La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a indiqué, dimanche à Alger, que 280 personnes âgées ont été réintégrées dans leurs familles, durant 2017 et 2018, grâce à la médiation sociale. La médiation sociale a permis la réintégration dans la cellule familiale de 280 personnes âgées, entre 2017 et 2018, sur un total de 1700 résidents recensés au niveau des centres pour personnes âgées, a précisé la ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une session de formation sur "le rétablissement des miens familiaux", organisée par le Croissant Rouge algérien (CRA). L'activation de la médiation sociale s'inscrit dans le cadre d'une série de mécanismes et de programmes visant à préserver la cohésion familiale, en tant que l'un des piliers de la politique de l'Etat social auquel a appelé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui accorde "un intérêt crucial au dossier de la famille", a-t-elle ajouté. A ce propos, la ministre a rappelé l'arsenal juridique visant la protection de la famille dans toutes sa composante, soulignant, dans ce sens, l'amendement du Code de la famille en 2005, la promulgation de la loi relative au fonds de pension alimentaire, de la loi sur la protection de l'enfant et de la loi sur la protection des personnes âgées. La protection et la promotion de la famille algérienne sont une "mission noble" qui incombe à tout un chacun (établissements, institutions et individus) car elle est, a-t-elle dit, le garant de la pérennité de la cohésion sociale et de la lutte contre les fléaux sociaux. Par ailleurs, et s'agissant de la migration clandestine, Mme. Eddalia a estimé que la lutte contre ce phénomène était "une responsabilité collective" nécessitant "la conjugaison des efforts de tous en vue de contenir ses causes et trouver les voies idoines pour son traitement dans le cadre d'une approche globale".