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Les complexes El Hadjar et Bethioua à l'arrêt
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 04 - 2019

Les deux plus importants complexes de sidérurgie d'Algérie sont à l'arrêt depuis plusieurs jours pour cause de rupture des stocks du minerai, sa matière première.
Le complexe sidérurgique El Hadjar est le plus ancien. Employant quelques 5.000 cadres et agents destinés à la production du fer et de l'acier, cet outil de production est à l'arrêt depuis ce dernier jeudi. Le second complexe sidérurgique est implanté à Bethioua dans la wilaya d'Oran. Réalisé en partenariat avec le groupe «Tosyali» leader de la sidérurgie turque, ce complexe a fonctionné normalement avant d'annoncer, au même titre qu'El Hadjar, la rupture de ses stocks de minerai.
Celle-ci est générée par la grève générale déclenchée par les travailleurs des mines d'Ouenza et Boukhadra, leurs seuls fournisseurs de minerai de fer. Ce qui a entraîné de graves perturbations de la production déjà soumise au mécontentement des travailleurs vis-à-vis de leur direction générale. Ce que d'ailleurs reflète le refus de cet employeur de communiquer avec les journalistes sur des questions en relation directe avec la situation socio-économique du pays dont les activités du complexe El Hadjar représentent la clef de voute.
Ce mécontentement ne s'est pas arrêté à El Hadjar. Ce dernier jeudi, il a débordé sur Bethioua dans la wilaya d'Oran. Précisément au complexe sidérurgique algéro-turc Tosyali déjà mis à mal depuis le 25 avril par le manque de minerai de fer en provenance de Ouenza et Boukhadra (Tébessa). Si au niveau du complexe de Bethioua, le Haut-Fourneau a cessé de rugir, il n'en est pas de même au complexe sidérurgique El Hadjar.
Selon nos sources, l'on a entamé le stock de sécurité pour la production de quelques jours seulement. Pour bon nombre d'anciens sidérurgistes, cet enchaînement de conflits socio-professionnels n'est pas fortuit. A El Hadjar notamment où les agents contractuels recrutés sous contrats de type CDD (contrat à durée déterminée) avaient exigé leur intégration à titre permanent après avoir travaillé pendant des années.
Mécontentement des travailleurs également vis-à-vis de leur syndicat, notamment en ce qui concerne la position du secrétaire général de ce syndicat auquel on reproche son accointance avec l'actuel SG du bureau local UGTA ayant démontré son peu d'engouement au hirak. Depuis jeudi donc que ce soit au complexe sidérurgique El Hadjar ou à Bethioua, l'on n'entend plus le ronflement des Hauts-Fourneaux. Les wagons chargés du transport du minerai des deux mines de Ouenza et Boukhadra sont invisibles.
A El Hadjar, le temps est à l'exploitation du stock de sécurité. Cela durera quelques jours avant que les risques de dégradations des installations de production ne se matérialisent. D'un côté comme de l'autre des deux complexes, l'on suit avec inquiétude la situation. A Sider El Hadjar, Mme Khelaf la chargée de la communication impute l'arrêt du Haut-Fourneau et la production au niveau des différentes unités au manque de minerai. Dans sa déclaration elle a précisé que : «l'arrêt du Haut-Fourneau est le fait de la rupture de stock de minerai.
Cette rupture est générée par la grève générale lancée depuis plusieurs jours par les travailleurs des mines de Ouenza et Boukhadra dans la wilaya de Tébessa. Ces deux sites sont incontournables pour l'approvisionnement du complexe en minerai nécessaire pour le fonctionnement du Haut-Fourneau qui approvisionne les autres unités en fer et acier liquide». Le stock de sécurité ayant été exploité depuis plusieurs jours déjà, il faudrait attendre que la situation se décante pour reprendre la production du Haut-Fourneau.
En attendant, les acteurs des chantiers liés au logement, à l'habitat, à l'immobilier, aux établissements et équipements publics et autres devront prendre leur mal en patience avec tout ce que cela sous-entend en termes de non-respect des délais de réalisation. C'est ce marché que le complexe sidérurgique de Annaba tente de satisfaire avec sa production annuelle de 1,1 million de tonnes/an qu'il n'a jamais atteint.
Heureusement qu'il y a celui algéro-turc qui répond aux besoins du marché national avec une production de près de 4 millions de tonnes/an de rond à béton et de fil machine. Le site de Bethioua comprend aussi une unité de pelletisation pour le traitement du minerai de fer avec une capacité de production de 4 millions de tonnes/an. Il dispose d'une aciérie d'une capacité de 2,5 millions de tonnes/an dotée d'un four à arc que l'on affirme être le plus grand au monde, et d'une unité annexe de la même taille pour le traitement.
Les réalisateurs y ont prévu, aussi, deux laminoirs de rond à béton d'une capacité de traitement de 2,4 millions de tonnes/an, une unité de pipes de 400.000 tonnes/an et divers autres unités auxiliaires.
La société Tosyali de Bethioua a planifié l'exportation de l'équivalent de 300 millions de dollars US dès 2019. Ce qui n'est pas sûr avec les grèves qui se multiplient, dans les deux complexes qui arriveront difficilement à répondre aux exigences de la demande nationale.


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