Trois membres du gouvernement Nourredine Bedoui, Hocine Necib et Abdelghani Zaalane respectivement ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire, ministre des Ressources en eau, ministre des Travaux publics et des Transports sont, sauf imprévu, en visite de travail et d'inspection aujourd'hui dans la wilaya de Annaba. Le premier en profitera pour prendre connaissance des besoins de la wilaya dans tout ce qui a trait à la prise en charge des préoccupations des habitants. Comme il s'intéressera au tableau qui lui sera présenté relatif aux prérogatives judiciaires attribuées à la Protection civile, la mise en conformité des constructions et la mise en place des commissions chargées des règlements des litiges au niveau des APC. Il pourrait, également, relevé l'acrimonie qui devrait caractériser le comportement des 4000 travailleurs et leurs représentants à la vue du député Tliba Baha Eddine. Ce dernier qui ne manquera certainement pas d'être dans le cortège officiel, sera très mal vu au complexe sidérurgique El Hadjar. Et pour cause, il a été pour beaucoup dans la descente aux enfers de cet outil de production du fer et de l ‘acer. Il y a quelques mois, il avait failli sombrer corps et âme n'étaent les 700 millions de dollars déboursés par l' Etat pour la réhabilitation des installations de production. Le second, en charge des ressources en eau, devrait vivre quelques heures au contact des problèmes de gestion de sa structure ADE Annaba, L'exemple de la mauvaise gestion du précieux liquide lui sera certainement donné avec la lecture des coupures intempestives de l'alimentation en eau. La toute dernière coupure a duré sept jours. Elle a caractérisé toutes les communes A ce niveau, il sera question de travaux à réaliser pour une distribution plus régulière de l'eau potable ; Ce qui aurait pu justifier le déplacement de la délégation officielle sur le lieu dit «Bougantas» pour la cérémonie d'inauguration des travaux de réalisation d'un barrage en ce lieu situé au piémont de l'Edough. Cette infrastructure stratégique d'une capacité de remplissage de 700.000 m3 est prévue pour servir de rempart contre les eaux de pluie. Via ses proches collaborateurs, Hocine Nécib devra fournir des explications sur le pourquoi des infiltrations des eaux et débordement des oueds même si, parfois, les caprices de dame nature sont plus forts que toutes les prévisions. Quant au ministre des Travaux publics et des transport il prendra connaissance de l'arrêt qui caractérise depuis des semaines le téléphérique. Ce qui pénélise les habitants de Séraïdi sur les hauteurs de Annaba qui, avec les intempéries, sont dans l'incapacité de rejoindre leur poste de travail à Annaba. S'y ajoute le mauvais état des routes et des autres structures routières. Celles-ci se caractérisent par une saturation totale de l'ensemble des axes que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone urbaine. Abdelghani Zaalene précisera les contours de divers projets réalisés ou à réaliser sur l'ensemble du territoire national. Il aura aussi à intervenir sur le niveau atteint par les travaux d'achèvement du dernier tronçon de l'autoroute Est/Ouest Dréan/ Frontières tunisiennes. Ce lundi 4 février donc, les trois membres du gouvernement Nourredine Bedoui, Hocine Necib et Abdelghani Zaalane auront à cœur la situation du complexe sidérurgique El Hadjar. Sa remise en état risque, encore une fois, de coûter excessivement cher au trésor public. Sa remise en état nécessiterait beaucoup plus de temps. Il y a de quoi quand on sait que les deux principales installations le haut fourneau pour la production des coulées de fer et d'acier et la PMA pour la production de l'aggloméré nécessaire au HF, ont été envahis par les eaux. A la direction générale du Complexe sidérurgique El Hadjar l'on se laisse aller à l'optimisme en annonçant un retour à la normale pour ce mercredi 6 février, les anciens sidérurgistes ayant eu à vivre des situations similaires, estiment qu'il faudrait beaucoup plus de temps. Il reste que 1600 salariés ayant le statut de contractuels pourraient chnger de stratégie pour ce qu'ils estiment être leurs droits. Ils exigent avec véhémence, le règlement de l'augmentation des salaires de 9000 DA. C'est-à-dire au même titre que les travailleurs permanents qui, eux, ont déjà perçu cette augmentation fin du mois de janvier.
