La formation kabyle a été victime d'un arbitrage scandaleux du referee sénégalais Maguette Ndiaye qui a officié ce duel maghrébin à sens unique. Si la JS Kabylie a eu bien du plaisir à humer de nouveau l'ambiance enivrante du football africain, après une longue traversée du désert, les Canaris ont aussi retrouvé, avant-hier soir au stade de Radès, les affres et les coups bas bien connus de l'arbitrage africain. Face au tenant du trophée continental, l'Espérance de Tunis, la mission était certes périlleuse, mais les Kabyles avaient certainement oublié qu'en Coupe d'Afrique l'arbitrage est un obstacle supplémentaire qui n'est pas facile à surmonter. Et pour cause, la formation kabyle a été victime d'un arbitrage scandaleux du referee sénégalais Maguette Ndiaye qui a officié ce duel maghrébin à sens unique. Non content d'avantager au vu et au su de tout le monde l'ES Tunis dans son propre fief et de fermer les yeux sur des fautes flagrantes contre les joueurs kabyles, le Sénégalais avait annoncé la couleur en infligeant d'abord un carton jaune gratuit au capitaine et pivot kabyle Nabil Saâdou dès la 18' de jeu, scénario bien connu chez les arbitres malintentionnés. En seconde mi-temps, le directeur de jeu ferma carrément les yeux sur une agression caractérisée du défenseur axial Yakoubi sur Addadi, évacué sur une civière à la 65', et pour achever sa sale besogne, l'homme en noir s'était empressé de siffler, cinq minutes après, un penalty pas du tout évident contre le défenseur Belaïli pour offrir le seul but de la partie à la formation tunisoise (70'). "Dans l'ensemble, nous avons réussi une bonne prestation et nous avons fait douter tel qu'il se doit l'ES Tunis, malheureusement nous avons été victimes d'un arbitrage catastrophique qui a fait preuve d'une partialité condamnable à plus d'un titre, mais c'est un scénario bien connu en Afrique, et je ne peux que condamner de telles pratiques qui ne peuvent que nuire au football africain", dira, en fin de match, Hubert Velud, visiblement scandalisé par le parti pris de l'arbitre sénégalais Maguette Ndiaye. Il faut dire qu'à 0-0, l'issue du match était indécise, du fait que l'Espérance n'arrivait pas à développer son jeu habituel et était largement prenable face à un onze kabyle bien en place depuis le début du match et entreprenant à souhait. Mieux encore, les poulains d'Hubert Velud ont fait preuve d'une riposte héroïque face à tant d'adversité et ont réussi à opérer des contres dangereux qui avaient lézardé, à maintes reprises, la forteresse tunisienne, visiblement surprise par tant d'audace et de vivacité des joueurs algériens. Ceci dit, force est de reconnaître que les Canaris ne doivent s'en vouloir qu'à eux-mêmes, car ils s'étaient créé toute une cascade d'occasions de but, notamment en début de match où Benchaïra, seul devant les buts, s'était emmêlé les pinceaux dès la 2', puis sur un centre de Bensayah où Banouh avait raté le cuir d'un cheveu (14') alors que Hamroune, bien décalé sur une splendide talonnade de Bensayah encore, avait lamentablement loupé le cadre, lui qui était pourtant idéalement placé face au but (17'). Et comme il traverse actuellement une période de doute et de poisse tout à la fois, l'infortuné avant-centre Banouh a malheureusement précipité la défaite kabyle en ratant encore un but tout fait à la 35' et, pour noircir davantage le tableau, on se demande comment il s'est arrangé pour gâcher cette balle de match à la 89', alors qu'il s'était retrouvé nez à nez avec le gardien tunisois Bencherifia. Les Kabyles doivent s'en mordre encore les doigts, car ils ont réussi à traiter d'égal à égal avec les champions d'Afrique en titre et auraient pu aisément repartir de l'antique Carthage avec, au minimum, le point du nul sans que l'adversaire crie au scandale.