforcera ainsi le secteur du tourisme dans la quatrième ville du pays. Et comme souligner son achèvement, le PDG de l'EPAN a cru bon d'ajouter : «Les travaux de renforcement du sol, puis ceux des fondations, du bétonnage, de la pose de la charpente métallique sont réalisés à 100%. Les travaux n'ont pas été faciles, au vu des contraintes auxquelles nous avons été confrontés à leurs lancements, mais nous avons bien maîtrisé la situation», a–il estimé. A voir le tableau d'affichage et celui de la teneur et grosseur et travaux en question nécessitant tous des déplacements, assainissement, aménagement, connexion, rien ne semble avoir été laissé au hasard par les ingénieurs et autres techniciens spécialisés. Tout a été fait pour éviter les longs déplacements du matériel et des équipements comme ceux du réseau électrique de moyenne tension, l'assainissement, l'aménagement de la connexion entre la nouvelle gare maritime et l'avenue Mokhta. A l'écoute des échanges de propos entre le ministre et ses proches collaborateurs, il a fallu de gros moyens humains et une utilisation rationnelle des moyens. Pour les récupérer et les exploiter aussi conformément aux engagements de notre entreprise. “Ce qui a relevé de l'exploit”, a indiqué un des gestionnaires d'un bureau de transit. Il est parmi les plus fidèles et les plus réguliers de EPAN. Son avis est argumenté par des structures bâties, par notamment un terminal à conteneurs de plusieurs postes à quai totalisant 460 ML, un terminal destiné aux marchandises générales et diverses de 1.125 ML de 7 postes à quai, d'un autre terminal céréalier d'un quai d'une longueur de 180 ML. Outre L'activité de manutention (chargement et déchargement), le côté matériel est représenté par une aide à la navigation effectuée à travers le pilotage, remorquage et lamanage par des remorqueurs d'une puissance atteignant les 4.120 CV, l'entreprise dispose de grues télescopiques et de chariots élévateurs d'un tonnage appréciable. Tout cela a permis de rendre l'espace portuaire plus étanche et a facilité le trafic des opérations d'exportation hors hydrocarbures. Ce regain d'activité de l'EPAN ne s'arrête pas là, il vise une extension du port actuel. Elle est nécessaire, au vu des points forts de la région, estime le ministre Dans les points forts qui caractérisent son secteur, Abdelghani Zaalane énoncé les mines de fer de L'Ouenza et Boukhadra, de phosphates de Djebel El Onk (Tébessa) et le futur et important complexe de transformation du phosphate de Oued Keberit (Souk Ahras) dont la production est destiné à l'exportation via le port de Annaba, en plus de produits alimentaires. ce qui nécessite, explique le ministre la modernisation de l'actuelle ligne ferroviaire Annaba/Djebel El Onk sur un linéaire de 380 kilomètres. Tout autant que d'autres lignes à travers le pays.