«Les conventions internationales bafouées». Bien que notre pays ait ratifié la plupart des protocoles d'accord officiels de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève, notamment la convention n° 87 portant sur la liberté syndicale et l'exercice du droit syndical, elle a été le plus souvent bafouée dans la wilaya de Mascara par des pratiques abusives de certains responsables de l'administration sans foi ni loi. En effet, il est important d'observer que le droit de former des syndicats a été à plusieurs reprises souillé par des anticonformistes de l'administration dans la wilaya de Mascara, qui «piétinent» allégrement les traités du gouvernement algérien en matière de libertés syndicales, en conformité avec la législation algérienne et les conventions internationales ratifiés par l'Algérie à Genève et dans les instances onusiennes, s'est avérées, en fin de compte, de la poudre aux yeux. Dans ce contexte déplorable en matière des violations des libertés syndicales dans la wilaya de Mascara, un rapport de quatre pages a été communiqué à notre rédaction régionale du bureau de Mascara, par le nouveau secrétaire générale du bureau de wilaya du Snapap, qui dénonce les abus, les actes d'intimidations et autres frasques, y compris celui de la Direction du commerce qui connaît les mêmes symptômes, et ce, pour «clouer au pilori» le Snapap dans la wilaya de Mascara, pour des considérations méprisables. Nonobstant, ces dérives de certains directeurs mis à l'index dans le rapport qui nous a été transmis, des photos qui circulent confirment la prise de position délibérée du directeur des impôts dans le renouvellement du bureau de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta),et ce, lors des élections du bureau de wilaya. Un directeur de l'exécutif qui supervise des élections syndicales est contraire à la loi, et nous comprenons pourquoi des cadres du Snapap, ont été carrément «cassés», brisés et chassés de leurs postes de travail par l'actuel directeur des impôts qui, à plusieurs reprises, fait état de son «allégeance» à l'Ugta. Ce qui est contraire à la loi, et dans ce cas bien précis, la direction a carrément piétiné sa neutralité dans cette affaire d'élection de l'Ugta, où il faut reconnaitre que des ententes ont été très bien arrangées pour des considérations mercantiles. L'administration, a pourtant reconnu le Snapap en tant que partenaire social, et ce, en attribuant à ce syndicat un bureau presque équipé. Les documents qui sont à notre niveau prouvent la bonne certitude des membres du bureau de la section syndicale Snapap. En effet, en date de l'année 2011, date de l'installation de la section syndicale, dans un cadre légal, par les différents responsables, à l'exemple de la Direction régionale d'Oran, suivie d'une deuxième réunion extraordinaire des membres du bureau durant l'année 2012, toujours dans un cadre réglementaire, n'a pas connu d'antagonismes notables en raison de la bonne foi des anciens responsables, hostiles, selon plusieurs de nos interlocuteurs, aux règlements de compte et au complotisme entre confrères de travail. Il est important de souligner, que dans la wilaya de Mascara, certains directeurs d'exécutifs qui se sont enfarinés dans d'autres wilayas, agitent l'épouvantail d'être des proches de l'ancien clan présidentiel, spécialement du ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui croupit actuellement en prison. C'est immoral que le régionalisme ait enfanté des montres ! En effet, c'est le clientélisme qui devient la règle de la mauvaise gouvernance dans notre pays. Pour le secrétaire général du Syndicat autonome du personnel de l'administration publique, bureau de wilaya de Mascara, dont une réunion s'est tenue en date du 18 juin 2019, était présent M.Talia Mohamed, membre du bureau de wilaya du Snapap en présence de l'inspectrice de wilaya du travail, un rapport conséquent a été transmis à qui de droit pour «séparer le bon grain de l'ivraie» au sujet des dépassements à l'encontre des directeurs d'exécutifs ciblant des syndicalistes autonomes. Le rapport en question accuse le directeur des impôts de tous les maux au sujet de ce qui se passe dans l'administration fiscale dans la wilaya de Mascara. Le rapport accuse ouvertement les adeptes des coups tordus d'amplifier les futilités pour barrer le processus syndical à des fins inavouées. Muter arbitrairement des syndicalistes est contraire à la législation du travail en vigueur, notamment dans son article 51,52 et 53 et 53 bis de la loi 90-14 du 2 juin 1990 modifiée. Nul ne peut exercer sur des travailleurs des pressions ou menaces allant à l'encontre de l'organisation syndicale et de ses activités. «Aucun délégué syndical ne peut faire l'objet de la part de son employeur, d'un licenciement, d'une mutation ou d'une sanction disciplinaire, de quelque nature que ce soit, du fait de ses activités syndicales. Les fautes à caractère strictement syndical relèvent de la compétence exclusive des organisations syndicales», s'insurgent des syndicalistes du bureau de wilaya du Snapap. En effet, nous avons pour souvenance, que c'est suite à la journée de protestation des travailleurs des finances au sujet du fonds de revenu complémentaire (FRC), largement adopté dans la wilaya de Mascara, et ce, à deux reprises en date du 18 avril et le 21,22 et le 23, que les ficelles ont commencé a être tirées par des complotistes au sein de l'administration des finances, et ce, pour des considérations de leadership à des postes d'avancement au détriment des véritables cadres des impôts qui demeurent, à l'heure actuelle, en voie de garage. C'est honteux ! Nous avons pour souvenance des premiers tiraillements à la Direction des impôts où il a été question de vider les lieux et de remettre les clés du bureau syndical au Service des moyens généraux. C'est une violation des plus flagrantes, et ce, vu les différentes correspondances et lettres adressées au secrétaire de la section syndical, à l'exemplede la lettre du 15 mai 2014, sous le numéro 541/2014, qui fait état de la non-représentativité du Snapap au niveau des impôts de la wilaya de Mascara. Le procès-verbal d'installation du bureau de la section syndicale Snapap, direction des impôts, daté du 20/12/2011, a été le jour où des problèmes inimaginables ont assiégés ce syndicat autonome, où des retenues sur salaire, mutation et autres intimidations via des questionnaires abusifs, quotidiennement distribués aux syndicalistes du Snapap, et ce, en violation de la loi 90/14 daté du 02/06/1990. Pour relayer ces histoires qui en disent long, il y a lieu de souligner que 2011, 2013, 2014, 2016, 2018 et 2019, un véritable parcours du combattant où des plaintes abusives seront déposées auprès des instances judiciaires contre les syndicalistes, et ce, avec la complicité de certains directeurs centraux, et ce, vu le silence complice de l'administration des finances. Aucune réaction de la tutelle, selon le communiqué se trouvant à notre niveau, et selon les responsables de la section Snapap qui se sont déplacés à notre rédaction, dans le cadre de cette étrange immixtion de la part du directeur des impôts dans les affaires du syndicat du Snapap, qui a fait sortir de ses gonds le secrétaire générale du Snapap de la wilaya, et ce, en application de la loi 90/14 datée du 02/06/1990 dans leurs articles 3 et 6 pour préciser une identique correspondance datée du 25/08/2014, sous le N°04/2014, ainsi qu'une multitude de correspondances officielles par l'ancien secrétaire général de la Snapap ont été détournées par des mains expertes rompues dans la conspiration. Une fois encore, le Snapap, direction des impôts de la wilaya de Mascara, n'en est pas à sa première cuvée avec des maîtres penseurs et autres censeurs qui piétinent les conventions internationales que le gouvernement algérien a signé avec les instances internationales. Une situation ubuesque où le ministère des Finances et la Direction régionale d'Oran, ont été informés de ces pratiques antisyndicales. La situation déplorable en matière de violations des libertés syndicales qui prévaut au sein de la Direction des impôts de la wilaya de Mascara, ne date pas d'aujourd'hui, mais c'est plutôt une réalité amère et dont les tenants et aboutissants obéissent à des règles bien précises. Les membres du bureau de la section syndical des impôts du Snapap Mascara, n'y sont pas allés par quatre chemins en nous déclarant en ces termes: «Nous allons prendre les dispositions légales qui s'imposent pour revendiquer pacifiquement nos droits bafoués, et ce, pour interpeller le premier responsable de la wilaya, conformément aux articles 58 et 59 de la loi 90/14». Cette violation des plus extrême qui se pratique en toute impunité dans les dédales de l'administration algérienne, où franchement le manque de communication est le blason doré des responsables de la wilaya de Mascara. Il ne saurait y avoir de démocratie sans justice sociale, sans solidarité, et donc, un service public fort et efficace au service de la collectivité où le pluralisme syndical est une réalité garantie par l'état. L'arbitraire, les coups bas et les menaces sont monnaie courante via d'irascibles cols blancs qui sont en contradiction avec les droits fondamentaux internationaux prescrits dans les différentes conventions ratifiées par l'Algérie. Une très mauvaise image pour l'Algérie qui demeure, à chaque fois, pointée du doigt par les principales organisations non gouvernementales et autres institutions des droits de l'Homme. Par ces pratiques peu ou prou détournées, il va sans dire que des responsables inconscients ou incompétents en la matière, ternissent l'image de marque de l'Algérie devant les instances internationales.