On continue encore à évoquer ce fameux match de Ligue des champions, ES Tunis - JS Kabylie. Entre ces deux matchs, se trouvent d'autres équipes algériennes qui paient cash, le mauvais traitement imposé par un mauvais arbitrage. L'occasion d'y revenir est donnée par l'entraîneur de la JSK, Hubert Velud, qui reste, à ce jour, scandalisé par l'arbitrage africain. Comment sortir de ses griffes et comment rendre évident un score d'une rencontre de football africain. La VAR, est, et restera, l'arme absolue pour éviter les erreurs à répétition de ces mauvais arbitres qui nécessitent absolument une formation adéquate. Dans d'autres cas, le football finira par décourager toutes les équipes lorsqu'elles sont confrontées à de pareilles situations. Qu'en pensent Vélud dont ses joueurs ont été victimes d'un arbitrage scandaleux du referee sénégalais Maguette Ndiaye qui a officié ce duel maghrébin à sens unique. «Non content d'avantager, au vu et au su de tout le monde l'ES Tunis dans son propre fief et de fermer les yeux sur des fautes flagrantes contre les joueurs kabyles, le Sénégalais avait annoncé la couleur en infligeant d'abord un carton jaune gratuit au capitaine et pivot kabyle Nabil Saâdou dès la 18' de jeu, scénario bien connu chez les arbitres malintentionnés. Ce même arbitre revisitera une fois de plus, un même comportement. En seconde mi-temps, «sur une agression caractérisée du défenseur axial Yakoubi sur Addadi, évacué sur une civière à la 65', et pour achever sa sale besogne, l'homme en noir s'était empressé de siffler, cinq minutes après, un penalty pas du tout évident contre le défenseur Belaïli pour offrir le seul but de la partie à la formation tunisoise (70'). Dans l'ensemble, nous avons réussi une bonne prestation et nous avons fait douter tel qu'il se doit l'ES Tunis, malheureusement nous avons été victimes d'un arbitrage catastrophique qui a fait preuve d'une partialité condamnable à plus d'un titre, mais c'est un scénario bien connu en Afrique, et je ne peux que condamner de telles pratiques qui ne peuvent que nuire au football africain», dira, en fin de match, Hubert Velud, visiblement scandalisé par le parti pris de l'arbitre sénégalais Maguette Ndiaye. Dans une édition du journal le Monde qui remonte à l'an 2009, Jacques Legolf, historien français disait «le premier problème à régler est celui de la qualité de l'arbitrage en Afrique. L'arbitrage est devenu central dans l'art du football. Il est souvent mis en cause...il faut exiger plus de rigueur dans la formation et étoffer leur capacité de jugement soit par le recours à des arbitres derrière les cages, soit par la vidéo, soit par d'autres moyens que trouveront les spécialistes. Mais on ne peut s'en tenir au statu quo. La dernière CAN-2019 jouée au Caire, témoigne du niveau d'arbitrage. En Egypte, l'enjeu autour de l'assistance vidéo à l'arbitrage dépasse le fait de savoir si un joueur a touché le ballon de la main, ou si un attaquant était hors-jeu : c'est une partie de la crédibilité de l'organisateur qui se joue. Le foot africain a été ébranlé par le scandale de la finale retour de C1 entre le Wydad Casablanca et l'ES Tunis fin mai, donnée à rejouer par l'instance après que les Marocains ont quitté le terrain en cours de partie pour protester contre une panne de la VAR. Si le sort de ce match devrait se finir devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), il en est déjà ressorti un perdant, la CAF, qui n'a pas encore réussi à faire accepter cette nouvelle technologie sur le Continent. Ce n'est pas fini, puisque le sélectionneur du Ghana James Kwesi Appiah s'est plaint du manque de la VAR lors du 8e perdu contre la Tunisie (1-1 a.p., 5-4 aux t.a.b.), durant lequel un but pour son équipe a été annulé pour une main inexistante. «La VAR va beaucoup aider le football africain. Si nous l'avions eu, on aurait pu avoir un résultat différent», a indiqué le coach. «Nous sommes en phase aujourd'hui avec tout l'arbitrage africain pour mettre en place des formations pour que ces arbitres puissent être homologués VAR à l'international», a déclaré Hajji. Un autre confrère écrira : «On savait que le match entre l'Algérie et l'Egypte allait se disputer dans un contexte difficile. Les Egyptiens ont su maîtriser leurs nerfs mais l'arbitre béninois, pourtant coté sur le plan international, a fait disjoncter les Algériens en étant très sévère contre eux. Il a gâché le match, dès qu'il a sorti son premier carton jaune, je savais que ça allait mal se passer. L'arbitrage aura été le point noir de cette CAN... C'est rageant de perdre un match sur une faute d'arbitrage, surtout quand l'enjeu est important, même si l'erreur est humaine». L'arbitre de la finale entre les Pharaons et le Ghana aura une grosse pression, car tous les yeux seront tournés vers lui, prêts à crier au scandale à la moindre erreur… «Vous voulez que je vous dise : l'arbitraga africain, fait peur. Il joue plusieurs cartes à la fois, la première c'est de se montrer et la seconde de tenter de se faire imposer par ses décisions farfelues. C'est dommage que le football africain soit soudé à ces hommes qui font gâcher ces événements sportifs. Combien sont-ils à être en mesure d'assurer 90' de jeu sans tricher ? Très peu, et ce peu, il faut le préserver avant la contamination», nous déclarait A. Belaid, joueur international vivant en Europe.