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Des capacités sous-exploitées
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 10 - 2018

Ce dernier samedi, le ministère de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a annoncé que près de 10 milliards DA avaient été alloués au financement d'opérations pour la découverte de nouvelles mines exploitables. Il a précisé que «cette enveloppe destinée à l'élaboration de programmes importants pour la période 2018-2028, permettra de lancer des travaux de cartographies géologiques et d'opérations de recherches géologiques minières.
Selon lui, l'objectif est de découvrir et de préparer prochainement des sites miniers exploitables sur les plans technique et économique, s'adjuger une place importante au sein de l'économie nationale et jouer ainsi un rôle primordial dans le développement socio-économique du pays. A l'écoute de pareille information, beaucoup d'opérateurs économiques spécialistes du secteur des mines ont réagi. Ils ont révélé que notre pays exploite très mal les 350 sociétés minières toutes catégories confondues existantes. Qu'il dispose au titre de l'exploitation en cours ou en projet de 1.380 exploitations minières (mines et carrières) et qu'une centaine de projets de recherches minières ont été lancés. Des enveloppes financières plus importantes ont été accordées à la filière des mines depuis leur nationalisation en 1976.
Aujourd'hui, il apparaît que hormis le pétrole, le gaz et le phosphate, le Trésor public ne bénéficie d'aucune rentrée financière générée par le sous-sol algérien. Même Ghar Djbilat, reconnu comme étant le premier gisement de fer en Afrique, souffre de problèmes liés au manque de technologie de traitement. Autrement géré, le secteur des mines régi par la loi n° 14-05 aurait permis la création de 100.000 postes de travail et de rentrées substantielles de devises dans les caisses de l'Etat. On n'en est pas encore là. Ce que prouve la stagnation socio-économique à laquelle est confronté depuis des années notre pays. Aucune initiative n'a été prise par le ministère de tutelle pour mieux maîtriser la filière des industries extractives afin de renforcer son efficience de manière à garantir une gestion efficace.
Et pourtant, ce ne sont pas les textes de loi qui ont manqué pour permettre au gouvernement de renforcer ses capacités de gestion des ressources minières de manière durable sur le plan écologique, social et économique. D'autant plus que le secteur minier est connu pour être un contributeur efficient au développement économique et social au profit des populations. Malheureusement, le travail de recherche et de prospection ne s'est pas poursuivi. Selon plusieurs experts interrogés, l'Algérie dispose d'un considérable potentiel minier et de carrières. Il est constitué de outre le pétrole et le phosphate, du cuivre, cobalt, cadmium, l'or, le diamant, l'étain, le tungstène, le niobium... Bien que riches pour la plupart, les gisements ne sont toujours pas exploités à l'image de Ghar Djbilet. «Une réévaluation qualitative et quantitative s'avère du sous-sol est aujourd'hui nécessaire afin de mieux intéresser les investisseurs et les sociétés minières», estiment les mêmes experts.
Des milliards ont été investis par l'Agence nationale de la géologie et du contrôle minier (Angcm) dans l'élaboration d'un programme de recherches et d'explorations. Qu'en est-il des conclusions des études préliminaires ? Nos tentatives d'en savoir plus auprès du ministère concerné ont été vaines. Rien également en ce qui concerne les résolutions des différentes et nombreuses rencontres organisées à tous les niveaux par le ministère de l'Industrie et des Mines. Elles étaient censées permettre aux acteurs directs et indirects de maîtriser les thématiques liées au secteur minier. Sont aussi intervenues des rencontres. Particulièrement celles organisées dans les wilayas industrielles comme Annaba où ont été réunis organisateurs, animateurs et participants de tout le pays. Elles se sont achevées sur des résolutions visant à rationaliser les activités des structures institutionnelles et à réorganiser le secteur des industries extractives. Bien des années plus tard, on en est toujours aux vœux pieux.
A attendre l'application de ces résolutions par le ministère. Très sollicité, ce dernier semble avoir omis de s'approprier pour les matérialiser, les objectifs ciblés par ces résolutions liées au développement et à la Gouvernance Minière. Celles-ci portent également sur les actions devant créer un climat de confiance entre le même ministère et les acteurs du secteur minier. Et dire que partout dans le monde, l'on considère que le secteur minier est une composante importante du développement économique et qu'il constitue un domaine prioritaire d'appui politique à l'Etat. Il l'est à la lecture des dispositions de la loi n°14-05 qui avait donné de l'espoir aux acteurs directs du secteur minier.
La loi en question mettait fin au monopole de l'Etat sur les activités du secteur, encourageait l'investissement privé sur la base d'une fiscalité attractive et soulignait la nécessité de relancer l'activité minière. C'est ce qui devait se faire dès 2014 avec le retour à la sécurité à travers l'ensemble des régions du pays. Les dispositions de cette loi étaient consolidées par des mesures incitatives à destination des investisseurs nationaux et étrangers et par des actions de promotion de la petite et moyenne mine. Elle met fin au monopole de l'Etat sur les activités de ce secteur tout en encourageant l'investissement privé sur la base d'une fiscalité attractive.


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