Les deux roues, spécialement les grosses cylindrées qui guettent un certain phonème bien significatif et soumis à un rythme quasi infernal, si le cœur ne lâche pas, constituent pour le système nerveux qui s'emballe une mode en toute impunité. Le quotidien des citoyens du chef-lieu de la wilaya est ciblé par des énergumènes en quête de sensation. La plupart des citoyens résidant dans des cités délaissées ciblés par les deux roues «craquent», rongés par la maladie du bruit des névrosés en puissance et exacerbés. Une véritable spirale bien significative qui a considérablement détérioré le cadre de vie des citoyens où la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique n'ont plus de débats par ces temps qui courent. C'est l'histoire d'un voltigeur pas comme les autres qui exagère, rend nerveux, irrite, fait trembler et plier les riverains de la route d'Oran, Medbeur et quelques quartiers huppés du chef-lieu de la wilaya par un bruit assourdissant provenant des grosses cylindrées dépouillées de leur pot d'échappement et qui n'ont plus de silencieux. Le malade du vacarme n'entend que le bruit qu'il ne veut pas entendre. Le motard en question, ainsi que quelques perturbateurs qui participent à ces genres de virtuosités sauvages en toute liberté. Des bruits aigus de grande stridence avoisinant les 120 à 130 décibels demeurent des agressions au quotidien, la nuit spécialement surtout dans les cérémonies de mariages où le sens de l'Etat par son absence équivaut à une sorte de laxisme. Dans ce contexte écœurant, il s'agit de ces apprentis sorciers qui s'adonnent à des vrombissements de pots d'échappement sans silencieux, de martellements métalliques et autres freins secs à l'américaine, résultat :45% des cellules de l'oreille interne sont totalement détruites. La plupart des personnes ciblées par ces pratiques dommageables, sont des enfants, des personnes âgées et autres malades qui font les frais de ces intouchables bandes de motards qui font et défont l'ordre public. Pourtant selon un communiqué de la sûreté de wilaya de Mascara, il est fait situation de la saisie de 243 motos à travers le territoire de la wilaya au cours du mois de mai de l'année en cours. 94 autres motos ont été saisies pour le mois de juin 2014. Ce trouble à la jouissance et devant ces clashs répétitifs du péril du son perturbe les facultés auditives. Cette persécution auditive demeure dans un point confus, souvent très mal interprété par les différents intervenants dans ce volet. Certes, la loi nous protègeant, peu ou proue est instituée pour combattre cette perversion qui perdure. En effet, les services de sécurité qui veillent à la réglementation en vigueur en matière de la lutte contre les nuisances, donnent le moyen aux services de la police et de la Gendarmerie nationale à la faire respecter. Dans la wilaya de Mascara, le problème s'aggrave chaque jour davantage et personne ne sait exactement ce que sont ses droits, et chacun finit par se resigner, par peur ou ignorance. Dans notre société désorganisée, l'individu semble broyé, écrasé par l'anarchie du système. . A qui se plaindre et qui vous donnera raison ?