La séance inaugurale du nouveau laboratoire d'analyses médicales de Djelfa a eu lieu jeudi dernier. Vers 14 heures le directeur des affaires religieuses, en maitre de cérémonie, a accueilli le secrétaire général de la wilaya qui était accompagné du chef de la daïra du chef-lieu Djelfa. Après une visite des différentes ailes de l'établissement. Cette visite guidée par le Dr Lebbaz, veuve du colonel si Ahmed Bencherif qui donne des explications, entre autres que pratiquement tous les protocoles d'analyses médicales sont pris en charges dont la majorité est réalisée le même jour. Le bâti est consigné au registre des inventaires vénaux Houbous au Waqf de Djelfa. Pour l'histoire, cet endroit a été légué par Si Ahmed Bencherif, le grand père de feu le moudjahid colonel, d'ailleurs, ce dernier porte son nom. Il a été réalisé aux débuts du siècle dernier en même temps que l'actuel mosquée. Il le versa au fonds foncier cultuel de la ville qui était gérée par l'imam de ladite mosquée. Ce fond était géré d'une manière studieuse aux débuts et peu regardante par la suite. Le dépérissement prend le dessus sur le temps, et le temps fera la suite. Aux débuts des années 2000, feu si Ahmed avait pris la décision de le récupérer. Chose faite en une demie journée. Entre la démolition le déblayement et la construction d'une nouvelle bâtisse, il a déboursé près de trois milliards de centimes. Un jeune journaliste était étonné pourquoi il déboursa autant d'argent et que sa veuve y soit locataire et règle rubis sur ongle son loyer. Le directeur lui répondit que le bien était géré par le waqf et que feu si Ahmed l'a fait de son propre gré. Un confrère répliqua : «il n'y a que les Bencherif qui le font». L'inauguration s'est déroulée dans une ambiance sereine et très conviviale. Les journalistes ont été conviés par le directeur des affaires religieuses et des waqf de la wilaya. Le laboratoire fonctionne sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures.