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Rabat franchit «un pas inqualifiable» dans ses attaques contre l'Algérie
Afrique Asie
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 07 - 2020

«Le Maroc, à travers ses lobbies et relais médiatiques, vient de franchir «un nouveau pas inqualifiable» dans sa campagne de dénigrement contre l'Algérie, en s'attaquant violemment et de manière infondée et abjecte aux institutions algériennes», souligne dimanche le mensuel d'analyse politique Afrique Asie.
Usant, depuis de longues années, de la stratégie permanente de la tension à l'égard de son voisin de l'Est pour l'amener à réviser sa position de principe sur la question de la décolonisation du Sahara occidental (qui est, rappelons-le, la position de l'ensemble de la communauté internationale), le Maroc vient de franchir un nouveau pas inqualifiable en s'attaquant violemment et de manière infondée et abjecte aux institutions algériennes, tant civiles que militaires, relève ce mensuel dans un article retraçant cette campagne de dénigrement dirigée contre l'Algérie. Utilisant, comme à l'accoutumée, ses relais médiatiques les plus proches du palais royal, à l'instar de l'innommable et venimeux 360.ma dont le patron est proche d'un haut responsable marocain, «le makhzen institutionnel vient de commettre quasiment un casus belli en diffamant, de la manière la plus irrévérencieuse et la plus mensongère, les hautes autorités» de l'Algérie, au lendemain de la main tendue par le chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum, lors de son entretien avec la chaine de télévision russe, Russia Today, constate Afrique Asie. «Cela renseigne sur le degré inimaginable de la haine que vouent certains cercles du makhzen institutionnel» à l'Algérie, écrit le Magazine.
Ne se contentant pas «de se réjouir avec délectation de n'importe quel évènement malheureux qui frappe» l'Algérie, «ces relais inféodés au pouvoir réel marocain, font preuve d'un machiavélisme fébrile et enragé pour nuire à sa bonne réputation» en s'appuyant sur différents lobbies toxiques grassement payés en France, aux Etats-Unis et en Belgique notamment, enchaine le mensuel. Il relève que la «bévue» de l'ex-consul du Maroc à Oran, qui a traité l'Algérie de «pays ennemi» n'a rien «d'accidentel tant elle renseigne, de manière éclatante, sur l'état d'esprit qui anime les officiels marocains, dont le plus algérophobe des ministres des affaires étrangères, Nasser Bourita qui vouent une haine et une rancune tenaces» à l'Algérie. Et d'expliquer que «la toute dernière sortie du président de la Chambre des représentants, Habib El Malki et ses insinuations perfides et malvenues sur les circonstances particulières que traverse l'Algérie et sur ses positions démontrent, à l'envi, que cette nouvelle campagne de désinformation, d'insultes et d'invectives est orchestrée au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir au Maroc.
«Face à cette attitude durable et franchement inamicale, faut-il encore faire preuve de conciliation et d'apaisement ? Quitte à pousser un makhzen revanchard à redoubler d'arrogance et d'agressivité comme il le fait systématiquement à chaque fois» que l'Algérie fait preuve de sagesse et de retenue ?, s'interroge Afrique-Asie. «Loin de la naïveté biblique (tendre l'autre joue) et des calculs erronés qui miseraient sur d'hypothétiques bonnes dispositions de ce voisin problématique qui retrouverait, je ne sais par quelle grâce, le chemin de la raison et de l'engagement constructif, il faudra désormais signifier, de la manière la plus ferme» au Maroc qui a gravement enfreint les règles de la bienséance et du bon voisinage», soutient la revue. Le magazine conclut que «l'Algérie, son peuple et ses institutions sauront, à leur manière, répondre aux affronts».
Les déclarations de Borrell confirment la non souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental
Les dernières déclarations du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell sur le Sahara occidental, confirment l'«évidence historique» de «la non souveraineté»du Maroc sur ce territoire occupé, a déclaré dimanche le Délégué du Front Polisario en Espagne, Abdullah Arabi. «Les déclarations de Borrell n'ont fait que confirmer ce qui est une évidence historique, et un fait réel, à savoir la non souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis occupés», a indiqué le diplomate sahraoui dans une déclaration à l'APS. Josep Borrell, a affirmé récemment que la position de l'UE sur le Sahara Occidental est guidée par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU qui considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome, dont le statut final reste à déterminer par les résultats des processus dirigés par l'ONU, que l'UE soutient pleinement. Le délégué du Front Polisario a rappelé qu'«aucun pays ne reconnaît la prétendue souveraineté du Maroc sur la partie du Sahara occidental occupé», soulignant que les récentes déclarations de Josep Borrell à ce sujet confortaient également «l'action diplomatique sahraouie pour contrer lesvisées marocaines (sur ce territoire) en imposant un fait accompli contraire au droit international».
M.Arabi s'est référé, à ce titre, au rapport du conseiller juridique de l'ONU, Hans Corell, qui avait en 2002 adressé ses conclusions au Conseil de sécurité dans le contexte des recours introduits par le Front Polisario devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre les accords commerciaux entre l'UE et le Maroc, incluant illégalement le territoire du Sahara occidental. L'avis juridique de l'ancien secrétaire général adjoint de l'ONU, a porté sur la question de la légalité de la conclusion par le Maroc de deux contrats en octobre 2001 portant sur des activités de reconnaissance pétrolière et d'évaluation au large des côtes du Sahara occidental. L'avis a affirmé que toute exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental est une violation du droit international, étant donné que cette activité n'est pas en accord avec la volonté et l'intérêt du peuple sahraoui. Evoquant la «responsabilité historique et juridique» de l'Espagne dans ce conflit, M. Arabi a fait remarquer que «les accords tripartites de Madrid de 1975 qui n'ont pas été approuvés par les tribunaux espagnols restent, à ce jour, une hypothèque de la politique étrangère espagnole tant que cette erreur n'est pas corrigée».
Ces accords «illégaux», souligne le diplomate sahraoui, n'ont pas transféré la souveraineté des territoires sahraouis au Maroc étant car «le peuple sahraoui ne s'est pas encore prononcé librement sur son avenir». C'est la raison pour laquelle «les Nations unies continuent de considérer l'Espagne comme la puissance administrante du territoire, comme le précise clairement la liste des 17 territoires non autonomes de l'ONU», rappelant les positions de l'Espagne qui sont proches et complices des revendications annexionnistes du Maroc durant les quatre dernières décennies, le diplomate sahraoui, a exhorté Madrid à «relever le défi qu'exige la question du Sahara occidental» en appelant le Maroc à se «conformer à la légalité internationale». Il s'agit de la seule «option cohérente» qui s'offre à Madrid pour corriger cet erreur qui était à l'origine de «la condamnation de tout un peuple à l'exil, au refuge et à l'attente», a-t-il expliqué.
Pou autant, le diplomate sahraoui a salué «l'engagement solidaire et généreux» de la société civile espagnole, regrettant que cet effort n'ait pas réussi à infléchir la position des différents gouvernements espagnols du fait de «la politique de pression, de chantage et de manipulation exercé par le Maroc sur l'Espagne. L'ampleur de la manipulation marocaine explique ce divorce entre la société espagnole solidaire avec la question sahraouie et les gouvernements successifs en Espagne», a-t-il expliqué. Abordant, par ailleurs, les disparitions forcées et les violations des droits de l'Homme durant la période d'occupation espagnole, le représentant sahraoui a plaidé pour «le lancement d'un processus de vérité historique de mémoriel». Plus de 10 formations politiques espagnoles ont présenté le 17 juin dernier, une motion au Congrès des députés espagnols pour l'exhorter à agir dans ce sens. La motion a été déposée à l'occasion du 50e anniversaire de la disparition du leader sahraoui Mohamed Sidi Brahim Bassiri, en 1970, lors d'une manifestation sahraouie contre l'administration coloniale espagnole.


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