À qui se plaindre quand des bandes constituées de jeunes propriétaires de motos, ou plutôt de grosses cylindrées, envahissent en toute impunité les rues, comme dans un scénario digne des films surréalistes à la «Mad-Max», en terrain conquis. En effet, se sont des jeunes issues de familles aisées ou carrément riches, connus sur la place publique, qui défient impunément les lois de la République. En effet, l'«Affaire des deux roues», et selon des informations fiables, fait état que ces derniers cascadeurs, sont monnayés par certaines familles des mariés pour faire plus de «bruits», et ce, en l'absence du «Baroud», des bruits terribles pire que les tirs de canons. Ces derniers propriétaires de grosses cylindrées, qui d'ailleurs empochent des sommes non négligeables au cours de ces orgies des plus sonores, et qui empochent des sommes non négligeables dans ces actes festifs ne semblent déranger personne. Les deux roues, spécialement des grosses cylindrées qui guettent un certain phonème bien significatif le tout environné et soumis à un rythme quasi infernal, si le cœur ne lâche pas, c'est le système nerveux qui s'emballe, devenue une mode au balcon, et en toute impunité le quotidien des citoyens du chef-lieu de la wilaya, ciblé par des énergumènes sauvageons en quête de sensation. La plupart des citoyens résidant dans des cités délaissées ciblées par les deux roues «craquent», rongés par la maladie du bruit, des névrosés en puissance. Dans ce contexte déplorable, le jeudi dernier au lieudit cité Medbeur vers 21h, une dizaine de jeunes cascadeurs sans foi ni loi qui escortaient un mariage huppé, et roulant à vive allure sur une route marchande puaient des sons hautement dangereuses provenant de ces grosses cylindrées et dont la plupart des pots d'échappement sont réglés à la mesure du son desiré. Cette nuit des plus folles et pour mettre fin à cette atteinte à la tranquillité publique qui est constamment violée, nous avons jugée utile de contacter le 15-48, nous avons exposé les faits par telephone, le policier au téléphone d'une manière expéditive nous déclare en ces termes : «On ne peut rien faire allez déposer plainte à la sureté de wilaya, tout en raccrochant». La suite on la connait. En vain ! Une véritable spirale bien significative qui a considérablement détériorée le cadre de vie des citoyens ou la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique n'ont plus droit de cité par ces temps qui courent. C'est l'histoire d'un voltigeur pas comme les autres qui exagère, rend nerveux, irrite, fait trembler et plier les riverains de la route d'Oran, Medbeur et quelques quartiers huppés du chef- lieu de la wilaya par un bruit assourdissant provenant de sa moto, une grosse cylindrée dépouillée de son pot d'échappement, qui n'a plus de silencieux ,ou le malade du bruit n'entend plus, précisément, que le bruit qui ne veut pas entendre. Le motard en question, ainsi que quelques perturbateurs qui participent à ce genres de virtuosités sauvages en toute liberté où des bruits aigus de grande stridence qui avoisinent les 120 à 130 dB demeurent des agressions au quotidien, la nuit spécialement, surtout dans les cérémonies de mariages, où le sens de l'État par son absence équivaut à une sorte de zone de non-droit. Dans ce contexte écœurant, il s'agit de la part de ces apprentis sorciers motards de s'adonner à des rugissements de pots d'échappement sans silencieux, de martellements métalliques et autres freins secs à l'américaine, résultat : 45 % des cellules de l'oreille interne sont totalement détruites. La plupart des personnes ciblées par ces pratiques dommageables sont des enfants, des personnes âgées et autres malades qui font les frais de ces intouchables bandes de motards qui font et défont l'ordre publique, où pourtant, selon un communiqué de la Sûreté de wilaya de Mascara, fait mention de la saisie de 37 motos à travers le chef- lieu de la wilaya, et ce, au cours du mois de mars 2019. Ce trouble à la l'ordre public et devant ces clashs répétitifs du péril du son qui perturbe les facultés auditives, où cette persécution auditive demeure dans un point confus, souvent très mal interprétée par les différents intervenants dans ce volet débile de décibels. Certes, la loi nous protège,peu ou prou instituée pour combattre cette perversion qui perdure, où pourtant les services de sécurité qui veillent à la bonne marche de la réglementation en vigueur en matière de lutte contre les nuisances, donnent le moyen, soit à la police ou aux services de la Gendarmerie nationale, à la faire respecter. Dans la wilaya de Mascara, pourtant, le problème s'aggrave chaque jour davantage, et personne ne sait exactement ce que sont ses droits, et chacun finit par se résigner, par peur ou ignorance. Dans notre société désorganisée où l'individu semble broyé, écrasé par l'anarchie du système, quelques «David frondeurs» défient avec acharnement un gros «Goliath», parfois en sensibilisant, sans succès, les services concernés. À qui se plaindre ?