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Un moment douloureux, inoubliable et horrible !
Boumerdès : Le séisme du 21 mai 2003
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 05 - 2020

Beaucoup de personnes ont perdues la vies, des familles entières ont été endeuillées, plus de 2.000 décès au total ont été enregistrés au niveau des HLM de Bordj-Ménaiel à l'image des Saheb Rabah et son épouse ainsi que sa fille, la famille Sid-Rouhou, la maman et les deux filles Zina et Wahiba, la famille Belhamri avec la maman et ses trois enfants, Ammi Hocine Hamrioui et son épouse, Abdelmalek Hamrioui a perdu son épouse, la famille Talaoubrid, la famille Idir Mahdi et son fils Karim, La famille Azzoune Youcef et son père, la famille Benchiha, la famille Mokhtari avec ammi Rabah, la famille Oucheikh Ali, les Medjeber, les Sedouki et d'autres, les bâtisses HLM ont offerts plus de 2.000 victimes lors du seisme du 21 mai 2003, les bâtisses sont tombés comme des châteaux de cartes : cela va faire exactement dix sept longues années que le tremblement a frappé, n'empêche que la reconstruction des batiments HLM n'est pas encore terminé, l'OPGI a pris en charge les travaux qui avance lentement mais sûrement : les autorités locales et de la wilaya et à leurs tête M. Yahia Yahiaten wali de Boumerdès doivent penser à baptiser les logements HLM à la mémoire des victimes du tremblement de terre du 21 mai 2003 et cela afin que nul n'oublie.
Jamais, au grand jamais, les Boumerdassiens n'oublieront de si tôt le malheur qui s'était abattu sur eux lors de cette date, ancrée dans leurs esprits et qui demeure inoubliable suite aux dégâts corporels et matériels qu'elle a engendrés. Des morts par centaines, des bâtisses effondrées, le tremblement de terre dans la wilaya de Boumerdès est toujours présent dans les mémoires et l'image est plus que désolante à travers les trente-deux communes ainsi qu'au-delà de la limite territoriale de la wilaya. La preuve : les chalets sont toujours là pour nous faire rappeler la catastrophe naturelle qui a endeuillée la plupart des habitants, des familles toutes entières, que ce soit à Bordj-Ménaiel, Boumerdès, Boudouaou, Naciria, Dellys, Zemmouri, Sidi-Daoud, Chabet El Ameur, Issers, Thénia et autres villes, c'était un séisme meurtrier qui venait ébranler le centre du pays, il fut d'une telle ampleur qu'a connu l'Algérie depuis des siècles et le second événement ayant affecté le Nord du pays après celui d'El Asnam du 10 octobre 1980. En plus des drames causés par la catastrophe, les pertes humaines ont été énormes. Plus de 2.274 personnes périrent dont 1.391 dans la seule wilaya de Boumerdès, des milliers de blessés ont été dénombrés, la mort était présente partout.
C'était la première fois que l'on voyait autant de morts avec d'innombrables bâtisses qui se sont écroulées comme des châteaux de cartes, des scènes horribles à voir, des scènes choquantes, frappantes, indélébiles, des milliers de morts, des handicapés à vie, des familles traumatisées. La blessure est tellement profonde, la douleur et le souvenir de la catastrophe sont ravivés à chaque instant et à chaque fois que l'on annonce un séisme à travers le pays, Bordj-Ménaiel n'oubliera pas de sitôt, les Madène Boualem dit Bouaâlliliche (le blagueur de la ville), Madène Said, Madène Moh Seghir, Hocine Hamrioui, Azzoune Youssef, l'ex- joueur de la JSBM, la doctoresse Sid-Rouhou, l'épouse de Ramdani Brahim ainsi que son gendre Goumiri, les Sedkaoui, Tigharghar et des centaines d'autres. La secousse tellurique dans sa course folle a emporté plus de deux milliers de morts et des centaines de blessés, elle a causé tant de malheurs et de tristesse dans chaque famille qui était impuissante devant l'étendue des dégâts mais c'était la divinité de Dieu mais la chose la plus importante et la plus douloureuse est le fait que 18 années après les séquelles qui sont toujours visibles, les séquelles du séisme sont toujours là et les édifices détruits n'ont pas tous été pris en charge étant donné que les propriétaires des commerces du centre-ville de Bordj-Ménaiel et de la périphérie ne comprennent nullement le silence des autorités pour leur prise en charge, le malheur, la tristesse et la douleur vécues par la population demeurent toujours vivaces car aucune action n'est entreprise pour améliorer un tant soit peu le cadre de vie.
Pour cela, il suffit de faire un tour à Bordj-Ménaiel, à Sidi-Daoud, à Corso, à Zemmouri, à Dellys pour constater de visu que beaucoup d'édifices détruits n'ont pas été pris en charge, les citoyens se posent des questions légitimes : les autorités sont-elles dépassées pour prendre en charge le problème des sinistrés ? Ils ont frappés à toutes les portes pour mieux comprendre la suite réservée à leurs cas, malheureusement, c'est le statut quo ! Que faut-il faire ? À qui s'adresser dans pareil cas ? Beaucoup de walis sont passés à la tête de la trente cinquième wilaya d'Algérie en l'occurrence Boumerdès, les citoyen s ont été las des promesses sans lendemain des autorités locales, les sinistrés n'ont rien vu venir et ils occupent toujours des chalets et ni Bedrelci, ni Kamel Abbas, ni Merad, ni Nouria Yamina Zerhouni, ex-wali, ne sont parvenus à régulariser la situation. Il a fallu attendre Madani Fouatih Abderahmanne wali de Boumerdès pour prendre en charge le problème des chalets où pas mal de gens ont été logés dans des appartements nouvellement construits mais pas tous.
Les sinistrés habitent des chalets dont la durée de vie ne doit pas dépasser cinq années et qu'en plus, ces derniers sont réalisés à base d'amiante, c'est-à-dire cancérigène. Les sinistrés vivent dans des conditions lamentables, ils sont désemparés, vu le manque d'hygiène qui risque de générer de graves problèmes de santé publique, étant donné que la situation a empiré par certains égouts bouchés et qui dégagent des odeurs nauséabondes et insupportables, véritable danger pour les enfants, il y a des risques d'épidémie, la vie dans les chalets est repoussante, cela donne l'envie de vomir de voir ces lieux sales et où les rats font la loi. C'est un véritable carnaval où les détritus, la saleté, les ordures ménagères envahissent les trottoirs, une multitude de punaises d'eau de couleur verdâtre s'accumulent devant ces chalets. Le 21 mai 2003, soit DIX sept ans jour pour jour, la terre a tremblé à 19h44 sous les pieds des habitants de Boumerdès, bousculant à jamais leur vie et métamorphosant le visage de cette cité, située à 45 km à l'Est d'Alger. Aujourd'hui toutefois, n'étaient-ce les chalets encore disséminés à travers la wilaya et les vestiges de quelques vieilles constructions en attente de démolition dans certaines grandes villes, telle Bordj Menaïel, à cause de conflits entre propriétaires, il ne subsiste pratiquement plus aucune trace visible de ce tragique tremblement de terre. Pourtant, la tragédie était de taille : un séisme de 6,8 degrés sur l'échelle de Richter qui avait fait plus de 2.000 morts et 3.444 blessés et des dégâts matériels considérables estimés à plus de 3 milliards de dollars.
La catastrophe avait en effet endommagé près de 100.000 habitations, dont plus de 10.000 furent complètement détruites, parallèlement à une multitude d'équipements publics et mobiliers urbains vitaux, dont la destruction avait perturbé, pour quelque temps, le rythme d'une vie normale à Boumerdès. La présence de l'Etat sur le terrain, dès les premières heures du séisme, par la mobilisation de tous les moyens matériels et humains à même d'assurer une prise en charge efficiente et immédiate des sinistrés, allait toutefois atténuer et estomper progressivement toutes les douleurs et les stigmates de la catastrophe. Une enveloppe de plus de 78 milliards de DA avait été dégagée dans l'urgence, à cet égard, pour la prise en charge immédiate des sinistrés. Parallèlement, la wilaya avait bénéficié d'un programme d'urgence conséquent pour la réalisation de 8.000 logements destinés au relogement des sinistrés. La totalité de ce programme a été réceptionnée, à l'exception de 500 unités, dont la livraison est pour «très bientôt», assure-t-on, à cet effet, auprès de la wilaya. Selon la même source, 6.900 familles, dont les habilitations étaient classées dans la catégorie «rouge», ont bénéficié de logements neufs réalisés au titre de ce programme, tandis que 3.300 autres ont été destinataires d'aides financières individuelles.
L'Etat a restauré, par ailleurs, 85.738 logements endommagés à des degrés divers, tout en accordant des subventions et aides directes à des sinistrés afin de procéder eux-mêmes à la reconstruction de leurs logements. Pour le seul secteur de l'éducation, qui a accusé des dégâts considérables, l'Etat a pris en charge la réfection de 332 établissements et la reconstruction de 31 autres, ainsi que la réhabilitation de 67 structures universitaires, entre résidences et salles de cours, auxquelles s'ajoutent la reconstruction de la bibliothèque universitaire et des facultés des sciences et de droit. Dans le secteur de la santé, la wilaya a dû reconstruire l'hôpital de Thenia, outre la réfection de 3 hôpitaux, 10 blocs opératoires et 58 centres hospitaliers. Le secteur des travaux publics a été concerné, pour sa part, par la réfection de 10 ouvrages techniques et des ports de Zemmouri et Dellys, outre la restauration de 85 mosquées, la reconstruction de 5 autres, de la maison de la Culture de Boumerdès et de 10 centres culturels. Suite à cette catastrophe naturelle, la wilaya de Boumerdès a été classée «zone sismique de 3e degré», fait ayant induit une «réadaptation» de la totalité des projets qui y étaient en cours de réalisation ou en phase de lancement.


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