Les Palancas Negras étaient plus volontaires face aux Aigles de Carthage, tenus en échec à Suez dans le groupe E de la Coupe d'Afrique des nations 2019. Ils étaient presque déconnectés lors de cette première sortie. On s'attendait à une équipe mieux organisée, capable d'être le véritable chef d'orchestre de cette rencontre, et déjouer toutes les tonalités des Angolais. Mais ce qui était sur papier ne l'était pas sur le terrain. Il y avait presque de l'ennui, jamais rafraîchi par des attaques qui pourraient sonner le glas. Les Tunisiens se cherchaient, sous le regard du sélectionneur français Alian Giress qui ne pouvait rien faire, tant que des consignes ont été données avant la sortie des vestiaires. Que s'est-il passé pour que les Tunisiens aient autant de mal à venir au bout d'une équipe qui est loin d'être le foudre de guerre ? Qu'avons-nous retenu de cette rencontre, les mondialistes de 2018 semaient un sacré doute sur le niveau de participation. Le premier tir dangereux n'est arrivé qu'au bout des 20' premières minutes de jeu alors que le sélectionneur des Aigles, Alain Giresse, avait aligné un 3-4-3. «Cela dit de la difficulté de Wahbi Khazri et compagnie à prendre la mesure d'un adversaire qui aurait pu leur faire mal s'il s'était montré un peu plus inspiré offensivement», déclarait un envoyé spécial au Caire. Le seul sur but inscrit n'est autre que celui inscrit sur penalty par le milieu Ellyes Skhiri. La suite de la partie a été très peu emballante entre deux équipes qui se sont évertuées à fermer les espaces en prenant le moins de risques. Mateus, meilleur buteur de l'Angola dans les éliminatoires (4 buts), a réussi à niveler le score la 73'. Le prochain match ne sera pas facile face aux Maliens qui viennent de faire craquer l'équipe mauritanienne par 4-1. Les Maliens écrasent les Mauritaniens Pour leur première participation historique à la CAN, les Mauritaniens auraient pu faire bonne figure face aux Maliens. Ils avaient sué pour contrôler la balle et porter, à plusieurs occasions, le danger jusqu'au camp adversaire. Cela ne pouvait qu'inquiéter les expérimentés. Les hommes de Corentin Martins voulaient aller vite et démobiliser les Maliens, eux qui avaient derrière leur équipe non seulement la population mais également toute l'Afrique qui était là, curieuse, qui voulait savoir par quel style cette jeune équipe nationale allait s'en sortir face aux grandes nations africaines de football expérimentées. Les Maliens faisant confiance à leur expérience, ils savaient que les Maourabitoune n'allaient pas les empêcher de décrocher la première place du groupe. Le score de (4-1) de ce 24 juin est amplement significatif pour les experts du football qui font remarquer au sélectionneur que ces poulains avaient vite levé le pied, alors qu'ils auraient maintenu la pression. Le but de Moussa Marega qui manque son face-à-face avec Brahim Souleymane Diallo (33e) n'était pas le bon signal pour les Mauritaniens qui affichaient une baisse d'intensité, puisque moins de cinq minutes plus tard, Abdoulaye Diaby n'a eu besoin de personne pour ouvrir le score. Le joueur du Sporting Lisbonne (Portugal) a récupéré un ballon dans l'entrejeu, s'est avancé sans être attaqué et a décoché une superbe frappe qui s'est logée dans la lucarne gauche de Souleymane (37e). La Mauritanie a du mal à se remettre et elle a craqué à nouveau. Ibrahima Coulibaly a pris de vitesse le milieu des Mourabitounes avant de servir Moussa Marega. Le tir de celui-ci a été relâché par Souleymane Diallo, obligé de commettre une faute et de provoquer un penalty sur Coulibaly. Marega a transformé la sentence (44e). Et en fin de partie à El Hacen El Id a transformé un penalty et inscrit le premier but de la Mauritanie à la CAN (72e). 4-1. La Côte d'Ivoire de justesse face à l'Afrique du Sud Plutôt dans la journée, la Côte d'Ivoire s'en est sorti de justesse face à l'Afrique du Sud grâce à un but de Jonathan Kodjia. L'essentiel est assuré, à savoir les trois points. Deux joueurs zimbabwéens out face l'Ouganda L'équipe nationale zimbabwéenne risquerait de connaître quelques perturbations dans la formation qui affrontera aujourd'hui mercredi l'Ouganda, et ce, dans le cadre de son second match face à l'Ouganda. Cette information est donnée par le journal zimbabwéen Chronicle qui doute de la participation du gardien de but Edmore Sibanda, et de l'attaquant Nyasha Liberty Mushekwi, en raison de blessure lors du match d'ouverture contre l'équipe nationale égyptienne (1-0). Selon le même journal, Sibanda, le gardien subira des tests médicaux pour savoir s'il serait au top pour le match de ce soir ou pas. Quant à l'attaquant Muskoy, il souffre d'une blessure musculaire qui pourrait l'exclure également de ce même match contre l'Ouganda. Lui aussi devrait d'ailleurs subir des tests avant une décision finale du staff médical l'équipe du Zimbabwe. Il faut rappeler qu'il est 3e alors que le Congo est bon dernier avec zéro point chacun, avec un goal average favorable aux zimbabwéens. D'où l'importance de ce match de ce mercredi face au leader du groupe. Egypte : Aguirre menace les joueurs Pas du tout content de la prestation de ses joueurs, le sélectionneur égyptien, le Mexicain Javier Aguirre a fait part de sa grande déception, voire même être attristé par la piètre performance qui avait provoqué une vague de critiques acerbes de la part des masses populaires ou des spécialistes qui réclament une solidarité entre les joueurs lors des prochains matchs. Le Mexicain est clair dans ses propos. Il ne veut pas prendre seul la responsabilité en cas d'un échec ce soir face au Congo. Les supporters avertissent et ne souhaiteraient pas que la coupe quitte le pays. Aguirre l'a fait savoir à l'ensemble du groupe. Il menace de prendre des décisions qui pourraient exclure ceux qui ce soir, face au Congo traineraient le pied sur le terrain. Il n'hésiterait pas à procéder à des remplacements poste par poste. La réaction des joueurs semble ne pas trop convaincre le sélectionneur, lesquels sollicitent le staff technique à intervenir auprès de la CAF pour les laisser s'entraîner au stade international du Caire, juste pour s'habituer. Le sélectionneur des Pharaons s'est réuni avec les joueurs, au lendemain du match, à l'intérieur de la résidence de l'hôtel, au cours de laquelle il a souligné la nécessité de respecter les consignes et de travailler sérieusement, tout en menaçant de retirer les téléphones aux joueurs.